Milguerres

15 mars 2013

L’Amiral DARLAN

milguerres @ 23 h 55 min

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AMIRAL DARLAN : LA VERITE SUR SON EXECUTION,
par Geoffroy D’ASTIER DE LA VIGERIE

Alger, le 24 décembre 1942 : ce jour-là, l’amiral Darlan est abattu de deux coups de revolver par Fernand Bonnier de La Chapelle.L’ordonnateur de cette exécution est mon grand-père, le général François d’Astier de La Vigerie. C’est lui qui, cinq jours plus tôt, a donné de son propre chef l’ordre d’éliminer Darlan au comte de Paris ainsi qu’à Henri d’Astier de La Vigerie, son frère.

Sommaire
La trahison de l’amiral Darlan
Le complot monarchiste
L’ordre d’exécution
L’exécution de l’amiral Darlan
Le général de Gaulle n’a pas commandité l’exécution de l’amiral Darlan

…/…

pour plus d’informations ? 

 

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DARLAN ASSASSINE A ALGER 

Journal des débats politiques et littéraires
1942/12/27 (Numéro 909)-1942/12/28

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Sources images : Gallica

Afrique du Nord : la dignité de la France combattante

tiré de : http://feuilletage.lunion.presse.fr/feuilletage/UNJDD_20121118/pages/pdf_pages/page_029.pdf

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L’amiral Darlan avec les Américains.

…/…
En ce qui concerne l’Amiral, le chef de l’Etat français ajoute : «Jusqu’à ce jour, je me suis refusé à croire à la trahison de l’amiral Darlan. L’appel qu’il vient de lancer en abusant de mon nom et de ma confiance est une trahison à mon égard. En se mettant au service de l’étranger, l’amiral Darlan s’est placé en dehors de la communauté nationale ». Curieusement, le général Noguès qui est en poste en Afrique du Nord et se réclame du Maréchal est épargné. Peut-être est-ce en raison d’un télégramme qu’il a fait parvenir au vieil homme : « Je peux vous assurer, du moins au Maroc, dont j’ai repris le commandement, qu’aucun acte, après comme avant, ne sera fait que dans ce même esprit de dévouement absolu à la France et au Maréchal que je représente ».

LE CADEAU À LAVAL
Les condamnations des positions de Darlan et de Giraud par Pétain qui sont officielles le 15 novembre paraissent dans les journaux du 16. La censure parla consigne 971 a donné ordre de présenter sur deux colonnes les textes de Vichy sous le titre : « La félonie du général Giraud ». La consigne 974 précise que les éditions datées du 17 novembre doivent publiera trahison de Darlan. Les journaux sont tenus de présenter sur quatre ou cinq colonnes, un message du Maréchal aux Français de métropole et de l’Empire avec cette citation en gras : « L’amiral Darlan est placé en dehors de la communauté française. Je le déclare déchu de toute fonction publique et de tout commandement militaire ».
Du côté gaulliste, Maurice Schumann lui envoie le 16 novembre un message dans l’émission « Les Français parlent aux Français » dans lequel il précise que le général de Gaulle et le Comité national français ne prennent aucune part dans les négociations en cours en Afrique du Nord et que si elles : « devaient conduire à des dispositions qui auraient pour effet de consacrer le régime de Vichy en Afrique du Nord, elles ne pourraient évidemment être acceptées par la France combattante ». A Vichy l’idée de déclarer la guerre aux Etats-Unis, décision qu’exige Berlin, est fortement discutée. Le débat est houleux et trois ministres, Auphan, Barnaud et Gibrat démissionnent. Laval se fait prier, refuse une première fois le diktat allemand qui est présenté avec encore plus d’insistance quelques heures plus tard.
Le 18 novembre 1942, Pétain choisit Pierre Laval comme dauphin avec le pouvoir de signer seul lois et décrets. Dans la presse sont programmés pour les 19 et 20 novembre des titres sur quatre colonnes et sur six lignes : « En raison des circonstances exceptionnelles et pour lui permettre de faire rapidement face aux difficultés, le Maréchal de France, chef de l’Etat a décidé de donnerles pleins pouvoirs au président Laval ». Le premier sous-titre, lui aussi imposé, est : « Les actes constitutionnels demeurent la prérogative du chef de l’Etat » et le second : « L’amiral Darlan n’est plus le successeur du chef de l’Etat ». Pourtant le 18 novembre 1942 à 13 heures, Pétain signe une lettre secrète où il interdit à Laval d’engager la France directement ou indirectement dans la guerre…/…

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