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1 avril 2013

La bataille du mont Gargan

milguerres @ 23 h 30 min

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 Chronologie de la Seconde Guerre mondiale  

La bataille du mont Gargan gargan10

La bataille du mont Gargan opposa, du 18 juillet au 24 juillet 1944, les Allemands de la Brigade Jesser, épaulés par des membres des 1re et 3e Centaines de la 2e Cohorte de la Milice française, aux maquis du mont Gargan (Limousin), commandés par Georges Guingouin (le préfet du maquis).

Du 18 au 24 juillet 1944, après le parachutage de conteneurs d’armes par les forteresses volantes alliées le 14, les Francs-Tireurs et Partisans (FTP) du colonel FTP Georges Guingouin, renforcés par des gardes mobiles et des éléments de l’école de la Garde mobile de Guéret passés à la Résistance, soit environ trois mille cinq cents hommes, se sont opposés à environ quatre mille huit cents assaillants composés de la colonne Jesser, forte de deux mille cinq cents hommes renforcée par d’autres unités allemandes et des miliciens français.

Histoire
Selon Pierre Montagnon2, de violents combats se déroulent le 18 juillet 1944 sur le mont Gargan qui domine la contrée de ses 731 mètres, notamment autour de La Chapelle-du-Mont. Cependant, en fin d’après-midi, face aux armes lourdes allemandes, la position du mont Gargan tombe. Une brèche s’ouvre alors en direction de Sussac, atteint par les Allemands dès le 19, et d’Eymoutiers occupé le 23. Ceux-ci n’ont toutefois pas les moyens de s’implanter à demeure et, après plusieurs jours de ratissage, ils se retirent.

Bilan

Cette bataille du mont Gargan est la plus sévère livrée par les hommes de Guingouin qui, au prix de 38 tués, 54 blessés et 5 disparus, ont réussi à freiner l’avance ennemie afin de sauver, en le distribuant aux maquisards, le matériel parachuté, mais n’ont pu, malgré leur courage et leur combativité, interdire la conquête du terrain à une armée régulière. Pourtant, cette dernière n’a pas été en mesure de disloquer définitivement le maquis qui s’est dispersé pour reprendre ses actions de guérilla une fois le matériel sauvé. La résistance n’a donc pas eu l’impression d’avoir été vaincue. D’après les estimations d’époque — souvent très exagérées — les pertes de la colonne Jesser auraient été de 342 tués et blessés.

Sources et références
1. ↑ Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (ISBN 2-7467-0495-1) , p 42
2. ↑ Les Maquis de la Libération, Pygmalion, 2000

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