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4 avril 2013

A propos de la capitulation allemande en 1945

milguerres @ 18 h 04 min

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 Chronologie de la Seconde Guerre mondiale  

A propos de la capitulation allemande en 1945… Le 7, le 8 ou le 9 mai ?

Jacques Pauwels

Durant les derniers mois de la guerre en Europe, les alliés occidentaux furent obnubilés par la possibilité d’un armistice séparé avec l’Allemagne. Un tel « renversement des alliances », c’est-à-dire une collaboration militaire entre les Américano-Britanniques et les Allemands, ouvrait la perspective de chasser l’Armée Rouge de l’Allemagne et de l’Europe de l’Est, et laissait même entrevoir la possibilité de détruire l’État soviétique, véritable épine dans le pied du monde capitaliste depuis 1917.

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Extrait du livre de Jacques R. Pauwels (1). Le mythe de la bonne guerre :

Les Etats-Unis et la Deuxième Guerre mondiale, nouvelle édition, ADEN, Bruxelles, 2012

A propos de la capitulation allemande en 1945 c1-mbg-2
Que ce soit avec les nazis que Washington et Londres puissent conclure un marché était impensable. D’autre part, le service secret américain, l’OSS (Office for Strategic Services, le prédécesseur de la CIA), avait depuis quelques temps déjà songé à la possibilité d’une prise de pouvoir à Berlin par des non-nazis, c’est-à-dire des personnalités considérées comme des partenaires acceptables par les alliés occidentaux. Cela pouvait survenir par le biais d’un coup d’état, peut-être organisé par des généraux de la Wehrmacht. Avec de tels interlocuteurs prétendument « respectables », les Américains pouvaient espérer parler de sujets fort intéressants, tels une capitulation allemande – du moins sur le front Ouest – , l’occupation rapide de territoires allemands par les alliés occidentaux après cette capitulation, la possibilité que la Wehrmacht continue à se battre sur le front Est, et, finalement, peut-être, une entreprise commune contre les Soviétiques.
La politique de l’OSS était fortement influencée par un groupe d’hommes d’affaires, d’avocats (dont John Foster Dulles, le futur secrétaire d’État) et de politiciens américains, déjà connus pour leur attitude anti-bolchevique et pro-fasciste bien avant le déclenchement de la guerre. Au cours de celle-ci, ils continuèrent à entretenir des contacts étroits, via des pays neutres, avec des Allemands « respectables ». L’OSS avait établi le contact avec des militaires et des personnalités politiques allemands qui constituaient ce qui entra dans l’histoire sous l’appellation d’« opposition » anti-nazie, même si la majorité de ces hommes avait soutenu Hitler avec beaucoup d’enthousiasme au moment de ses triomphes. Les membres de ce groupe hétérogène avaient été nommés les « casseurs » (breakers) par Allen Dulles, l’agent de l’OSS en Suisse. Allen Dulles était le frère de John Foster Dulles et avait été son partenaire au sein du cabinet d’avocats new-yorkais Sullivan & Cromwell dans les années trente. Pendant la guerre, il abandonna soudainement cet emploi fort lucratif pour s’installer en Suisse comme agent de l’OSS. Dans ce pays neutre, il développa soigneusement ses contacts allemands, y compris parmi des hommes d’affaires qui avaient été des clients importants de Sullivan & Cromwell. (Après la guerre, Allen Dulles poursuivra sa carrière d’espion et deviendra même chef de la CIA.)
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fichier pdf article_a3737 A PROPOS DE LA CAPITULATION ALLEMANDE
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(1) Jacques Pauwels
LE MYTHE DE LA BONNE GUERRE
Les USA et la Seconde Guerre mondiale

Édition revue et augmentée

L’irruption des États-Unis dans la Deuxième Guerre mondiale doit-elle être considérée comme une croisade contre la barbarie nazie, la lutte du Bien contre le Mal ? Jacques Pauwels, historien canadien, brise le mythe.
À ses yeux, les Américains étaient, en effet, loin d’être inintéressés par les ressources économiques et la dimension géostratégique des régions qu’ils allaient libérer.
Ils débarquèrent donc avec une idéologie, des vues politiques, une conception des rapports sociaux à préserver et, bien entendu, avec l’idée qu’il fallait assurer les intérêt de leurs entreprises et du capitalisme américain. La crainte de l’expansion communiste et le désir d’en limiter les effets ne furent évidemment pas étrangers
à cette philosophie interventionniste.
Ce livre brise l’image d’Épinal du libérateur américain venant mourir sur les plages de Normandie dans un but uniquement philanthropique.
Une contre-histoire de la Deuxième Guerre mondiale qui modifie radicalement notre vision du XXe siècle et offre un nouveau regard sur l’époque actuelle.

Jacques R. Pauwels (né à Gand, Belgique, en 1946) vit depuis 35 ans au Canada. Docteur en sciences politiques et en histoire, il a enseigné ces matières à l’Université de Toronto.

sources : 
http://www.michelcollon.info/A-propos-de-la-capitulation.html   
http://www.mondialisation.ca/a-propos-de-la-capitulation-allemande-en-1945-le-7-8-ou-9-mai/?print=1 
 http://www.aden.be/index.php?aden=le-mythe-de-la-bonne-guerre#mce_temp_url#   

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