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21 décembre 2012

Formation du Corps canadien

milguerres @ 21 h 40 min

 

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Entrée en Guerre du Canada

Les Canadiens à Ypres

De Ypres à Givenchy

Derrière les lignes : Les Dumbells

La cote 70 et la bataille de Lens

La troisième bataille d’Ypres et de Passchendaele

324 Chars à la Bataille de Cambrai

L’offensive allemande (1918)

Les cent jours du Canada

La guerre dans les airs

La guerre sur la mer

D’autres campagnes

Après l’Armistice


 

Formation du Corps canadien
http://www.veterans.gc.ca/fra/histoire/premiereguerre/canada/chapitre7

Entre temps, au Canada, l’enthousiasme ne tombait pas, même si la liste des pertes s’allongeait.
Un second contingent s’embarqua pour l’Angleterre au printemps 1915 et donna naissance à la 2e Division canadienne.
Après avoir passé un certain temps à s’entraîner en Angleterre, il passa en septembre en France pour y rejoindre la 1re Division.
À la demande des autorités canadiennes qui s’étaient toujours opposées à tout fractionnement des troupes dépêchées, on forma avec les deux divisions le Corps canadien, qui fut placé sous le commandement du lieutenant-général E.A.H. Alderson; major-général R.E.W. Turner assuma le commandement de la 2e division et major-général Arthur Currie celui de la 1re.

Le Corps canadien prit alors position sur la portion de front s’étendant de Saint-Eloi au Bois de Ploegsteert, où il passa un lugubre hiver. Comme il pleuvait régulièrement, les tranchées se remplissaient et les hommes pataugeaient constamment dans l’eau boueuse. Outre l’ennemi, il y avait d’autres maux à combattre : « pieds de tranchée » (infections), rhumes, grippes et puces.
On leur adjoignit par la suite le Princess Patricia’s Canadian Light Infantry, qui avait servi un an auprès de la 27e Division britannique, et le Royal Canadian Regiment, qui avait servi comme garnison aux Bermudes.
En décembre, on forma la 3 e Division canadienne qui fut placée sous le commandement du major-général M.S. Mercer.

 

 

Formation du Corps canadien fleche14

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Commandement du Corps Canadien en 1918
source wikipedia

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Princess Patricia’s Canadian Light Infantry

Création du régiment et Première Guerre mondiale (1914-1918)
source Wikipedia
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Insigne du PPCLI

À l’aube de la Première Guerre mondiale, alors que les forces militaires canadiennes manquent d’unités régulières, le capitaine Andrew Hamilton Gault crée le Patricia’s. Hamilton Gault offre 100 000 $ (environ 2 millions en dollars de 2006) pour financer et équiper un bataillon afin de contribuer à l’effort de guerre canadien d’outre-mer.
Le gouvernement accepte son offre provisoirement le 6 août 1914, puis l’autorise officiellement le 10 août 1914 et le ministère de la Milice et de la Défense fournit le reste des coûts pour équiper le bataillon.
La charte du régiment est signée le 10 août et le gouverneur général du Canada, Arthur William, duc de Connaught et Strathearn, approuve l’existence du régiment.

Le lieutenant-colonel Francis Farquhar joue un rôle instrumental dans la création du régiment en assistant Hamilton Gault. Farquhar, alors secrétaire militaire auprès du gouverneur général, demande au duc la permission de nommer le régiment d’après sa fille, la princesse Patricia de Connaught. Elle est enchantée d’accepter cet honneur et le « Princess Patricia’s » fut créé.
L’ajout de « Light Infantry » dans le nom du bataillon vient du fait que le capitaine Gault qui avait servi lors de la Seconde Guerre des Boers aime l’impression de « force irrégulière » que cela crée.

La mobilisation débute le 11 août 1914. Huit jours plus tard, l’effectif est complété surtout grâce aux anciens militaires qui décident de rejoindre le régiment. En effet, des 1 098 militaires formant le régiment, 1 049 ont déjà servi en Afrique du Sud ou dans la British Army. Le lieutenant-colonel Francis D. Farquhar, DSO, devient le premier commandant du bataillon.
La première parade formelle est menée le 23 août 1914 au parc Lansdowne à Ottawa durant laquelle la princesse Patricia présente les couleurs du régiment. En effet, la princesse Patricia, colonel-en-chef du régiment, crée à la main les couleurs du régiment qui seront connues sous le nom de « Ric-A-Dam-Doo », gaélique pour « étoffe de ta mère ».

Étant donné son activation durant des pénuries dues à la guerre, le régiment est équipé avec des armes d’origine variée. Les soldats utilisent la carabine .303 Ross alors que les officiers, les mitrailleurs et les adjudants utilisent le Colt M1911.

Le régiment quitte Ottawa le 28 août et embarque à Montréal à bord du Megantic. Cependant, à cause des hostilités dans l’océan Atlantique, le régiment doit débarquer à Lévis. Il en profite pour effectuer de l’entraînement et s’embarque finalement le 27 septembre à Québec à bord du Royal George (en) en direction de l’Angleterre .

Dès son arrivée en Angleterre le 18 octobre, le régiment est cantonné au Bustard Camp, littéralement le « camp de l’outarde », sur le Salisbury Plain (en) (« plateau de Salisbury »), près de Stonehenge.
Le 16 novembre, il joint la 27e Division britannique au sein de la 80e brigade expéditionnaire à Winchester.
Le 20 décembre, le régiment quitte le camp pour le port de Southampton avec le reste de la brigade et embarque sur un navire pour la France où il arrive le jour suivant. À cette date, le PPCLI est la première et la seule unité d’infanterie canadienne dans le théâtre d’opérations ; en effet, seul le 1st Canadian Medical Corps y était déjà avant lui.

Le 6 janvier 1915, les Patricias prennent place dans les tranchées à un endroit connu des soldats anglophones sous le nom de « Dickibush ». Le PPCLI sert durant un an avec la 80e Brigade avant de rejoindre la nouvelle 3e Division canadienne au sein de la 7e Brigade le 22 décembre 1915. Le régiment a entre autres pris part à la bataille de la crête de Vimy le 9 avril 1917. La 4e compagnie du PPCLI entre à Mons avec d’autres troupes canadiennes tôt le 11 novembre 1918 avant que l’armistice prenne effet à 11 h 00.

Au cours de la bataille de Passchendaele, le lieutenant Hugh McKenzie et le sergent George Harry Mullin gagnent tous deux la croix de Victoria, la plus haute récompense du Commonwealth. Le sergent Robert Spall gagne la troisième croix de Victoria du régiment à Parvillers les 12 et 13 août 1917.

Le 8 janvier 1915, le lance caporal (en) Norman Fry et le lance-caporal Henry George Bellinger sont les premiers soldats du PPCLI à mourir en action pendant la Première Guerre mondiale. Le dernier à mourir en action est sûrement le caporal Percy Wainwright Carleton le 10 novembre 1918.
Au total, 1 272 militaires du PPCLI firent le sacrifice de leur vie et 82 furent capturés au cours de la Première Guerre mondiale.

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La princesse Patricia de Connaught
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La princesse Patricia inspectant le PPCLI en 1919

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Archives of Ontario, Canadian Expeditionary Force albums, C224-0-0-9-32, I0004791.jpg

SITE OFFICIEL : http://www.ppcli.com/

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The Royal Canadian Regiment

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Regimental cypher of The Royal Canadian Regiment

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Cap badge of The Royal Canadian Regiment

Dès le début de la Première Guerre mondiale, le commandant des troupes du RCR principalement concentrées à Halifax se porte volontaire pour déployer en Europe. Cependant, pour des raisons politiques, il reçoit plutôt des devoirs de garnison aux Bermudes du 14 septembre 1914 au 12 août 1915. Finalement, le RCR est déployé outremers le 26 août 1915. Il s’entraîne pendant huit semaines au camp Shorncliffe en Angleterre. Le RCR est envoyé en France dans les tranchées de Ploegsteert en tant que composante du Corps canadien.

Lors de la formation de la 3e Division canadienne en octobre 1915, le RCR devient une composante de la 7e Brigade d’infanterie canadienne surnommée la Shiny 7th Brigade, littéralement la « 7e Brigade brillante », en se joignant au Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI) et aux 42e et 49e bataillons de la Force expéditionnaire canadienne. À la fin de la guerre en 1918, le RCR fut le premier des troupes alliées à entrer dans la ville de Mons en Belgique depuis la retraite des troupes britanniques en 191410. Le 27 octobre 1918, le lieutenant Milton F. Gregg reçoit la Croix de Victoria, la plus haute distinction du Commonwealth, pour ses actes de bravoure et ses initiatives durant les opérations près de Cambrai en France du 27 septembre au 1er octobre de la même année.

En somme, le régiment reçoit vingt-deux honneurs de batailles pour ses actions au cours de la Première Guerre mondiale dont dix seront inscrites sur ses couleurs. Ceux-ci inclus : mont Sorrel et Somme (1916) ; Flers-Courcelette, Hauteurs de l’Ancre, Arras, Vimy, Côte 70 et Ypres (1917) ; Passchendaele, Amiens et Scarpe (1918) ; Ligne Hindenburg, Canal du Nord, Poursuite de Mons et France et Flandres (1914-1918)19.

Durant l’Entre-deux-guerres, de 1919 à 1939, le RCR retourne à son rôle d’entraîner la milice dans ses garnisons de London en Ontario, de Halifax en Nouvelle-Écosse, de Toronto en Ontario et de Montréal au Québec.

SITE OFFICIEL : http://www.theroyalcanadianregiment.ca/

sources :
textes:
http://www.veterans.gc.ca/fra/histoire/premiereguerre/canada/chapitre7
Wikipedia
Images :
Wikipedia
http://www3.nfb.ca/enclasse/ww1/en/searchvisionerimage.php?search_in=images&q=&id_film=&act=tout&id_doc=591734
http://www.celebratecanada.info/PPCLI.htm

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