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10 décembre 2012

Bataille d’Amiens (1918)

milguerres @ 23 h 53 min

 

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 DEVOIR DE MEMOIRE POUR LES AUSTRALIENS
post à leur honneur, car selon quelques recherches effectuées sur divers sites…

leur présence n’est pas évoquée dans plusieurs batailles…
j’ai décidé de publier ces divers évènements pour leur rendre honneur…

 

Bataille d’Amiens 8 août 1918

source : http://www.ww1westernfront.gov.au/fr/battlefields/amiens-8-august-1918.html

wikipedia et http://commons.wikimedia.org

 

Des soldats australiens prennent la pose avec une équipe de chars d’assaut britannique à Lamotte–Warfusée, France, 8 août 1918. [AWM E04922]

Entre la fin mars et la fin juillet 1918, la stratégie de l’armée allemande sur le front occidental était avant tout d’insérer un étau entre les armées anglaises et françaises, puis de détruire les Anglais pour ensuite écraser les Français. Les commandants allemands étaient favorables à cette stratégie car le fait que la Russie se retirait de la guerre fournissait l’occasion de déplacer les divisions allemandes de l’est et les employer à l’ouest. Il fallait mettre cette stratégie en œuvre rapidement, avant que l’accumulation de forces américaines ne signifie que les Alliés deviennent si puissants que l’Allemagne ne pourrait jamais gagner.

L’offensive allemande contre les Anglais débuta le 21 mars et jusqu’au mois de juillet, les Allemands, où qu’ils se trouvent, prirent l’initiative en cherchant à obliger les Français et les Anglais à se battre.

Le 14 juillet 1918, l’armée allemande lança sa dernière grande attaque contre les Français dans la zone de la Marne, à l’est de Paris et des deux côtés de la grande ville de Reims. Les Français avaient anticipé cette stratégie et avaient une emprise légère sur leur ligne de front. Ensuite, lorsque les Allemands avancèrent, ils rencontrèrent de puissantes réserves françaises et furent repoussés. Le 18 juillet, les Français, accompagnés de divisions américaines fraîches, contre-attaquèrent. Cette avance franco-américaine repoussa l’ennemi vers son point principal de ravitaillement ferroviaire. Pris par surprise, les Allemands commencèrent à se replier, une grande offensive contre les Anglais dans les Flandres fut annulée et les renforts envoyés au sud. Ce fut là un tournant du front occidental. La grande offensive allemande avait avorté et ne fut pas reprise. L’initiative revenait maintenant aux Alliés et on décida de monter une grande attaque britannique à l’est de Villers-Bretonneux. On estimait qu’en raison du harcèlement australien constant dans cette zone, le moral des Allemands serait bas et leurs fortifications faibles.

La bataille d’Amiens, qui eut lieu entre le 8 et le 11 août 1918, marqua le début de l’avance anglaise qui culminerait par l’armistice du 11 novembre 1918. Les préparatifs de la bataille comprenaient une sécurité sans précédent afin d’obtenir un effet de surprise maximum. On déplaça secrètement le Corps d’armée canadien vers la région de la Somme et il prit la tête de la moitié sud de la ligne de front australienne. Le Corps d’armée australien était concentré entre les Canadiens et la Somme alors que les Anglais tenaient la ligne au nord du fleuve. Le 8 août, aux petites heures de l’aube, l’infanterie occupa ses positions de rassemblement. Un brouillard épais s’installa et les avions invisibles qui bourdonnaient au-dessus masquèrent le bruit des chars d’assaut destinés à soutenir l’infanterie. Le brouillard était encore dense à 4 h 20 du matin lorsque le barrage d’artillerie ouvrit le feu et que l’avance débuta.

Ces attaques initiales furent menées dans un brouillard épais, l’infanterie et les chars avançant dans ce qu’ils espéraient être la bonne direction. Dès 7 h 30 du matin, on avait saisi le premier objectif ; certains postes allemands furent contournés pour ensuite être attaqués par l’arrière. La plupart de l’artillerie légère allemande fut rapidement envahie et saisie. Dès 8 h 20 du matin, le brouillard commençait à s’estomper et des troupes fraîches reprirent l’avance. Charles Bean, l’historien australien officiel, décrivit la scène en ces termes :

Un peu plus tard, le brouillard s’éclaircit soudain et pendant un instant tous les combattants furent témoins d’une scène étonnante : des centaines de lignes de petites sections colonnes qui avançaient en même temps – les chars d’assaut, les mitrailleuses, une batterie après l’autre, les équipiers les cheveux au vent.

Charles Bean, Anzac to Amiens (L’Anzac à Amiens), Canberra, 1948, p. 471

Lorsque le brouillard se leva, les mitrailleurs allemands ouvrirent le feu sur les chars d’assaut et en mirent beaucoup hors combat, mais l’infanterie australienne continuait à avancer et envahit rapidement la plupart des mitrailleurs. Le dernier objectif de la journée, la majorité de l’ancienne ligne extérieure du système de défense d’Amiens, fut saisi. Les attaques canadiennes et françaises avaient été tout aussi réussies que celles des Australiens et 25 kilomètres de front allemand au sud de la Somme furent balayés en une victoire qui surpassait de loin les succès précédents de l’armée britannique sur le front occidental. Plus de 13 000 Allemands furent faits prisonniers et plus de 200 mitrailleuses prises. Les Français avaient capturé 3 500 prisonniers. À propos du 8 août 1918, le commandant allemand, le Général Eric von Ludendorff écrirait ultérieurement :

[Ce] fut le jour noir de l’armée allemande dans cette guerre… Le 8 août rendit manifeste le déclin de la force de frappe [allemande]… Il fallait terminer la guerre.

Ludendorff, cité par Charles Bean, Anzac to Amiens (L’Anzac à Amiens), Canberra, 1948, p. 473

L’avance continua les jours suivants, et les Australiens prirent Etinehem, Lihons et Proyart. Les victimes australiennes de l’offensive, principalement du 9 au 12 août, s’élevaient à 6 000 tués et blessés.

 

Bataille d'Amiens (1918) fleche-boule8Harbonnières, Heath Cemetery

  • Mille canons tonnent d’une seule voix – la route pour Lamotte-Warfusée
  • Avec beaucoup d’élan et d’habileté – l’avancée sur la vallée de Morcourt
  • La mort déjà empreinte sur le visage – cimetière de Heath Cemetery

fleche-boule8Récits à voir dans :http://www.ww1westernfront.gov.au/fr/heath-cemetery/index.html

 

 

fleche-boule8Bataille d’Amiens (1918)

Source wikipedia

La bataille d’Amiens a lieu du 8 au 12 août 1918, sur le front occidental, en France. Elle fait suite aux victoires allemandes du printemps et de la seconde bataille de la Marne. Les troupes alliées pour la première fois depuis 1918 commencent à prendre l’ascendant sur les troupes allemandes. C’est la première des batailles victorieuses qui vont se succéder rapidement dans ce qui sera plus tard nommé «l’Offensive des Cent-Jours», jusqu’à l’armistice.

Contexte

La signature du traité de Brest-Litovsk avec l’Union soviétique permet aux Allemands de transférer des centaines de milliers d’hommes vers le front occidental. Hindenbourg et Luddendorf prévoient de lancer plusieurs offensives concrétisant cet avantage et le transformer en victoire avant l’arrivée en ligne des troupes américaines. Le 21 mars 1918, l’Empire allemand lance l’opération Michael, la première d’une série d’attaques par lesquelles il se propose de percer les lignes alliées en plusieurs endroits du front occidental.
L’Opération Michael a pour but de couper le front en deux en perçant l’aile droite de la Force expéditionnaire britannique pour repousser ces derniers vers les ports et les troupes françaises vers Paris. Après des succès initiaux, l’offensive s’enlise devant Arras. Un dernier effort est tenté contre la ville d’Amiens, nœud ferroviaire vital, mais l’avance est arrêtée à Villers-Bretonneux le 4 avril par les Australiens appuyés par toues les unités disponibles amenées tant bien que mal1. À l’issue de l’Offensive Marne-Reims, les Allemands ont perdu leur supériorité en effectifs et leurs troupes sont épuisées. Foch, qui commande en chef les troupes alliées, ordonne une contre-offensive qui aboutit à la deuxième bataille de la Marne. Les Allemands, se rendant compte que leur position est intenable, se retirent de la Marne vers le nord. Foch décide alors de faire passer les Alliés à l’offensive2.

Champ de Bataille

Le champ de bataille s’étend de la ville d’Albert à la ville de Montdidier. La 4e armée britannique du général sir Henry Rawlinson est répartie sur 25 km de front, elle est formée de 7 divisions et de 4 division de réserve. Les troupes anglaises se trouvent entre les villes d’Albert et le canal de la Somme reliant Amiens à Péronne. Entre le canal et la ligne de chemin de fer entre Amiens et Roye se trouvent les Australiens du lieutenant-général John Monash et les Canadiens. Au sud de la ligne de chemin de fer se trouve la Ire armée française du général Eugène Debeney, elle est formée de 8 divisions et de 4 divisions de réserve. La IIe armée du général Georg von der Marwitz est déployée entre la ville d’Albert et le canal de la Somme, elle est formée de 10 divisions et de 4 divisions de réserve. Au sud du canal, est placée la XVIIIe armée du général Oskar von Hutier formée de 12 divisions et de 4 divisions de réserve.

Déroulement de la bataille

Le corps expéditionnaire britannique du maréchal sir Douglas Haig dirige l’offensive qui deviendra la bataille d’Amiens. L’attaque est destinée à libérer une large partie de la ligne de chemin de fer entre Paris et Amiens, occupée par les Allemands depuis l’opération Michael, menée au mois de mars.

L’offensive est déclanchée à 4h20 du matin et doit avancer méthodiquement sur un front de 25 km. L’attaque est précédée par un bref barrage et plus de 400 tanks, survolés par de nombreux avions, ouvrent l’avancée des 11 divisions britanniques engagées dans la première phase de l’assaut. Du côté français, les moyens mis en œuvre sont plus faibles, la 1re armée française déclenche une préparation d’artillerie de 45 minutes avant le début de l’attaque.

L’attaque franco-britannique est un énorme succès. Au soir du 8 août, la nouvelle ligne de front passe par les villages de Chipilly, Harbonnières et Beaucourt-en-Santerre soit 12 km plus à l’est. Les troupes françaises quant à elles progressent de 8 km à l’intérieur des ligne allemandes et atteignent les villages de Villers-aux-érables et La-Neuville-Sire-Bernard. Le comportement de l’armée allemande est inquiétant, certaines unités en première ligne ont simplement fui les combats sans opposer beaucoup de résistance, d’autres, quelque 15 000 soldats, se sont rapidement rendus et 2000 pièces d’artillerie ont été capturées. Le lendemain, de nombreux autres soldats allemands sont faits prisonniers. Quand la nouvelle parvient au général Ludendorff, chef d’état major général adjoint, il qualifie le 8 août de «jour noir de l’armée allemande».

Le 10 août, la bataille d’Amiens évolue vers le sud du saillant tenu par les Allemands. La Ire armée française se dirige sur Montdidier, elle force les Allemands à abandonner la ville et permet la réouverture de la ligne ferrée Amiens-Paris.

Bilan

Les résultats de la bataille d’Amiens du 8 août sont les importants depuis le début de la guerre pour l’armée britannique. À partir du 12 août, la résistance allemande se fait de plus en plus forte, la première phase de l’offensive arrive à son terme. Cependant, la défaite allemande est nette. Les pertes allemandes s’élèvent à 40 000 hommes tués, blessés et 33 000 prisonniers. Les pertes françaises et britanniques totalisent 46 000 soldats

bataille-damiens-wiki-1

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:8th_August_1918_%28Will_Longstaff%29.jpg

Description
English: 8th August, 1918 (oil-on-linen, 107 cm x 274 cm, 1918-1919) by Will Longstaff, Australian official war artist. Depicts a scene during the Battle of Amiens. The view is towards the west, looking back towards Amiens. A column of German prisoners of war being led into captivity. Meanwhile horse-drawn artillery are advancing to the east.
Date     1918-1919

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http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Battle_of_Amiens_Hundred_Days_Offensive.jpg?uselang=fr

Description 
Battle of Amiens from the Hundred Days Offensive in World War One.
Author/Source 
The Department of History, United States Military Academy (cropped from this image)
bataille-damiens-wiki-3
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Capturedgermanartillery.JPG?uselang=fr
Description     A German M96nA artillery piece, captured by Australian troops on August 8, 1918, during the Battle of Amiens (the plaque should properly read « Warfusée », not « Warfuse »). Currently on display at a war veterans’ home in Collaroy Plateau, Sydney, Australia.
Date
Source     Photographed by DO’Neil
Auteur     User DO’Neil on en.wikipedia
bataille-damiens-wiki-4
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Caron_-_AMIENS_bombard%C3%A9_-_La_rue_Fran%C3%A7ois-Delavigne.JPG?uselang=fr
Description
Français : Carte postale ancienne éditée par Léon Caron :
AMIENS BOMBARDÉ – La rue François Delavigne
Date     1914-1920
Source     Collection personnelle
Auteur     Scanné par Claude_villetaneuse
bataille-damiens-wiki-5-300x223
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Eisenbahngeschuetz_Bruno.jpg?uselang=fr
Description
English: A camouflaged 28 cm German railway gun reputedly known to its German crew as Bruno. The barrel was originally designed as a naval gun but was converted in 1917 for use as a railway gun. It was built by Fr Krupp of Essen and weighed 188 tonnes. The weight of a projectile was 302 kilograms. It was captured by Australian troops from 31st Battalion on 8 August 1918 at Harbonnieres near Amiens, France and was generally known thereafter as the Amiens Gun. After the First World War, the railway gun was shipped to Australia and it was stored on a siding at the Canberra railway station. During the Second World War the barrel, bogies and roof section were removed and the carriage was taken to the Proof and Experimental Establishment at Port Wakefield, SA, as a test bed for large calibre naval guns. The bogies were taken to Bandiana military base near Albury, NSW. The carriage and bogies were scrapped and disposed of during the 1960s. The barrel and roof section are all that remain, and these are now part of the National Collection held by the Australian War Memorial. The man standing in front of the railway gun, is the father of the donor of this image, Mr Brown senior.
Deutsch: In der Schlacht von Ameins 1918 erbeutetes deutsches Eisenbahngeschütz « Bruno ». Aufgenommen in Australien am Bahnhof von Canberra, wo es ausgestellt war.
Date     ca. 1930s – 1940s
Source     http://cas.awm.gov.au/item/P05327.001
Auteur     Sammlung Mr Brown senior.
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