Milguerres

30 novembre 2012

La Royal Navy

milguerres @ 18 h 41 min

  retour page d’Accueil Champs de bataille où les Australiens combattirent. fleche-boule8retour à la Grande Guerre Champs de bataille où les Australiens combattirent. fleche-boule8retour à la Guerre sur Mer

-

 

La Royal Navy

La Royal Navy  fleche-boule5Voir les Bâtiments de la Royal Navy

source : http://www.naval-encyclopedia.com/premiere_guerre_mondiale/pages/royal_navy/royal_navy.htm

revue-anglaise-2revue__navale-anglaise-1

http://antiquairemarine.blogspot.com/2011_11_01_archive.html

fleche-boule5Voir les Bâtiments de la Royal Navy

Préambule:

I-Une force navale planétaire.

Depuis le début du règne de la reine Victoria, ou la fin de l’ère Napoléonienne, la Royal Navy s’est retrouvée sans rivale sur les mers. Le vaste empire avait besoin d’une « flotte in beeing » une force capable de montrer partout le drapeau, et de répondre à toute menace d’extension ennemie, de rébellion ou de mise en péril de la cohérence de l’empire. Une force si considérable que la marine Française, jadis équivalente voire supérieure, se retrouvait comme la plupart des Nations dans un rapport du faible au fort, mais  puissant générateur d’idées nouvelles. La création de la frégate cuirassée Gloire et les théories de la jeune école sont à ce titre révélateurs. Cependant, Depuis l’invention du Dreadnought en 1904, ou du bâtiment monocalibre, la Grande-Bretagne était sortie de son conservatisme et avait prit largement l’ascendant technologique sur ses rivales en montrant de nouvelles voies à suivre. ( sur l’inspiration d’un ingénieur Italien, Cuniberti, dont l’idée avait été finalement dénaturée dans son propre pays. )

En 1914, la Royal Navy était répartie entre divers théatres d’opérations potentiels. En réalité, les rares escadres dont elle disposait dans ses stations lointaines n’étaient composées que d’unités anciennes pour la majorité, et la Grande-Bretagne par ses alliances et les neutralités, pouvait se contenter de conserver le gros de ses forces, avec les meilleures unités, dans la « Grand fleet », basée principalement à Scapa Flow dans les orcades, au nord de l’écosse. Cette flotte était d’un niveau très élevé notamment à cause de la montée en puisssance en peu de temps de la Hochseeflotte sous l’impulsion de de Tirptitz et de Guillaume II. Une « course aux cuirassés » commença avec l’Allemagne dès la sortie des premiers Dreadnoughts de la Hochseeflotte.

Dans les faits, la Grande-Bretagne garantissait la sécurité de la méditerranée et du canal de suez en accord avec la présence de la marine Française et la marine Italienne, qui ensemble pouvaient seuls facilement réduire à l’impuissance la marine Austro-Hongroise sans parler de la flotte Turque ( Empire Ottoman ). La Russie, alliée par l’intermédiaire de la France, garantissait les routes vers l’extrême orient par sa présence dans le pacifique, mais surtout pouvait neutraliser les Turcs en mer noire. Du côté de la Chine, c’est la marine Japonaise qui assurait la sécurité contre les rares navires du Kaiser présents à Tsing Tao. Le pacifique et l’Atlantique ouest étaient plus ou moins garantis par la neutralité des Etats Américains. De ce fait, toutes les Forces de ligne Britanniques pouvaient êtres concentrées en mer du Nord. Il ne restait que quelques escadres limitées dans les stations lointaines ( comme par exemple celle des Falklands, celle du Cap, celle de Singapour… ), et paradoxalement ce sont celles-ci qui eurent le plus à combattre durement les Allemands.

fleche-boule5Voir les Bâtiments de la Royal Navy

II-Une supériorité Technologique relative:

La montée en puissance de la Hochseeflotte avait sérieusement inquiété l’amirauté. Cependant sous la férule de Sir John Fisher, premier lord de l’amirauté, la marine Anglaise arrivait en 1914 avec une flotte encore monumentale, capable de faire face à une coalition mondiale. La construction navale Britannique, sous la houlette de William White jusqu’en 1901 était internationalement reconnue. Nombre d’arsenaux, dont les chantiers Armstrong, délivraient des croiseurs pour toutes les marines avec un coût très compétitif grâce à ces nombreuses commandes. Le dicton de Fisher ‘built first and built fast, each one better than the last’, avait permis une construction de séries homogènes de navires de ligne en un temps très court et permettait de conserver à la flotte une écrasante majorité de bâtiments récents.

Le Dreadnought était en effet une révolution à plus d’un titre. Premier bâtiment monocalibre ( un seul type de canon principal, en l’occurence le standard 305 mm ), premier à plus que doubler la puissance de feu d’un cuirassé classique et premier à utiliser des turbines à vapeur ( Parsons ) leur donnant la vitesse de croiseurs, ils mettaient d’un coup tous les cuirassés en service au rebut.

Cependant, il est certain que la volonté de Fisher de produire des navires technologiquement révolutionnaires en peu de temps nuisait à leur étude et à leur perfectionnement: Les classes Bellerophon et St Vincent dérivées directement du Dreadnought ont étées ordonnées alors même que ce dernier n’était pas terminé: leur conception ne prenait aucune leçon du prototype en compte.

De même, la vitesse avait toujours étés vue comme l’élément déterminant pour Fisher, et ce au prix d’une diminution de la protection de la coque et de problèmes structurels inhérents aux nouvelles contraintes liées à la vitesse et à la taille. D’autre part, Fisher ne croyait pas aux croiseurs et aux bâtiments inférieurs, jugés inutiles au regard des théories de batailles de rupture, dont celle professée par Alfred Mahan, toujours religieusement étudié. De ce fait la RN ne pouvait en la matière compter en 1914 que sur des bâtiments anciens, affectés le plus souvent dans les stations coloniales. Enfin, mais cela était plus technique encore, les défauts de protection se trouvaient aggravés par la mauvaise qualité des gousses d’obus, et des obus eux-même. La protection très insuffisante des magasins à munitions allait se révéler sous son grand jour avec les confrontations de la grande guerre. Par contre, la qualité des télémètres Britanniques avait atteint un niveau enviable. La précision des tirs était donc excellente, mais les coups au but ne portaient pas toujours en raison du défaut d’explosion des obus. La gigantesque, légendaire bataille du Jutland apportera ainsi à la RN une moisson de leçons pour l’avenir.

fleche-boule5Voir les Bâtiments de la Royal Navy

royal_navy1914

fleche-boule5Voir les Bâtiments de la Royal Navy

grand_10

La « Grand Fleet » lors de sa dernière revue en 1914. ( Photo domaine public – wikipedia ).

fleche-boule5Voir les Bâtiments de la Royal Navy

234 Destroyers:
Les chantiers ne chômèrent pas pendant le conflit et délivrèrent près de 330 navires, souvent chargés d’assurer la protection des convois. Il s’agissait des 13 navires classe « M » (1914), 7 leaders ( conducteurs d’escadrilles ) classe Lightfoot (1915-16), des 4 Faulknor (1914-15), et plus tard des 6 Parker, des 5 Valentine, des 5 Shakespeare et des 8 Scott, qui servirent de modèle ultérieurement pour tous les nouveaux destroyers Britanniques, mais aussi de standard international après le traité de Washington. Ce furent aussi les 4 standards Medea ex-Grecs réquisitionnés (1914-15), des 4 Talisman ex-Turcs réquisitionnés (1915-16), des « M » de mobilisation à raison de 89 unités, la première grande série de masse de la guerre, suivis des 62 « R » (1916-17), des 26 « V » (1917-18), des 28 « W » (1917-18), des 69 « S » dont 24 virent la guerre. Après la guerre, en 1919-20, 15 destroyers du type « W-bis » entrèrent également en fonction. Nombre de ceux qui sont cités parmi les S, V et W furent d’un grand secours durant la seconde guerre mondiale en tant qu’escorteurs dans l’Atlantique. L’ensemble de ces destroyers formera l’essentiel de la flotte Britannique jusqu’au milieu des années 30. Le plus singulier de ces destroyers ne fut pas construit en grande-bretagne ( bien qu’inspiré largement des « Rivers » ), fut l’HMS Arno, construit par Ansaldo à Gènes pour le Portugal sous le nom de Liz et acheté en mars 1915 pour servir d’escorteur en méditerranée. Il fut d’ailleurs coulé aux Dardanelles.

156 Submersibles ( environ ):
Les premiers submersibles de série de la guerre furent les « E », en fait la continuation d’une classe entamée en 1913, et qui comprendra 47 unités au total, opérationnels entre 1914 et 1916. Inspirés par les submersibles Italiens de Laurenti, les 3 « S » de 1915 furent suivis par les 4 « V » de 1915, les 4 « W » de 1915-16, les 3 « F » de 1915-17, le HMS Nautilus (1915) et le HMS Swordfish (1916), tous prototypes, mais opérationnels durant la guerre et le K26 (après-guerre). Ce furent aussi les 14 « G » en 1915-16, les 17 grands « K » en 1916-17, océaniques, les 7 « J » de 1915-17, du même acabit, les 20 « H » de 1917-19 et 34 « H bis »de 1917-19, dont plus de la moitié ne verra pas le service durant la grande guerre, contrairement aux 12 « R » de 1918, aux 8 « L » de 1917 et aux 19 « L-bis », dont la moitié de ces derniers entrèrent en service avant l’armistice. 5 bâtiment de la classe L50 seulement seront achevés après-guerre dans la masse des annulations. Les plus monstrueux submersibles Britanniques, les 3 de la classe « M » furent dotés d’un canon de 305 mm, et destiné au bombardements côtiers. Seul le M1 fut opérationnel avant l’armistice.

865 Divers (+580 transférés USA):
Durant le conflit, l’une des menaces majeurs qui apparut rapidement fut le contre-blocus dépoyé par les submersibles Allemands. Les cuirassés, croiseurs et destroyers s’étant montrés inaptes à les combattre efficacement, l’amirauté choisit rapidement de lancer une série de navires dédiés, tout à fait nouveaux dans la hiérarchie navale Anglaise, et qui avaient pour origine les chantiers civils, les militaires étant totalement saturés de commandes. C’est ainsi que naquit la célèbre classe d’aviso escorteurs « Flower », comprenant les sous-classes Acacia (1915), Azalea (1915), Arabis (1915-16), Aubretia (1916-17) et Anchusa (1917), respectivement 24, 12, 36, 12, et 28 bâtiments. Les 21 du type « 24″, opérationnel fin 1918, mais dont certains ne le furent pas à temps, se singularisaient par leur ligne totalement symétrique pour tromper les sous-marins sur leur direction.

Les 20 unités ( 1917-18) du type « PC-Boat » étaient des « leurres », des « bateaux-pièges » construits spécialement aux côtés des nombreuses reconversions de cargos, et destinés à dévoiler leur artillerie, préalablement cachée au regard du submersible Allemand arraisonneur, au dernier moment, ne lui laissant aucun chance. Avec le développement de la « guerre sous-marine totale », les sous-mariniers Allemands de prenaient plus la peine d’arraisonner les cargos et les coulaient sans sommations, rendant ce type d’unités obsolètes. L’idée ne se perdit pas, elle sera récupérée durant la prochaine guerre par … les Allemands. Enfin, des chantiers habitués à délivrer des torpilleurs se virent passer commande de 43 « P-Boats », des « patrouilleurs » spécialisés, légers et côtiers. Rétrospectivement, ils furent les premiers chasseurs de submersibles, rapidement épaulés par l’armada de SC-Boats et Eagle-Boats déployés par les USA en 1918. dans le même esprit, et à côté d’un grand nombre de conversions, on construisit 80 patrouilleurs de haute er de la classe « Kil », inspirés de baleiniers et plus efficaces que les chalutiers convertis, de même que 15 Z-Whaler plus petits.

Dans la guerre anti-mines, la RN déploya 24 dragueurs à roue à aubes de la classe Ascot, suivis des 8 Banbury et des 7 Fulmar, et mit fin à ce type de propulsion inadaptée avec les 20 Hunt et les 32 Aberdare. Les 14 Dance furent des unités côtières. Afin de servir en Chine, la Royal Navy ordonna également la construction des 16 « Fly », et des 12 « Insect » pour servir sur le Danube. Ces derniers étaient armés de pièces de croiseurs et blindés. Aux Dardanelles notamment, la RN mit au point des chalands de débarquements, du type X-Lighter, 250 unités suivis de 90 Y-Lighter, et 20 autres barges pour servir au Moyen-Orient. Des unités de défense côtière, mais également adaptés à la guerre dans la manche, furent déployées en grand nombre à partir de 1917, inspirés par les MAS Italiens: Ce furent les vedettes lance-torpilles des Type CMB, des séries 40, 55 et 70 pieds, respectivement 38, 87 et 7 unités, ainsi que les 580 ML, canonnières légères, construites en masse par Elco aux USA.

Construction de guerre:
Navires de ligne ( Cuir. + crois. bat. ) 19
Porte-aéronefs 15
Croiseurs 32
Destroyers 234
Sous-marins 156
Divers: 865

fleche-boule5Voir les Bâtiments de la Royal Navy

source : http://www.naval-encyclopedia.com/premiere_guerre_mondiale/pages/royal_navy/royal_navy.htm

  retour page d’Accueil Champs de bataille où les Australiens combattirent. fleche-boule8retour à la Grande Guerre Champs de bataille où les Australiens combattirent. fleche-boule8retour à la Guerre sur Mer

Les commentaires sont desactivés.

Ostduvalderoost |
Nikeairjordan99 |
Donsipeny |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Cercle Généalogique de la D...
| Nikefrair
| Soldeburberryk