Milguerres

19 janvier 2013

La SS (Schutzstaffel)

milguerres @ 18 h 46 min

 

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 La SS (Schutzstaffel)

http://www.yrub.com/histoire/ss.htm

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En mars 1923, Göring crée une garde spéciale pour protéger le Führer: quelques fidèles de la première heure prêtent serment à Hitler et se nomment la Stabswache (corps de garde), puis la Stosstruppe Adolf Hitler. Ils portent un uniforme: casquette noire, brassière à bords noirs avec croix gammée, emblème à tête de mort.

C’est à leur propos qu’apparaît le terme de Schutzstaffel ou SS (escouade de protection).

Qui sont-ils? Des artisans, des ouvriers, des petits-bourgeois, des déclassés ayant à leur tête Berchtold, un marchand de cigarettes, Ulrich Graf, premier garde du corps de Hitler qui est ancien boucher et lutteur de foire.

En novembre 1923, au moment du putsch de Munich, ils ne sont qu’une centaine.

Dissoute comme la SA par le gouvernement, la Stosstruppe renaît en 1925. Heinrich Himmler écrit: 

«Lors du rétablissement du parti, en 1925, la SA (Sturmabteilung), organisation de protection des réunions, a été tout d’abord interdite. Cette interdiction s’étendait à la Prusse et à la Bavière, et les manifestations politiques du Führer étaient uniquement permises en Saxe et en Thuringe, provinces entièrement rouges à l’époque. Pour que ces manifestations aient du succès, il était nécessaire de les protéger contre les attaques de nos adversaires. C’est alors qu’en 1925 le Führer donna l’ordre de créer, dans les petites villes, des organisations de protection qui s’appelaient les SS; c’étaient des estafettes au sens propre du mot, des petites formations de la force de dix hommes et d’un chef.»

Mais l’année suivante, la SA est reconnue officiellement, et la SS végétera jusqu’à ce que Himmler en devienne le chef (1929).

C’est lui qui apparaît comme le véritable fondateur du Schwarze Korps (le Corps noir).

La progression de ses effectifs reflète la place grandissante qu’il occupe dans l’édifice: 2 000 en 1930, 50 000 en 1933, 210 000 en 1936. 

Le visage le plus connu de la SS est celui des unités à tête de mort (SS-Totenkopf Sturmbanne)  chargées de la surveillance des camps de concentration. que dirigeait Theodor Eicke.

sans oublier, Les Aufseherin terme allemand pour désigner une gardienne auxiliaire des SS dans les camps de concentration nazis. Ces femmes provenaient généralement des classes sociales basse à moyenne et avaient souvent peu d’expérience professionnelle. Les premières étaient des gardiennes de prison débutantes, des coiffeuses, des contractuelles, des chanteuses d’opéra mais aussi des enseignantes à la retraite, etc. Ces volontaires sincères avaient remarqué des petites annonces dans les journaux allemands qui demandaient des femmes voulant démontrer leur amour pour le Reich et rejoindre l’organisation Gefolge (auxiliaire) des SS pour les femmes mais qui était différente de celle des SS dont la conscription était obligatoire.

Au début, en 1938, ces femmes furent entraînées à Lichtenburg. Après 1939, elles s’entraînaient au camp de Ravensbrück, près de Berlin. Le camp de Stutthof (Pologne) a également servi de centre de formation.

D’après l’article de Philippe Aziz, historien, « Selon les témoignages de rescapé, ces femmes SS – en fait « auxiliaires féminines » – ont eu quelquefois des comportements d’une brutalité inouïe et leur apparition semaient la terreur parmi les détenues. » . Sur la transformation des nouvelles gardiennes en femmes sadiques, nous citons le témoignage, rapporté par Philippe Aziz, de la sociologue Germaine Tillon qui est accablant « … certaines gardiennes prenaient un plaisir évident à frapper les déportées et tout particulièrement les plus faibles, malades ou visiblement effrayées. Les autres frappaient les prisonnières « avec rudesse et simplicité, comme un paysan sur son âne ». Elles semblaient redoubler de zèle devant leurs collègues masculins comme si elles voulaient mériter une considération spéciale en se montrant particulièrement agressives. ».

En quelques jours, des jeunes femmes dont certaines étaient issue de la bonne société, se transformaient, pour leur majorité, « en brutale geôlière d’un troupeau de prisonnières»


La SS possédait d’autres visages.

Services de sécurité du Reich (Reichssicherheitshauptamt: RSHA) (« Bureau pour la race et le peuplement », à ne pas confondre avec le RSHA de Reinhard Heydrich) était l’organisme nazi chargé de contrôler la pureté idéologique et raciale de tous les membres de la Schutzstaffel (SS). Créé fin décembre 1931 et dirigé initialement par le SS-Obergruppenführer Walther Darré, c’est l’une des trois premières sections de la SS. Principale autorité en matière de généalogie, chargée de délivrer attestations de pureté raciale et permis de mariage aux membres de la SS, le RuSHA fut en outre responsable de l’exécution de la politique de colonisation des territoires annexés à l’est.

La police criminelle (Kriminalpolizei ou Kripo, dirigée par Arthur Nebe;

La police régulière en uniforme (Ordnungspolizei), dirigée par Kurt Daluege,

Créée en 1936 par le Ministre de l’Intérieur Wilhelm Frick, l’Ordnungspolizei regroupe toutes les unités de la police régulière en uniforme chargées du maintien de l’ordre sous ses différents aspects. Commandée par l’Oberstgruppenführer Kurt Daluege, nazi de la première heure, elle dépend directement de l’autorité d’Heinrich Himmler, à la fois Reichsführer SS et Chef der Deutschen Polizei.

Dirigée par l’Haumptamt Ordnungspolizei, un des bureaux principaux de la SS, elle comporte 12 sections qui assurent le maintien de l’ordre, au sens classique du terme dans tous les domaines.

  • Schutzpolizei : police de sécurité (police municipale)
  • Gendarmerie : police rurale et lutte contre le braconnage
  • Verwaltungspolizei : police administrative (santé, commerce, construction…)
  • Verkehrspolizei : police de la route (à l’exception des autoroutes)
  • Wasserschtutzpolizei : police fluviale et sécurité des ports
  • Bahnschutzpolizei : police ferroviaire
  • Postschutzpolizei : police postale
  • Feuerschutzpolizei : lutte contre les incendies (pompiers)
  • Sicherheits und Hilfdienst : alertes aériennes, secours aux victimes des bombardements
  • Technische Nothilfe : service techniques d’urgence (lutte contre les catastrophes…)
  • Funkschutzpolizei : police des ondes
  • Werkschutzpolzei : protection des usines

L’Ordnungspolizei dispose également d’unités militaires, indépendantes des structures policières à l’intérieur du Reich, les bataillons de police, destinés au maintien de l’ordre dans les territoires occupés et à la lutte contre les partisans. Ils sont placés sous les ordres des Höheren SS und Polizeiführer. Ils fournissent une grande partie du personnel des Einsatzgruppen, en fonction des besoins. Ils combattent également sur le front de l’Est lors de la retraite de l’armée allemande.

Ce sont également des membres de l’Ordnungspolizei qui composent, par un système de rotation entre police et Waffen-SS, la 4e division SS Polizei, essentiellement utilisée comme unité d’arrière-garde ou de réserve. À la fin de la guerre, de nombreux régiments de police de l’Orpo sont transférés à la Waffen-SS et forment la 35e division SS de grenadiers de police.

L’Ordnungspolizei a son propre système d’insignes et de grades. Tout policier peut être membre de la SS, sans que cette affiliation ne soit obligatoire. Les officiers supérieurs de police également membres de la SS sont, durant la guerre, systématiquement désignés par leurs deux grades : par exemple, un Generalleutnant de police également membre de la SS sera mentionné en tant que SS Gruppenführer und Generalleutnant der Polizei.

et le plus formidable réseau d’espionnage à l’intérieur et à l’extérieur du IIIe Reich, y compris au sein du Parti nazi: le service de sûreté et de renseignement (Sicherheitsdienst ou SD) dirigé par Heydrich puis par Kaltenbrunner

avec pour adjoints Walter Schellenberg (SD-Étranger)

et Otto Ohlendorf (SD-Intérieur).

Dans le sens «répressif», mais un peu en marge de la SS proprement dite, il existait aussi les trop célèbres unités spéciales d’extermination à l’Est (Einsatzgruppen) qui ont à leur actif au moins un million de morts.

Enfin, il faut mentionner l’activité d’organismes plus ou moins secrets: la direction générale pour la Race et le Peuplement, la direction générale chargée des Allemands résidant à l’étranger, le commissariat du Reich pour la consolidation de la race allemande, le mouvement «Fontaine de vie» (Lebensborn), centre de «recherches sociales», le Lebensborn e. V. (Lebensborn Eingetragener Verein, en français « Association enregistrée Lebensborn ») était une association gérée par la SS, dont le but était d’augmenter le taux de naissance d’enfants « aryens » en permettant à des filles-mères d’accoucher anonymement et de remettre leur nouveau né à la SS qui en assurerait la charge puis l’adoption.

 

Bien qu’au départ il s’agisse de foyers et de crèches, la SS aurait rapidement transformé ces centres en lieu de rencontre afin de permettre à des femmes allemandes considérées comme des « aryennes » de concevoir des enfants avec des SS. Le but ultime de ces lieux était la création et le développement d’une race aryenne parfaitement pure et dominante. Les femmes accouchaient dans le plus grand secret. Les enfants nés dans les Lebensborn étaient pris en charge par la SS en vue de constituer l’élite du futur « Empire de 1 000 ans ».

 

 

sans oublier le mystérieux Institut pour l’héritage des ancêtres Ahnenerbe) qui réalisa notamment des expériences médicales dans les camps de concentration, créée par Heinrich Himmler le 1er juillet 1935.

L’institut avait son siège dans le château de Wewelsburg en Westphalie et se consacrait à la recherche en archéologie et anthropologie raciale, ainsi qu’à l’histoire culturelle de la « race aryenne ».
Son but était de prouver la validité des théories nazies sur la supériorité raciale des « Aryens ».

 

Sa présidence est d’abord confiée à un préhistorien renommé, Herman Wirth, puis, après le désaveu public infligé à celui-ci par Adolf Hitler, au doyen de l’université de Munich, Walther Wüst, spécialiste de littérature et des religions de l’Inde, le 1er février 1937.

 

Les premières recherches de l’institut sont menées sous la houlette de Wirth en 1936, dans le Bohusland, région du Sud-Ouest de la Suède particulièrement riche en art pariétal et en art rupestre. Parmi plus de 5 000 symboles gravés à l’époque de l’âge du bronze, les pétroglyphes, Wirth est persuadé d’avoir découvert les vestiges de la première écriture au monde, créée selon lui par une antique civilisation nordique. Il fait remonter cette civilisation à près de deux millions d’années et la situe en Atlantide, continent disparu s’étendant de l’Islande aux Açores. Plus de vingt tonnes de plâtre sont utilisées pour réaliser des moulages des gravures.

 

Toujours en 1936, l’Ahnenerbe monte une petite expédition en Carélie, région de la Finlande, afin d’étudier et d’enregistrer les chants et incantations des sorciers locaux. Pour Himmler, ces incantations ont une base historique et il espère que leur analyse permettra de recréer le marteau de Thor, qui est d’après lui la plus puissante des armes conçues par les anciennes peuplades nordiques.

 

Le dernier visage, bien connu celui-là, de la SS est celui des unités combattantes d’élite: la Waffen SS. composante militaire de la SS. Dès la prise du pouvoir par les nazis, celle-ci se dote de commandos armés, les Politische Bereitschaften, dont la mission est de pourchasser les opposants. Après la nuit des Longs Couteaux, ces commandos sont regroupés en une seule unité, la Verfügungstruppe (VT), malgré les réticences de la Reichswehr. La VT est élevée au rang de division (la future 2e panzerdivision SS Das Reich), par un décret d’Adolf Hitler en 1938.

 

La VT et les unités Totenkopf, formées des gardiens de camps de concentration, participent à la campagne de Pologne. Elle s’y signalent par leur brutalité, dénoncée par le général de la Wehrmacht, Johannes Blaskowitz.

 

La Waffen SS prend ensuite part à la campagne de France, avec trois divisions et demi. Si ces divisions ont l’avantage d’être entièrement motorisées, elles ne jouent aucun rôle décisif.

 

En 1941, cinq divisions de la Waffen SS sont engagées dans l’opération Barbarossa. Dotée de divisions blindées à partir de 1942, la Waffen SS acquiert une redoutable réputation de combativité et de férocité sur le front de l’Est, surtout à partir de 1943. « Pendant les deux dernières années du conflit, les divisions [blindées] de la Waffen SS ralentirent fréquemment et arrêtèrent souvent d’une façon temporaire l’avance inexorable des Soviétiques »8.

 

La Waffen SS constitue l’ossature de la défense allemande lors de la bataille de Normandie et le fer de lance de l’offensive allemande lors de la bataille des Ardennes. Elle fait partie du dernier carré des défenseurs du régime nazi lors de la bataille de Berlin.

 

À la fin du conflit, la Waffen SS comporte 38 divisions et près de 900 000 hommes, de qualité fort variable et aux origines les plus diverses, des Volksdeutschen (personnes d’origine allemande ou germanique habitant hors du Reich) aux volontaires français ou belges, des Baltes aux musulmans bosniaques. À cette époque, la Waffen-SS des origines, avec ses critères de recrutement physiques, raciaux et idéologiques particulièrement stricts et son entraînement exigeant et éprouvant, n’est plus qu’un lointain souvenir.

 

Tout au long de son périple, la Waffen SS se singularise par le nombre des exactions et des tueries dont nombre de ses unités sont responsables. Ses crimes de guerre sont légion, de l’assassinat de prisonniers lors de la campagne de France en 1940 et lors de la bataille des Ardennes, du meurtre de 14 000 civils en Ukraine en 1941 à ceux commis en Italie ou en France en 1944.

 

Mais celle-ci, au contact des tragiques réalités de la guerre, s’éloigna irrésistiblement des divagations inhumaines des fanatiques du mythe du sang, tandis que le reste du Corps noir n’en continuait pas moins son existence fantastique semée de morts de plus en plus nombreux.

Hitler et son bras séculier Himmler, poussés par leurs voix intérieures, poursuivirent leur action politico-mystique aux confins de la magie et de la criminalité qui atteignit des dimensions apocalyptiques.

Dans un peuple mobilisé chaque dimanche pour quelque festivité national-socialiste, les SS assurent, au premier rang, le service d’ordre. On les voit à la fête des Moissons, comme au jour des Héros. Ils sont là pour célébrer le travail ou la culture, ces grandes entités abstraites, regermanisées pour la circonstance. Ils se costument en guerriers du temps d’Arminius, le vainqueur des légions romaines, pour défiler autour d’un char porteur de la roue solaire.

Tout au long des seize années qu’il passa à la tête de l’Ordre noir, Himmler s’attacha farouchement à développer parmi ses hommes une conception égalitaire. Cela ne va pas à l’encontre du fameux Führersprinzip et d’une hiérarchie méticuleuse qui confère l’autorité absolue à celui qui est investi d’une responsabilité. Mais Himmler, imbu des vieux principes nordiques, rêve d’une société d’hommes libres et égaux.

A eux, tous les devoirs et tous les droits. Et d’abord, comme l’indique le nom même de l’Ordre noir, la «protection». Protéger le peuple dont ils sont issus les conduit, selon leur conception, à éliminer moralement et physiquement tous ceux qu’ils estiment menacer l’avenir de la race nordique.

Ce qui est l’essence même de la SS, et conduira par la suite tant de ses membres devant les tribunaux alliés et au pied des potences, reste cette croyance quasi messianique en la nécessité absolue de protéger «le peuple élu». Toute notion du bien et du mal est, pour eux, subordonnée à cette confiance en leur «mission».

Il s’agit bien d’une religion qui sécrète sa caste de grands «inquisiteurs».

 

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