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11 décembre 2012

Bastion extérieur Bellenglise de la ligne Hindenburg

milguerres @ 14 h 56 min

 

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 DEVOIR DE MEMOIRE POUR LES AUSTRALIENS
post à leur honneur, car selon quelques recherches effectuées sur divers sites…

leur présence n’est pas évoquée dans plusieurs batailles…
j’ai décidé de publier ces divers évènements pour leur rendre honneur…

Bastion extérieur Bellenglise de la ligne Hindenburg – Canal de St Quentin 18 septembre 1918

source : http://www.ww1westernfront.gov.au/fr/battlefields/hindenburg-outpost-line-bellenglise-1918.html

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Troupes du 45e bataillon (Nouvelle-Galles du Sud) devant l’objectif qu’ils viennent de saisir, le bastion extérieur de la ligne Hindenburg, France, septembre 1918. [AWM E03260]

Pendant le mois d’août et le début du mois de septembre 1918, l’armée allemande du front occidental opérait un retrait suite à une succession d’attaques alliées. À partir du 8 août, les armées de la Force expéditionnaire anglaise avancèrent depuis une ligne située entre Arras au nord et le point de rencontre avec les forces françaises au sud de Villers-Bretonneux. Dès le 2 septembre, les Allemands avaient évacué leurs points forts du coude de la Somme à Mont St Quentin et Péronne et se repliaient vers les anciennes positions de la ligne Hindenburg de mars 1917. Pour les Alliés, l’assaut et la prise de ces défenses représentaient l’étape logique suivante. S’ils réussissaient, ils obligeraient ainsi les Allemands à céder encore davantage du territoire français dont ils s’étaient emparé en 1914, mais la plupart des commandants alliés étaient d’avis que la guerre durerait jusqu’en 1919 et ne prendrait fin que lorsque les forces américaines en Europe se trouveraient au zénith de leur puissance.

Le 18 septembre 1918, les premières et quatrièmes divisions australiennes attaquèrent l’aile avant de la ligne Hindenburg. Celle-ci portait le nom de « bastion extérieur de la ligne Hindenburg ». Cette ligne comprenait d’anciennes tranchées anglaises sur trois lignes que le commandement allemand avait décidé d’incorporer aux défenses de la ligne Hindenburg. Au moyen de tactiques de patrouille agressives nommées « pénétration paisible », les Australiens prirent la première de ces lignes le 11 septembre. La deuxième et la troisième ligne, trop bien défendues pour succomber à ces tactiques, nécessitèrent une attaque de grande envergure. Le cabinet de guerre britannique s’inquiétait des lourdes pertes que l’attaque de la ligne Hindenburg pourrait causer mais le commandant de la Force expéditionnaire anglaise, le maréchal d’Angleterre Sir Douglas Haig, estima que l’attaque des « anciennes lignes britanniques mettrait à l’épreuve le moral de l’armée allemande et aiderait à déterminer s’il était sage d’attaquer la véritable ligne Hindenburg, au-delà. »

Le 18 septembre, la pluie tombait lorsque les forces anglaises et australiennes s’avancèrent à leur position de départ. Le barrage d’artillerie, qui avait débuté à 5 h 20 du matin, était estimé par beaucoup comme étant le plus lourd qu’ils aient connu. Malgré un brouillard dense, l’infanterie attaquante put maintenir sa direction et de nombreux Allemands furent dépassés dans le brouillard et coupés des leurs. Le sergent Maurice Buckley, 13e bataillon (Nouvelle-Galles du Sud) qui tirait une mitrailleuse Lewis de la hanche, se précipita sur deux bastions extérieurs ennemis qui ralentissaient l’avance. Lorsque le commandant du peloton signala un poste allemand doté d’une mitrailleuse de campagne et d’un mortier de tranchée, le sergent Buckley, demandant à sa section de le suivre, attaqua le poste en tirant des jets rapides de sa mitrailleuse Lewis. Il neutralisa un poste de mitrailleuse puis, se déplaçant à travers le terrain sous les tirs des mitrailleuses ennemies, en élimina un autre. Il tira ensuite dans l’entrée d’un abri et captura 30 Allemands qui appartenaient à un quartier général de bataillon allemand. Pour sa bravoure, il fut décoré de la Victoria Cross (Croix de Victoria).

À 8 h 30 du matin, la deuxième phase de l’assaut débuta. Soutenus par un barrage d’artillerie roulant qui comprenait des obus à fumée, mais sans le concours du brouillard qui s’était déjà dissipé, les Australiens attaquèrent les emplacements où les anciennes lignes anglaises et les lignes des bastions extérieurs allemandes étaient proches les unes des autres, atteignant leurs deuxièmes et troisièmes objectifs avant 10 h 30 du matin. Cependant, dans le secteur de la quatrième division, les anciennes lignes anglaises et les lignes des bastions extérieurs des Allemands étaient situées sur des crêtes distantes de 1 500 mètres. Les troupes de l’aile sud traversèrent la vallée ouverte entre les deux mais furent arrêtées par les bastions extérieurs de la ligne Hindenburg elle-même, qui étaient puissamment défendus et protégés par des barbelés denses. À 23 h, avec le concours d’un bref et violent orage et d’un barrage d’artillerie, le 46e bataillon (Victoria) passa au travers des barbelés et saisit son troisième objectif, capturant 550 Allemands. Au même moment, le 14e bataillon (Victoria) se lança dans ces mêmes tranchées depuis une position plus au nord. Les troupes de l’aile nord de la quatrième division avaient fait usage des tranchées prises pour se mettre en position et tirer des grenades, saisissant ainsi leur troisième objectif. Ces succès permirent aux Australiens de gagner les hauteurs donnant sur le village de Bellicourt et le Canal St Quentin. Ils avaient avancé jusqu’aux défenses principales de la ligne Hindenburg.

Le 18 septembre 1918, les Australiens capturèrent 4 300 prisonniers et 76 mitrailleuses avec des pertes de 1 260 hommes. Ils avaient effectué une percée bien plus loin que les forces britanniques sur leurs flancs pour montrer combien les défenses de Hindenburg étaient vulnérables. Cela encouragea les Anglais à continuer et monter une attaque de grande envergure sur ce qu’on considérait jusqu’alors comme la position défensive la plus impressionnante de l’ennemi sur le front occidental. De concert avec les succès français et américains plus au sud, il semblait dorénavant possible que la guerre puisse être achevée avec succès avant l’hiver de 1918-1919.

 

Bastion extérieur Bellenglise de la ligne Hindenburg  fleche-boule8Bellenglise, Monument aux morts de la 4e Division australienne

  • Impossible de les arrêter – Monument aux morts de la 4e Division
  • De sacrés soldats – Bastions extérieurs de la ligne Hindenburg, 18 septembre 1918

fleche-boule8 Récits à voir dans : http://www.ww1westernfront.gov.au/fr/bellenglise/index.html

 

 

 

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extrait de : http://gallica.bnf.fr

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pour une meilleure lecture de cet article, texte traité et transcrit par moi-même:

La PRESSE du 19 SEPT 1918

Les Troupes Franco-Britanniques

à l’assaut de la Ligne Hindenburg

LE DÉVELOPPEMENT DE L’ACTION

extrait de : http://gallica.bnf.fr

De M. W.Beach Thomas, avec l’armée britannique, 18 Septembre.

Un court et violent ouragan d’obus de toutes natures, annonça en matin, à l’aube, la nouvelle phase de la bataille qui débuta le 8 août, par le galop des hommes, des tanks et de la cavalerie.

Beaucoup des m^mes troupes australiennes et anglaises qui brisèrent  alors la ligne allemande et qui, continuellement ont poursuivi et combattu les arrière-gardes, ont donné, ce matin, l’assaut à de très solides forces ennemies, jetées dans la mêlée pour nous tenir à distance de la ligne Hindenburg.

L’assaut

Sous le couvert d’un large barrage d’une douzaine de milles d’étendue, l’assaut se déclencha sur 12 miles et plus en y comprenant les Français. Il s’attaqua à la crête qui se trouve en face de la ligne Hindenburg et la commande.

L’ennemi tenait notre ancienne ligne de front à l’aide d’une certain nombre de nids, qu’il construisait depuis une semaine en deux et et qu’il édifiait et édifiait encore, avec énergie redoublée, depuis un jour ou deux. Sa situation était forte pour les deux rasions suivantes : les tranchées qui la sillonnaient, et le fait d’être placé sur des positions délibérément choisies et scientifiquement dissimulées derrière la ligne la plus achevée que l’on ait jamais vue dans une guerre défensive. Si les positions pouvaient défendre les hommes au lieu que ce soit le contraire, nos chances eussent été bien minces.

Barrage ennemi.

L’ennemie, dans la crainte de perdre ses canons, crainte fort justifiée avait multiplié sans arrêt son canon à tir rapide et longue portée. Il l’utilisa aujourd’hui à un tir de barrage déclenché à une distance de 8 à 10 miles peut-être entre le pièce et l’éclatement des projectiles.

Aussi, les blessés par obus, rares jusqu’ici, 90 pour cent des nôtres l’ayant été par mitrailleuses jusqu’ici, furent-ils en plus grande proportion. Tout le jour, le feu fut violent et sur l’infanterie en marche et sur les lignes d’approche ; mais nos hommes imperturbables, affrontèrent cette résistance pour la refouler.

Nos artilleurs, de l’avis unanime, furent merveilleux. Quelques allemands, dès l’ouverture de notre tir de barrage, accoururent vers nous, se trouvant plus en sécurité de notre côté. La pluie de mit à tomber bientôt, gênant nos aviateurs.La marche devint pénible.

L’attaque se développe

L’attaque s’étendit sans interruption, de Pexières au nord, à Hoinon, au sud, où se fait notre jonction avec les Français, qui livrèrent quelques des combats les plus fougueux de la journée.

Nous avançâmes plus ou moins directement sur le versant des crêtes en face de la ligne Hindenburg, et, à très faible distance de celle –ci, mais, les villages, les voies et la grande différence dans la qualité des troupes firent de cette bataille, une bataille irrégulière. Les tanks s’élancèrent contre des places spéciales, témoignant des préférences pour les ouvrages en briques et en mortier ; mais, ce fut surtout une lutte d’artillerie où la valeur personnelle donnait la victoire.

La coopération française.

A l’extrémité sud, les Français, côte à côte avec une unité anglaise, eurent d’abord à livrer un combat violent. Ils prirent d’assaut, de commun avec les nôtres, le terrain élevé et bien défendu entre Hoinon et Savy. Aujourd’hui ils eurent à affronter un déluge de balles de mitrailleuses parties du bois de Savy, à 2 miles et demi à l’ouest de Saint Quentin, ainsi qu’à l’est et au nord de Hoionon. La résistance fut  vive au sud-est de Le Verguier et au moulin voisin d’où l’on tira 200 prisonniers. Plus au nord, Hargicourt, Ronsoy et Epehy, réputés pour être fortifiés et solidement occupés, donnèrent raison à cette opinion par une défense puissante, quoique vaine, des troupes alpines.

Templeux, Hargicourt, Ronsoy et Pegières furent assaillis directement et, de bonne dans la matinée, ces villages étaient entre nos mains. Epehy constituait une forteresse compliquée. Son cœur se composait de différentes forteresses en morceaux de briques cachant la grande quantité habituelle de mitrailleuses, et la place tint longtemps après que nous eûmes enlevé les lisières et même le terrain à l’est. La canonnade allemande se perpétua, violent, car l’ennemi possède peut-être l’artillerie la plus forte de toutes ses concentrations dans et aux environs de cambrai et de Saint Quentin.

Les prisonniers.

L’ennemi possédait également, une ligne continue de tranchés de grande solidité surtout auprès de Fresnoy, où pendant les jours de mauvais visibilité, il creusait avec l’énergie teutonne. Pourtant, avant la soirée, la 4eme armé avait cueilli 9 000 prisonniers. Villeret est à nous, ainsi que presque tout l’éperon important au devant de Le Verguier, connu sous le nom de ferme de l’Ascension, où la lutte fut chaude.Les Allemands auraient des morts à grand nombre, beaucoup de garnisons s’étant battues jusqu’au dernier.

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l’édition complète du 18 Septembre 1918

18-09-18

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