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24 janvier 2013

La bataille des frontières (1er au 5 septembre 1939)

milguerres @ 0 h 56 min

Pologne

La bataille des frontières (1er au 5 septembre 1939)

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Le Temps 1939/09/06 (Numéro 28481)
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L’invasion de la Pologne était programmée pour le 26 août à 4h30 mais Hitler la repousse pour des raisons inconnues.
C’est le 1er septembre 1939 à 4h30 qu’est finalement programmée l’attaque. Le prétexte allemand pour l’invasion est l’attaque d’un poste de radio à Gleiwitz.

Le plan pour cette opération était le suivant : des membres du Sicherheitsdienst (SD) menés par Alfred Naujocks devaient prendre possession du poste émetteur radio, émettre un message hostile a l’Allemagne, puis abattre des prisonniers de droit commun drogués et déguisés en soldats polonais, comme preuve de la présence polonaise.

Hitler pouvait ensuite s’insurger de cet « affront » de la Pologne et déclencher l’invasion.
Cependant la machination est mal exécutée et l’information destinée à être envoyée au monde entier ne sera connue que par peu de personnes.
C’est à 4h45 que l’Allemagne, aidée par son alliée, la Slovaquie, qui, alléchée par la promesse d’annexion territoriale, constitue une base opérationnelle essentielle, commence l’invasion de la Pologne, et donc la Seconde Guerre mondiale.

L’attaque se fait sur toute l’étendue du front mais surtout à Dantzig. C’est au large de cette ville que le cuirassé Schleswig-Holstein va déclencher les hostilités en bombardant la position polonaise de la Westerplatte qui est défendue par 182 hommes. Malgré la faiblesse de ses effectifs et le bombardement du navire allemand, la position tiendra jusqu’au 7 septembre, succombant au bout d’un treizième assaut.

Notons la présence des forces navales françaises exécutant leur mission de reconnaissance.Les mouvements se déroulent normalement pour l’ensemble des forces terrestres, maritimes et aériennes. La flotte britannique est active sur toutes les mers sans aucune opération à signaler. Le 4 septembre, La Royal Air Force effectue un vol au dessus des territoirs de l’Allemagne du Nord et de l’Ouest, sans avoir été interceptés, lançant plus de six millions d’exemplaires d’une proclamation adressée au peuple allemand. Elle effectuera le lendemain, le 5 septembre une attaque sur des navires de la flotte allemande à Wilhelmshafen et Brunsbuttel, à l’entrèe du Canal de Kiel , un navire de guerre dans la rade de Schilling, au large de Wilhelmshafen par plusieurs bombes, contre un navire de guerre ancré prés de la jetée, causant de gros dégâts. Cette opération, dans de mauvaises conditions atmosphériques, entraîne quelques pertes au niveau de la RAF

L’assaut allemand a pour but principal la prise du corridor de Dantzig. L’attaque est menée par la 3e division blindée venant de Poméranie qui passe la frontière. Le soir du 1er septembre, la division se trouve à 20 km de Swiekatowo sur la Vistule. Mais la 2e division d’infanterie motorisée censée protéger le flanc gauche des blindées reste bloquée dans le réseau de barbelés polonais et subit une offensive menée par le 18e régiment de lanciers polonais. La division allemande, contrainte au repli, doit demander l’aide des blindés.

Le lendemain malgré une offensive polonaise, les Allemands ont atteint la Vistule. De plus, le 19e corps d’armée de Guderian vient de recevoir l’aide de la 23e division d’infanterie ce qui lui permet de repousser les Polonais au nord. Ces derniers tenteront vainement de percer.

Le bilan de ces premiers jours est catastrophique pour les Polonais. L’armée de Pomorze a subi de lourdes pertes, notamment la 9e division d’infanterie. Les autres unités ont réussi tant bien que mal à se replier sur la rive gauche de la Vistule et notamment à Bydgoszcz. Cette ville conserve encore une forte minorité allemande. Lors du repli de l’armée polonaise, les civils d’origine allemande se mettent à tirer sur les Polonais qui réagissent et tuent 233 civils en ayant perdu 238 soldats. Durant toute la campagne polonaise, entre 3 000 et 10 000 civils allemands sont tués ; les SS, en représailles, font subir de dures exactions aux civils polonais.
Le 3 septembre, la 3e armée allemande basée en Prusse-Orientale lance ses divisions à l’assaut des forces polonaises. Le lendemain, l’armée fera sa jonction avec les troupes venant de Poméranie. Néanmoins, les Polonais durant leur retraite réussiront à faire sauter les ponts sur la Vistule.

Pendant ce temps, le 1er corps d’armée venant de Prusse-Orientale attaque en direction du sud et forme une des deux tenailles qui doit se refermer sur Varsovie. En face des Allemands se trouve l’armée de Modlin. La frontière est protégée par des bunkers et le premier assaut allemand échoue, malgré l’aide de la Luftwaffe, avec de lourdes pertes, tant en chars (72 Panzer mis hors de combat) qu’en infanterie. Cependant, les Allemands contournent les positions polonaises à l’est et, après trois jours d’une dure résistance, les 8e et 20e divisions d’infanterie polonaises sont obligées de battre en retraite sous une forte pression allemande, notamment de la 12e division d’infanterie. Le 6 septembre, les Polonais font sauter les ponts de Plock sur la Vistule.
Les Polonais doivent aussi faire face à une forte pression allemande au sud. La 14e armée du général List, fortement dotée en troupes de montagne, doit attaquer à travers les Carpates. Après trois jours d’âpres combats, les Allemands percent les défenses polonaises et se dirigent ainsi droit vers Cracovie.

Pendant ce temps, une bataille navale s’engage au large des côtes polonaises. Bien que les trois meilleurs destroyers ont pu gagner le Royaume-Uni, la Pologne dispose encore de sous-marins, qui tentent vainement, le 2 septembre, d’endommager le Schleswig-Holstein, ainsi que des destroyers allemands. Mais, le 1er septembre, la Luftwaffe coule le torpilleur polonais Mazur, le premier navire coulé de la Seconde Guerre mondiale. Le 3 septembre, les dragueurs de mines Gryf et Wicher (en) sont eux aussi coulés. Peu après, les principaux navires allemands sont transférés en mer du Nord pour parer à la menace britannique. Les combats se déroulent donc sur terre avec la tentative allemande de s’emparer de Gdynia. La garnison n’a plus aucune chance de s’échapper, mais elle n’est pas prête à capituler sans combattre. Les Allemands progressent lentement et ils doivent attendre le 10 septembre pour couper la ligne de communication entre Gdynia et la presqu’île de Hel, remplie de défenseurs polonais. La ville portuaire polonaise continue néanmoins sa résistance menée par l’amiral Unrug, aidée par l’artillerie de la presqu’île de Hel. Le 19 septembre avec l’aide du bombardement du Schleswig-Holtstein, les forces allemandes s’emparent du port, mais Unrug s’est replié par bateau sur la presqu’île de Hel, dont il a dynamité l’accès (une langue de terre) et où il s’est retranché avec 2 000 hommes. Les Polonais sont ainsi prêts à résister autant qu’il le faudra et les Allemands doivent faire appel au Schleswig-Holstein et au Schlesien pour pilonner les défenseurs. Malgré cela, la garnison tient toujours et, le 27 septembre, le Schleswig-Holstein doit se replier, touché. Finalement, Unrug n’accepte de capituler que le 1er octobre.

Dans le même temps, l’armée allemande continue sa progression vers Varsovie, en concentrant ses efforts sur Częstochowa, avec le 15e et le 16e corps d’armée. Très vite, l’assaut allemand s’approche de la ville sainte polonaise et la 7e division d’infanterie qui la défend doit se replier en raison du risque d’encerclement. Enfin pour compliquer encore les affaires polonaises, les Allemands ont aussi frappé aux alentours de Breslau et menacent donc l’armée de Lodz, qui ne peut stopper l’ennemi malgré sa forte résistance. Au soir du 3 septembre, seule l’armée de Poznan n’a pas été attaquée. Son chef demande l’autorisation d’attaquer le flanc de la 8e armée, mais le haut-commandement refuse et lui ordonne de se replier entre Konin et Koło. Ainsi, le 5 septembre, la bataille des frontières est finie. Les forces allemandes ont presque partout enfoncé le front des Polonais, mais ces derniers ne se sont fait encercler qu’au nord. Le généralissime polonais espère encore une offensive française, qui lui permettrait de stopper la progression allemande.

 

 

Bilan perte du 3 au 4 Septembre : 27 avions allemands abattus – 8 avions polonais.

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achang10
Le Temps 1939/09/06 (Numéro 28481)

source wikipédia
gallica
informations tirées de l’éditorial « Le Temps » du 06.09.1939

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