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20 janvier 2013

15 mars Hitler fait envahir la Bohême-Moravie.

milguerres @ 21 h 07 min

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 Chronologie de la Seconde Guerre mondiale

 

 

L’Accord de Munich non respecté pour la Tchécoslovaquie
La Tchécoslovaquie perd surtout ses défenses militaires.
L’équivalent de la ligne Maginot ayant été construit dont une grande partie aux marges sudètes du pays, elle se retrouve désormais aux mains du Reich.
Sans cette ligne de défense, l’indépendance du pays est plus théorique que réelle ; elle dépend entièrement du bon vouloir des nazis et des puissances occidentales qui ont garanti ses frontières lors des accords de Munich.

Devant les poussées séparatistes qui se manifestent en Slovaquie et en Russie subcarpatique, l’assemblée nationale approuve l’autonomie de ces deux régions le 19 novembre 1938. Le parti communiste plonge dans la clandestinité à la fin de 1938 et ses dirigeants partent en URSS.

Le 6 mars 1939, le président Hacha, en raison de menées indépendantistes slovaques et ruthènes fomentées par l’Allemagne et la Hongrie, prononce la dissolution du gouvernement autonome ruthène et, dans la nuit du 9 au 10 mars, celle du gouvernement autonome slovaque.

Il fait arrêter les dirigeants slovaques Mgr Tiso (Premier Ministre), Vojtech Tuka et Ferdinand Ďurčanský.

Sous la pression nazie et sous la houlette de Mgr Tiso, l’indépendance de la Slovaquie est proclamée le 14 mars 1939 à Bratislava.

Le 15 mars au matin, les armées du Reich, violant délibérément les accords passés six mois avant à Munich, envahissent et occupent le reste de la Bohême et de la Moravie et y établissent un protectorat. Le président Emil Hácha ne donne pas à l’armée l’ordre de résister.

Le Royaume-Uni et la France commencent la mobilisation de leurs troupes même si aucune action concrète n’est prise alors. C’est l’invasion de la Pologne qui marque le début de la Seconde Guerre mondiale, celle de la Tchécoslovaquie n’en étant que le prélude.

 

 

15 mars  Hitler fait envahir la Bohême-Moravie. sudete10
population de la région des Sudètes saluant Hitler lorsque celui-ci traversa la frontière tchécoslovaque en 1938. L’image de la femme qui pleure en exécutant le salut nazi fut exploitée à la fois par la propagande de l’Axe et par celles des Alliés, les premiers y voyant des larmes d’émotion, les autres une image de résignation déchirante.
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Le 15 mars 1939

Le 15 mars 1939, les troupes de la Wehrmacht envahissent Prague. La radio annonce que les unités du IIIe Reich ont franchi la frontière pour assurer la « protection » de la Bohême et de la Moravie, sur demande du président Emil Hácha. Le comportement de cet homme politique a longtemps été considéré comme une capitulation. Aujourd’hui, les historiens sont unanimes pour admettre que dans le cas précis du 15 mars 1939, Emil Hácha ne pouvait rien changer et n’avait pas le choix face à Hitler qu’il avait rencontré le 14 mars à Berlin. Hácha s’y était rendu avec la conviction que la situation en Slovaquie qui avait proclamé son indépendance serait débattue. Il s’agira en fait d’un piège, où tout était décidé à l’avance, comme le confirme Jan Němeček de l’Institut d’histoire de l’Académie des sciences :

« Les négociations ont été très bien préparées par la partie allemande : le scénario était clair. Hitler a annoncé d’une façon univoque et sans discussion quelconque que le lendemain, les unités militaires franchiraient la frontière pour occuper le pays et que toute tentative de résistance serait brisée. Göring menaçait de bombarder le pays et d’anéantir Prague. »

Les menaces ne pouvaient être prises à la légère d’autant qu’après Munich, la Tchécoslovaquie avait perdu son potentiel stratégique, ses fortifications et ainsi sa capacité de défense. Après un constat de la situation et sous une pression énorme, Emil Hácha a signé le protocole de capitulation croyant que les promesses données par Berlin seraient tenues :

« J’ai obtenu la promesse du maintien d’une évolution de la vie nationale de manière autonome. »

Cette promesse n’a pas été tenue de même que celle donnée par Hitler à Munich, à savoir qu’après l’annexion des Sudètes, il ne présenterait pas d’autres revendications à l’égard de la Tchécoslovaquie. Comme le souligne l’historien Jan Němeček, la signature du protocole sur la création du protectorat de Bohême-Moravie a aussi été la dernière démarche que Hitler a réussi à réaliser sans que cela ne provoque un conflit :

 « Le cas de la Tchécoslovaquie a démontré que la voie de conciliation, c’est-à-dire Munich et la cession des régions limitrophes à l’Allemagne, était une voie que les puissances occidentales ne pourraient plus emprunter. Car en six mois, les accords de Munich ont été brisés par Hitler qui a procédé à l’occupation directe des pays tchèques, bien que justement ces accords aient garanti le maintien des frontières de la deuxième République. »

Le 15 mars 1939 en Tchécoslovaquie a été la preuve, s’il en fallait, que la politique nazie ne s’arrêterait pas là. Car peu après, Hitler a formulé de nouvelles revendications territoriales envers la Pologne qui ont culminé par la déclaration de guerre, le 1er septembre 1939.

sources :

http://www.radio.cz/fr/rubrique/faits/le-15-mars-1939

wikipedia
image : Youscribe
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