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25 novembre 2012

Exécuté sur son brancard !

milguerres @ 23 h 03 min

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Exécuté sur son brancard !

Le soldat Chapelant, fusillé en 1914 et réhabilité en 2012

Le jour n’est pas encore levé en ce matin du 7 octobre 1914, quand l’artillerie allemande fait feu sur la section de mitrailleuses que commande le sous-lieutenant Chapelant, âgé de 23 ans, près de la petite commune de Roye (Somme). Des hommes sont tués, la panique est générale. Chapelant, sera-t-il dit, décide alors de se rendre, agite un mouchoir blanc pour inciter ses hommes à en faire autant, et reçoit une balle dans la jambe, avant d’être secouru par des brancardiers. Condamné à mort, il est fusillé sur son brancard quatre jours plus tard pour « capitulation en rase campagne ».

Quatre-vingt-dix-huit ans plus tard, le nom de Chapelant réapparaît à la faveur d’une décision du ministre délégué aux anciens combattants, Kader Arif, de lui attribuer la mention « Mort pour la France ». L’annonce a été faite vendredi 9 novembre, à l’avant-veille de la commémoration de l’armistice de 1918.

Le choix de Chapelant n’est pas fortuit. Des quelque 650 soldats français fusillés en 1914-18 après avoir été condamnés par des conseils de guerre pour désertion, mutinerie, refus d’obéissance ou crime de droit commun, il est en effet l’un des plus célèbres, et ce pour deux raisons. La première est qu’il fut l’un des rares officiers à avoir été passés par les armes. La seconde est que les circonstances de sa mort – une exécution sur un brancard – ont durablement marqué les esprits : l’histoire de Chapelant inspira ainsi Humphrey Cobb pour son roman Les Sentiers de la gloire, paru en 1935 et adapté au cinéma par Stanley Kubrick en 1957.

« UNE QUESTION DOULOUREUSE »

Pour ces deux raisons, le combat pour la réhabilitation de Chapelant est devenu, dans l’entre-deux-guerres, une véritable cause pour une partie de la gauche. Des dizaines d’articles lui furent consacrés, notamment par le philosophe Alain. Sa tombe fut régulièrement fleurie par l’Union des mutilés et anciens combattants, qui y apposa une plaque de marbre en hommage à ce « martyr des conseils de guerre ». Et en 1935, quand la Cour spéciale de justice militaire créée trois ans plus tôt se sépara, un comité pour la réhabilitation de Chapelant se constitua : celui-ci n’avait pas fait partie des 22 fusillés acquittés par la Cour, qui avait examiné au total une soixantaine de dossiers, comme le rappelle l’historien Nicolas Offenstadt dans l’étude de référence sur le sujet (Les Fusillés de la Grande Guerre, éd. Odile Jacob, 2009).

La décision prise aujourd’hui par l’Etat est-elle annonciatrice d’une réhabilitation plus générale ? « A la veille du 11-Novembre, il était important qu’il y ait un geste fort », explique au Monde Kader Arif. Mais, « conscient qu’il s’agit d’une question douloureuse » – on se souvient de la polémique suscitée au sein d’une partie de la droite par les propos de Lionel Jospin plaidant en 1998 pour une « réintégration dans la mémoire collective » des mutins de 1914-18, dix ans avant que Nicolas Sarkozy ne dise à peu près la même chose –, le ministre ne souhaite pas en dire plus. Réexamen des dossiers au cas par cas ? Réhabilitation générale ? « Il faut débattre de ce qui est possible de faire. Je m’appuierai notamment sur ce que disent les historiens », assure-t-il.

SOURCE : http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/10/le-soldat-chapelant-fusille-en-1914-et-rehabilite-en-2012_1788794_3224.html

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Biographie
source : Wikipedia

Engagé volontaire au 99e RI le 4 juin 1909, il y est nommé caporal le 5 octobre 1909 puis sergent le 28 septembre 1910. Rengagé le 15 décembre 1911 au 98e RI de Roanne, il est chef de la 3e section de mitrailleuses lors du déclenchement de la première guerre mondiale, promu au feu au grade de sous-lieutenant à titre temporaire.

Le 7 octobre 1914, après sept jours et sept nuits de combats et de bombardements ininterrompus autour de Beuvraignes (Somme), il est capturé avec une poignée de survivants après s’être rendu. Blessé à une jambe, il réussit cependant à s’échapper et à regagner les lignes françaises deux jours plus tard, dans un état d’épuisement facile à imaginer. Pourtant, le lieutenant-colonel Didier, son chef de corps, le fait traduire devant un « conseil de guerre spécial » qui le condamne à mort pour « capitulation en rase campagne ». Le 11 octobre 1914,Chapelant est fusillé dans la cour du château des Loges, attaché à son brancard dressé contre un pommier. (voir article ci-dessous : Réhabilitez le lieutenant Chapelant fusillé pour l’exemple en 1914)

 

 

 

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