Milguerres

1 avril 2013

La bataille d’Iwo Jima

milguerres @ 1 h 18 min

 

 retour page d’Accueil

 retour à la Seconde Guerre Mondiale

 Chronologie de la Seconde Guerre mondiale

La bataille d’Iwo Jima

La bataille d'Iwo Jima iwo_ji11

Le prix du sang …

Tout, collines, vallées, gorges, escarpement avait été transformé en un vaste labyrinthe d’organisations défensives. Dans une bande de un kilomètre de long sur 200 mètres de large, on ne compta pas moins de 800 épaulements de tir ou fortins. Des collines entières avaient été creusées et abritaient des centaines de défenseurs ; chacun d’eux avait juré de tuer dix marines avant de succomber. Les marines n’avaient jamais rien vu de tel. Un officier de renseignements décrivit ainsi l’opération : L’adversaire reste enterré dans son fouillis de souterrains pendant toute notre préparation d’artillerie. 
Dès que le tir se lève, par les ouvertures non détruites, hommes et armes jaillissent, souvent à 50 mètres de nos premiers éléments. Quand nos troupes avancent, l’ennemi lâche sur elles tout le feu dont il peut disposer, fusils, armes automatiques, mortiers. 
Quand il a causé suffisamment de pertes pour clouer au sol les assaillants, il se retire par ses tunnels, laissant parfois en couverture quelques servants de mitrailleuses ou de mortiers. Pendant ce temps, nous avons effectué une concentration de feu d’artillerie, de mortiers et de roquettes. Nos chars se mettent de la partie, soutenus par l’infanterie. Quand ce « point chaud » est enlevé, nous trouvons une poignée de Japonais tués, au maximum quelques armes. Pendant ce temps, l’ennemi a répété le processus ailleurs… »

Le prix payé pour Iwo Jima a été extraordinairement élevé. Des 23 000 défenseurs de l’île, 1 083 seulement furent faits prisonniers. Du côté américain, 6 821 soldats et marines perdirent la vie dans la lutte pour les 20 kilomètres carrés de l’île ; 24 médailles d’honneur furent distribuées ; 7 000 litres de sang furent transfusés ; 2 600 hommes durent être évacués pour « fatigue due au combat ». 
Celui-ci avait atteint un degré de férocité sans précédent dans le Pacifique et il avait amené les Américains à se poser la question angoissante : si pour conquérir la minuscule Iwo Jima il a fallu soixante-douze jours de bombar­dement aérien, trois jours de bombardement naval et trente-six jours de ce que les marines pouvaient faire de mieux, combien de temps faudrait-il pour conquérir le Japon lui-même ? Et quel en serait le prix ?

iwo_ji10

iwo_ji11

Violence extrême à Iwo Jima …

Pendant toute la deuxième journée, je n’ai vu que douze cadavres japonais, mais beaucoup d’autres avaient dû être carbonisés dans leurs fortins par les lance-flammes. Le plan de défense des Japs était simple. Quelques hommes seulement devaient défendre les plages.
Les mortiers et les mitrailleuses, installés dans les cavernes des collines aménagées depuis longtemps, devaient bloquer le débarquement. 
Ce plan de défense a échoué parce que nous étions si puissamment armés que nous pouvions les neutraliser, à défaut de pouvoir les tuer :
les canons de la Navy et les avions étaient capables de les paralyser pendant nos attaques. Il a aussi échoué parce que les marines continuaient d’avancer malgré les pertes.

Les morts, qu’ils soient japonais ou américains, avaient une chose en commun. Ils périrent dans des conditions de violence extrême. Nulle part lors de la guerre du Pacifique je n’avais vu des corps aussi mutilés. Beaucoup étaient carrément coupés en deux. Jambes et bras gisaient à quinze mètres des corps. 
A un endroit sur la plage, loin du plus proche amas de corps, j’ai vu un cordon d’entrailles de quatre mètres de long. Il y a 250 blessés à bord du transport où je rédige ce récit. L’un des médecins me dit que 90% d’entre eux nécessitent des opérations importantes. 
En Normandie, l’été dernier 5% seulement des blessés amenés à bord de ce transport étaient dans cet état. Sur la plage, ce matin, j’ai encore vu au moins 50 hommes qui se battaient malgré leurs blessures. Seuls les gars dans l’incapacité de combattre demandaient leur évacuation.

 

violen10

violen11

-

La bataille d’Iwo Jima   

 

-

 

 iwo

 

La bataille d’Iwo Jima opposa en février et mars 1945 sur l’île japonaise d’Iwo Jima (硫黄島, Iōtō?) les États-Unis et l’Empire du Japon dans le cadre du théâtre d’opération du Pacifique de la Seconde Guerre mondiale, aboutissant à la conquête de l’île par les États-Unis. La bataille a été particulièrement médiatisée par la photographie des soldats américains érigeant le drapeau au sommet du mont Suribachi (prise le 23 février 1945 par le photographe américain Joe Rosenthal).

Au début de 1945, le Japon est bombardé quotidiennement depuis les Îles Mariannes (opération Scavenger) et Iwo Jima sert de station d’alerte pour la défense nippone. Quelques mois auparavant, les Alliés avaient débarqué sur l’île de Leytedans les Philippines, la trouvant vide de défenseurs, ce qui avait hâté de huit semaines le programme de conquête. Mais l’attaque sur l’île d’Okinawa ne pouvait pas commencer avant huit semaines. Alors il fut décidé d’envahir Iwo Jima, sous le nom d’opération Detachment.

Les défenseurs étaient prêts. L’île avait une garnison de 22 000 soldats et était fortifiée par un réseau de protections souterraines, dont le but était d’infliger des pertes sévères aux Alliés et de les décourager d’envahir les îles principales. Tous devaient faire le sacrifice de leur vie pour leur patrie en emportant dix ennemis avec eux. Les invasions des mois précédents avaient rendu les Américains méfiants. Ainsi, à partir du 16 février débuta un pilonnage aérien et naval systématique, qui dura trois jours. Malgré cela, les défenses enterrées furent très peu endommagées.

À l’aube du 19 février, le Ve Corps amphibie (3e, 4e et 5e divisions de Marines) composé de 30 000 hommes débarque. Ils doivent faire face à un feu nourri depuis le volcan Suribachi au sud de l’île. Les Japonais ont attendu que les Marines aient pris pied sur la plage avant de déclencher un feu d’enfer. Les Américains sont cloués sur les plages mais la progression se fait avec l’appui du feu de la Navy.

Il n’est pas possible de creuser des trous dans le basalte et seuls les lance-flammes et les grenades peuvent déloger les défenseurs retranchés. Quarante mille Marines suivent et, finalement, le 23 février, le sommet est atteint. Un drapeau est élevé sur le Suribachi et un deuxième le remplace peu après. La scène du deuxième est immortalisée par un cliché de Joe Rosenthal.

La prise des aérodromes

Les 22 000 Japonais se battent de toutes leurs forces mais un premier aérodrome est pris le 22 février. Le deuxième est l’objet de combats sauvages et confus où les Japonais se lancent dans des contre-attaques suicides qui provoquent le désordre dans la bataille. Les chars Sherman sautent les uns après les autres à cause des canons antichars dissimulés et des nombreuses mines. Le 25 février, les derniers soldats japonais défendant le deuxième aérodrome se suicident.

Le 2 mars, le troisième terrain d’aviation tombe après des combats sanglants. Une zone située à l’est du deuxième aéroport est baptisée the meatgrinder (le hachoir à viande) par les Marines. Elle tombe le 3 mars mais a coûté à elle seule 6 600 Marines blessés ou tués.

Le 15 mars, l’île est prise mais les Américains doivent nettoyer des poches de résistance tenaces. Le blockhaus deTadamichi Kuribayashi ne sera neutralisé que le 25 mars ; il n’y aura aucun survivant.

De toute la bataille, seuls deux cents seize Japonais1 sur les vingt-deux mille seront faits prisonniers.

Les pertes

Les forces américaines subirent 6 821 morts, dont 5 931 marines (soit environ un tiers des marines tués durant la Seconde Guerre mondiale)2 et 15 000 blessés. Le héros de guerre John Basilone y perdit notamment la vie le premier jour du débarquement américain. Le quart des médailles d’honneur attribuées aux Marines pendant la Seconde Guerre mondiale sera attribuée pour l’invasion d’Iwo Jima.

Seuls 8 700 corps de Japonais sur les 20 à 22 000 combattants morts ont été retrouvés, des recherches étant toujours en cours en 20113.

Notes et références

  1. ↑ Ce chiffre est celui donné par Robert S. Burrell dans son ouvrage  »The Ghosts of Iwo Jima », 2006, Texas A&M University Press, (ISBN 1-58544-483-9).
  2. ↑ (enMitchell Landsberg, « On War: Joe Rosenthal & Iwo Jima [archive] », DenverPost.com, 27 avril 2010
  3. ↑ Leo West, « Naoto Kan promet de trouver les derniers soldats d’Iwo Jima [archive] », Aujourd’hui le Japon, le 16 février 2011

File:Sixth Fleet during invasion of Iwo Jima.jpg

Débarquement depuis les navires de la sixième flotte U.S.

l721flag

Four of the Flag Raisers (Bradley, Hayes, Sousley & Strank) appear with their jubilant buddies. Strank, Sousley and many of these boys would soon be dead.

SOURCE

WIKIPEDIA
http://www.histoire-en-questions.fr/deuxieme%20guerre%20mondiale/guerrepacifique%20prixdusang.html
http://www.histoire-en-questions.fr/deuxieme%20guerre%20mondiale/guerrepacifique%20violence.html

http://www.iwojima.com/raising/l721flag.gif

 retour page d’Accueil

 retour à la Seconde Guerre Mondiale

 Chronologie de la Seconde Guerre mondiale

Les commentaires sont desactivés.

Ostduvalderoost |
Nikeairjordan99 |
Donsipeny |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Cercle Généalogique de la D...
| Nikefrair
| Soldeburberryk