Conférence de Casablanca aussi appelée Conférence d’Anfa
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Chronologie de la Seconde Guerre mondiale
Conférence de Casablanca aussi appelée Conférence d’Anfa
1943 : Hôtel Anfa, Casablanca
Le 14 janvier 1943, le président américain Franklin Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill invitent Joseph Staline et les généraux français Henri Giraud et Charles de Gaulle à se réunir à l’hôtel d’Anfa. Sans surprise, Staline refuse. Quant à Giraud, il accoure sans hésitation. De Gaulle, lui, émet des réserves. Il n’est pas en très bon terme avec Giraud. Mais Roosevelt et Churchill ont bien l’intention de réconcilier les généraux français en plus de prendre des décisions à propos de l’invasion de la Sicile et du reste de l’Italie, et de l’aide à apporter à l’URSS.
A cette époque, le général de Gaulle préside le Comité national français de Londres, organe dirigeante de la France libre. Au rendez-vous Casablancais, de Gaulle commence par refuser de s’y rendre. Cette décision embarrasse Churchill qui n’a pas envie de contrarier Roosevelt. Churchill fait alors pression sur de Gaulle en le menaçant de paralyser ses activités en Grande-Bretagne où le général est en liaison permanente avec la résistance française. Il promet également de ne reconnaître qu’Henri Giraud comme chef de la résistance.
Giraud – de Gaulle, un combat sempiternelle
Au pied du mur, de Gaulle, qui ne fait pas l’unanimité auprès de Roosevelt et de Churchill à la différence de Giraud, fini par accepter d’aller à Casablanca. Et pour le motiver davantage, Churchill lance à de Gaule : « Mong Général, si vous m’obstaclerez, je vous liquiderai ! ». L’ambiance est plus que tendue. De Gaulle rencontre Giraud et les deux hommes se serrent la main, pour faire plaisir à Roosevelt. Une poignée de main tellement furtive que les deux généraux durent répéter à plusieurs reprises pour que les photographes aient le temps de capter l’instant.
Les Généraux Henri Giraud et Charles de Gaulle
Une image rapidement balayée par une nouvelle querelle. De Gaulle s’indigne contre la décision de Giraud qui a accepté que la garde de la conférence ait été confiée à des troupes exclusivement américaines. Le général de Gaulle remporte cette nouvelle bataille et obtient qu’un détachement français de l’armée d’Afrique leur soit associé, avant de commencer tout débat.
La Conférence de Casablanca, aussi appelée Conférence d’Anfa, touche à sa fin. De Gaulle rentre à Londres et essuie sur son passage quelques critiques de Churchill. Lors d’une conversation avec Lord Moran, le Premier ministre britannique aurait déclarait, en parlant de de Gaulle : « Son pays a abandonné la lutte, lui-même n’est qu’un réfugié, et si nous lui retirons notre appui, c’est un homme fini. Eh bien, regardez-le ! Non mais regardez-le ! On croirait Staline avec deux cents divisions derrière lui. »
Les décisions prises lors de la conférence seront communiquées, le 12 février 1943, par Roosevelt en personne à l’occasion d’un discours radiodiffusé. Les conférences du Caire, de Téhéran, de Yalta et de Potsdam emboiteront le pas à celle d’Anfa.
Les accords conclus lors de la conférence de Casablanca :
• Accord pour maintenir l’aide à l’Union soviétique.
• Décision d’envahir la Sicile, puis l’Italie, dès la fin des combats en Tunisie.
• Direction conjointe par Giraud et de Gaulle de l’ensemble des forces françaises en guerre. (Il semble qu’à cet effet aient été demandées à Giraud la libération des chefs de la résistance, arrêtés sur son ordre le 30 décembre 1942, et une certaine libéralisation de son régime).
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mais, ce qui est évoqué, serait-il en rapport avec cette conférence ?
Journal des débats politiques et littéraires
1943/05/17 (Numéro 1028).
Source http://www.afrik.com/conference-de-casablanca-1943-le-maroc-au-centre-du-monde wikipedia youtube
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