De Ypres à Givenchy
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De Ypres à Givenchy
http://www.veterans.gc.ca/fra/histoire/premiereguerre/canada/chapitre5
http://www.veterans.gc.ca/fra/histoire/premiereguerre/canada/chapitre6
Au cours des trois années suivantes, les Alliés déclenchent onze offensives de grande envergure contre les Allemands sur le front occidental.
L’idée de base est toujours la même : percer les défenses ennemies et forcer les Allemands à rendre les armes.
Le grand avantage de la guerre de tranchées dans les premières années de la guerre réside dans la défensive.
Les généraux, tant chez les alliés que chez l’ennemi, n’avaient pas d’autre choix alors que d’attaquer de front dans l’espoir de traverser les lignes principales de défense et ouvrir d’autres percées pour obliger l’ennemi à abandonner ses positions. Au-delà des systèmes de tranchées, la guerre des manœuvres pouvait recommencer.
À cette période de la guerre, les troupes sont nombreuses, mais il manque d’artillerie et d’obus du bon calibre.
Les années 1914 à 1916 opposent principalement les troupes aux lignes de défense; les années subséquentes, les troupes affrontent les mitrailleuses, particulièrement de vastes bataillons d’artillerie bien commandés. Les listes des blessés s’allongent à un rythme alarmant.
Comme les Allemands attaquent en général depuis des positions de défensive, les alliés du front de l’ouest peuvent soit ne rien faire et laisser les Allemands occuper des secteurs de la France et de la Belgique qui ont une importance vitale sur le plan économique, soit attaquer et tenter de les déloger.
La première solution comporte aussi le risque que l’Allemagne concentre ses opérations sur le front russe, mette les troupes hors de combat et concentre ensuite toutes ses ressources sur les armées du front occidental.
Aussi, pour les deux premières années de la guerre, la France en particulier, avec sa vaste armée de conscrits, lance attaque après attaque contre les lignes allemandes. Pendant qu’un camp élabore de nouvelles méthodes pour prendre l’ennemi d’assaut, l’autre, conçoit de nouvelles techniques de défensive.
La clé réside dans une vaste expansion de l’artillerie, de meilleures communications de renseignements et la souplesse des opérations.
voir également : Le major Talbot Papineau et le carnage de Festubert
Après la bataille d’Ypres, la 1re Division canadienne, dont les pertes ont été comblées par des hommes de la brigade de cavalerie qui s’étaient portés volontaires, descend plus au sud pour participer aux offensives que les Alliés ont déjà déclenchées.
Pendant que les Britanniques organisent des attaques de diversion en Flandre française, les Français lancent une attaque en Artois qui a un certain succès. Bien que les Britanniques ne réussissent qu’en partie à exploiter la situation à Neuve-Chapelle et que leur assaut contre la crête d’Aubers soit repoussé aux prix de grosses pertes, l’offensive se poursuit, surtout pour soutenir les opérations françaises au sud et les troupes canadiennes qui se battent à Festubert en mai 1915, et à Givenchy en juin. Comme à la triste habitude, on les envoie attaquer de front des positions ennemies solidement défendues et, quoique les troupes canadiennes atteignent en partie leurs objectifs, les gains sont négligeables et les pertes énormes.
Les combats coûtent au Canada 2 468 pertes à Festubert, et 400 à Givenchy.
Festubert May 16th – 18th 1915
Givenchy
The Duck’s Bill crater in 1919, Library and Archives Canada.
http://swveterans.blogspot.com/2011/04/1st-battalion-and-battle-of-givenchy.html
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