La collaboration sous Vichy
retour à la Seconde Guerre Mondiale
Serment de la Milice
• Contre l’égoïsme bourgeois, Pour la solidarité française,
• Contre le scepticisme. Pour la foi,
• Contre l’apathie. Pour l’enthousiasme,
• Contre la routine. Pour l’esprit d’initiative,
• Contre l’influence. Pour le mérite,
• Contre l’individualisme, Pour la société,
• Contre l’ancienneté. Pour la valeur,
• Contre l’anarchie. Pour la discipline,
• Contre l’égalitarisme. Pour la hiérarchie,
• Contre la vaine liberté. Pour les vraies libertés,
• Contre la démagogie. Pour la vérité,
• Contre la démocratie. Pour l’autorité,
• Contre le trust. Pour le métier,
• Contre le capitalisme international, Pour le corporatisme français,
• Contre la tutelle de l’argent, Pour la primauté du travail,
• Contre la condition prolétarienne, Pour la justice sociale,
• Contre la dissidence gaulliste, Pour l’unité française,
• Contre le bolchevisme. Pour le nationalisme,
• Contre la lèpre juive. Pour la pureté française,
• Contre la franc-maçonnerie païenne, Pour la civilisation chrétienne,
• Contre l’oubli des crimes, Pour le châtiment des coupables.
La Milice française
Unité paramilitaire française, créée le 30 janvier 1943 par le gouvernement de Vichy pour lutter contre le « terrorisme » (c’est-à-dire contre la Résistance). Supplétifs de la Gestapo et des autres forces allemandes, les miliciens participèrent aussi à la traque des Juifs, des réfractaires au STO, et de tous les déviants dénoncés par le régime.
Comme les Allemands, les miliciens usaient couramment de la délation, de la torture, des rafles, des exécutions sommaires et arbitraires, voire de massacres. Leur pratique systématique de la violence et leurs nombreuses exactions, tout comme leur collaborationisme jusqu’au boutiste, contribuèrent à les faire rester très minoritaires au sein d’une population qui les rejettait largement. La Milice n’eut jamais plus de 35.000 membres.
La Légion des Volontaires Français
La Légion des volontaires français contre le bolchévisme (dite Légion des volontaires français LVF) est une unité de volontaires français au service de l’Allemagne nazie créée le 8 juillet 1941, 15 jours après le déclenchement de l’opération Barbarossa (l’invasion de l’URSS par l’Allemagne).
Sur les 100 000 combattants espérés au départ, seuls 12 000 s’enrôlent. Pétain assura néanmoins à ces Français sous uniforme nazi, dans deux messages publics, qu’ils détenaient « une part de notre honneur militaire ».avec jamais plus de 6 500 combattants simultanément engagés, la France eut la plus faible contribution en volontaires de toute l’Europe collaborationniste, seules la Suisse et la Suède, pays neutres, en fournissant moins. À titre de comparaison, le collaborationniste Léon Degrelle leva plus de 20 000 volontaires belges, pour une population dix fois inférieure.
Waffen SS
La Waffen-SS est une subdivision d’élite, armée des corps SS nazis (littéralement: escouade de sécurité. Au départ, la garde paramilitaire personnelle d’Hitler.).
En juillet 1944, la LVF dissoute par Heinrich Himmler intégre tous les volontaires étrangers dans la Waffen-SS (Celle-ci comprenant déjà un certain nombre de volontaires français depuis le 23 juillet 1943).
3 unités « françaises »:
Franz.-SS-Freiwilligen-Sturmbrigade Nr.8 dite Brigade Frankreich (division SS française)
33e division SS de grenadiers volontaires Charlemagne (division Charlemagne composée des anciens LVF)
Der bretonische Waffenverband der SS: unité de SS: armée de nationalistes bretons nazis organisée par le Parti National Breton. Composée d’éléments du Bagadou Stourm, de la Bezen Cadoudal et de la Bezen Perrot (du nom d’un abbé nazi exécuté par la résistance communiste), milices bretonnes au service de la Gestapo. Morvan Marchal créateur du drapeau Gwen Ha Du encourage la fraternité raciale censée lier la patrie celte à « l’Europe nouvelle », nordique, en train de se construire en Allemagne.