L’offensive allemande (1918)
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Prélude à la bataille de la Somme
Derrière les lignes : Les Dumbells
La cote 70 et la bataille de Lens
La troisième bataille d’Ypres et de Passchendaele
324 Chars à la Bataille de Cambrai
http://www.veterans.gc.ca/fra/histoire/premiereguerre/canada/chapitre14
Au printemps 1918, l’état-major allemand monte une série de grandes offensives pour enfoncer le front allié et gagner la guerre, sinon arriver à un match nul. Le plan consiste à scinder les armées alliées et à l’emporter sur le front occidental avant que les troupes américaines, fraîchement débarquées, aient le temps de donner leur pleine mesure. Il a été à deux doigts de réussir.
Le 21 mars, des milliers d’hommes spécialement entraînés se ruent sur le maillon le plus faible des lignes britanniques, entre Saint-Quentin et Arras. La brigade canadienne de cavalerie se distingue dans la lutte désespérée qui s’engage à l’est d’Amiens, démontrant la valeur du cheval dans une bataille de manœuvre.
Cette offensive allait être suivie, au cours des quatre prochains mois, d’une série d’attaques contre les Alliés dans la région d’Ypres, de Soissons et de Reims. À chacune, les forces ennemies gagnent beaucoup de terrain, et se retrouvent de nouveau sur la Marne, cette fois à 42 milles de Paris. Toutefois, en dépit de l’effondrement et du repli des troupes, le front ne craque pas. Les Alliés conviennent de nommer le général Foch au poste de coordonnateur de l’ensemble des forces alliées sur le front occidental, et l’arrivée de troupes américaines de plus en plus nombreuses leur apporte le soutien dont ils ont tant besoin. Le coup de poker des Allemands échoue. Durant ces mois, le Corps d’armée canadien n’a participé à aucune des batailles défensives qui ont eu lieu, par contre il a pris en charge de plus vastes tronçons des lignes de défense pour permettre aux divisions relayées de prendre part aux manœuvres ailleurs sur le front.
C’est maintenant au tour des Alliés de mener la danse. Le 4 juillet, l’infanterie australienne et américaine, les chars et les avions britanniques infligent une petite mais cuisante défaite aux Allemands à Le Hamel. C’est la première fois qu’a lieu une attaque interarmée – c’est-à-dire une intervention coordonnée de l’artillerie, de l’infanterie, des tanks et de l’aviation – soit les fondements d’un champ de bataille moderne. Le 18 juillet, Français, Américains et Britanniques contre-attaquent sur la Marne; dès le 2 août, ils ont regagné une bonne partie du terrain perdu lors de l’offensive allemande de juillet. Les chars légers bousculent les premières lignes allemandes et, appuyés par un intense bombardement d’artillerie, entament le moral des troupes. L’ennemi est harcelé sur tout le front. Dès le début de septembre, les Alliés avancent partout : les Britanniques martèlent la ligne Hindenburg; les Français progressent en Champagne; et les Américains, vainqueurs à Saint-Mihiel, avancent dans la Meuse et l’Argonne.
Offensives allemandes et contre-offensives alliées en 1918
Juin 1918 : La relance des offensives allemandes.
vu par : http://www.ecpad.fr/juin-1918-la-relance-des-offensives-allemandes
Depuis ses échecs enregistrés dans la Somme et dans l’Oise lors des offensives de mars et d’avril 1918, le haut commandement allemand élabore de nouvelles attaques en vue d’enfoncer le front allié affaibli.
La bataille du Matz, la route de Paris est sauvée.
Le 9 juin 1918, après le succès remporté dans l’Aisne, une attaque est dirigée dans la région du Matz, située entre Montdidier et Noyon. Tenues par la 3e armée, les lignes françaises sont bousculées, donnant la possibilité aux Allemands de s’emparer de la route de Compiègne et de celle de Paris. Dès le 11 juin, l’infanterie française et les chars sont engagés pour reprendre l’initiative et parviennent, malgré de lourdes pertes, à repousser les Allemands.
Les Alliés sur le front de l’Aisne: les Américains au Bois de Belleau.
Dans l’Aisne, les troupes alliées tiennent difficilement les points de passage sur la Marne. Dans la région de Château-Thierry, les unités françaises et américaines parviennent à repousser les Allemands. Dans le Bois de Belleau, situé à dix kilomètres au nord-ouest de Château-Thierry, la 2e division d’infanterie américaine, qui comprend la 4e brigade de Marines reprend les positions tenues par les Allemands au prix de lourdes pertes.
Les soutiens des armées et Paris face aux bombardements.
Les troupes alliées bénéficient d’un soutien matériel moderne. Sur les pentes des monts des Flandres, les défenseurs français tiennent le terrain ravagé par les combats. A Paris, les bombardements par canons et par avions se poursuivent, provoquant un exode de la population dans les gares parisiennes. Pendant ce temps, les privations liées aux restrictions alimentaires imposées à la population parisienne se poursuivent.
sources:
textes
http://www.ecpad.fr/juin-1918-la-relance-des-offensives-allemandes
http://www.veterans.gc.ca/fra/histoire/premiereguerre/canada/chapitre14
images
http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/guerre_14-18/chronologie.asp#12
http://www.ecpad.fr/juin-1918-la-relance-des-offensives-allemandes
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