L’alliance franco-américaine et la guerre d’Indochine, laboratoire d’une rupture François David
Les « après toujours » des guerres
L’alliance franco-américaine et la guerre d’Indochine, laboratoire d’une rupture
François David
p. 77-87
Résumé
En 1953, l’Administration Eisenhower accepte de financer la guerre menée par la France en Indochine. En 1954, après la défaite de Diên Biên Phu et surtout le rejet de la CED, le gouvernement américain estime qu’il doit réduire autant que possible la capacité de nuisance de la France. Telle est la conséquence des nombreuses déceptions infligées aux autorités américaines par les Français. En dépit de leurs promesses, les cabinets Mayer et Laniel n’ont jamais eu l’intention de reconquérir l’Indochine. Alors que dans le même temps, ils n’ont cessé de demander une aide financière. De la même manière, le gouvernement français n’a jamais tenu compte des avis pertinents de l’état-major américain concernant notamment l’incorporation des bombardiers B 26 à l’armée de l’Air. Bombardiers qui devaient tant manquer à Diên Biên Phu. Le lendemain de la défaite, le président Eisenhower ne tarde pas à remettre en cause les capacités des militaires français face aux menaces de la guerre froide. Aussi, ce qui aurait pu constituer une entente stratégique entre la France et les États-Unis a abouti au renouveau de la « special relationship » anglo-américaine et à la diminution de l’influence de la France à l’OTAN.
Plan
Pourquoi pas l’Indochine ? Des objectifs franco-américains très divers
La méthode de l’administration Eisenhower : tout régler en deux ans
L’Amérique montre la voie : les conseils politico-militaires à la France
Les accrocs à l’alliance franco-américaine
Bilan
Alliance et volonté de puissance, les années de la dernière chance
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