Milguerres

13 mars 2013

Mr Charles NICOLLE

milguerres @ 19 h 22 min

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La Tunisie au gré des conflits

Il n’est pas militaire, mais grand homme, un savant, un grand médecin français, mort en Tunisie, où à Tunis, un hôpital porte encore son nom. 
Ecrivain, inventeur, rechercheur, Prix Nobel de physiologie ou médecine (1928), Membre de l’Académie des sciences (1929)
Commandeur de la Légion d’honneur (1931), il a consacré sa vie à des maladies assez graves, mortelles, notamment le typhus provoqué par les poux, d’où recherches concluantes, d’après l’article ci-dessous.

Un grand homme pour lequel je poste cet article publié par Marc Ricord, en 1943, en sa gloire, sa mémoire perpétuelle, 
et une biographie.

en l’honneur de Mr Charles NICOLLE
Ci-dessous mon post !
bonne lecture ! 

Mr Charles NICOLLE  charle10
Naissance 21 septembre 1866 Rouen (France)
Décès 28 février 1936 Tunis (Tunisie)
Nationalité française
Champs Médecine, microbiologie Institut Pasteur de Tunis
Diplômé de Institut Pasteur
Renommé pour Travaux sur le typhus
171209 
Prix Nobel de physiologie ou médecine (1928)
Membre de l’Académie des sciences (1929)
Commandeur de la Légion d’honneur (1931)

Charles Nicolle

Charles Jules Henri Nicolle (21 septembre 1866 à Rouen, France – 28 février 1936 à Tunis) est un médecin et microbiologiste français. Il est lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine de 19281.

Charles Nicolle est né à Rouen et y a passé son enfance. Il est le fils de Eugène Nicolle (1832-1884), médecin rouennais, et d’Aline Louvrier (1839-1925). Il est le frère du microbiologiste Maurice Nicolle (1862-1932) et du critique d’art Marcel Nicolle (1871-1934).
Après une formation à l’Institut Pasteur de Paris, il retourne à Rouen. Là, il travaille à l’Hôpital et à l’École de Médecine, où il se consacre surtout à la dermatologie et à la syphiligraphie ; il ouvre également un cours de microbiologie.
Bientôt, son ouïe commence à baisser, et sa surdité l’empêche de pratiquer la moindre auscultation, ce qui l’oblige à se consacrer à des manipulations en laboratoire.
En 1903, il prend la direction de l’Institut Pasteur de Tunis, qu’il dirige jusqu’à sa mort ; son départ a été motivé par des tensions avec l’administration de l’hôpital de Rouen. Il y arrive à un moment propice : la médecine commence à bien comprendre le rôle des agents infectieux dans les maladies et leur transmission, et Nicolle trouve à Tunis beaucoup de maladies africaines peu connues en Europe. Il effectue des recherches sur diverses maladies infectieuses, dont le typhus et la brucellose, et sur le rôle des animaux dans leur propagation. Il travaille avec Ernest Conseil et Charles Comte sur une épidémie de typhus exanthématique qui sévit dans Tunis. L’équipe démontre en 1909 que l’agent vecteur de la maladie est le pou. En effet, les médecins notent qu’à l’hôpital Sadiki, le personnel ne contracte jamais le typhus, à part celui qui reçoit les malades et change leurs vêtements (le règlement de cette institution imposait aux malades de ne porter que les habits de l’hôpital). L’hôpital Sadiki, ancienne caserne, avait un bain maure. Le malade y était rasé et débarrassé de ses poux ; il n’était plus contagieux. À partir de cette constatation, l’équipe conclut que des actes simples d’hygiène et la suppression du parasite suffisent à assurer la prophylaxie du fléau et sauver des vies. Nicolle reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1928 « pour ses travaux sur le typhus1 », et est élu membre de l’Académie des sciences en 1929.

Il a cette phrase prophétique concernant l’apparition de nouvelles maladies :
« Il y aura donc des maladies nouvelles. C’est un fait fatal. Un autre fait, aussi fatal, est que nous ne saurons jamais les dépister dès leur origine. Lorsque nous aurons notion de ces maladies, elles seront déjà toutes formées, adultes pourrait-on dire. Elles apparaîtront comme Athéna parut, sortant toute armée du cerveau de Zeus. Comment les reconnaîtrons-nous, ces maladies nouvelles, comment soupçonnerions-nous leur existence avant qu’elles n’aient revêtu leurs costumes de symptômes ? Il faut bien se résigner à l’ignorance des premiers cas évidents. Ils seront méconnus, confondus avec des maladies déjà existantes et ce n’est qu’après une longue période de tâtonnements que l’on dégagera le nouveau type pathologique du tableau des affections déjà classées. »
Charles Nicolle est resté très attaché à sa Normandie natale, mais il a aussi beaucoup aimé la Tunisie, qui l’a adopté.
Il est enterré à l’Institut Pasteur de Tunis. Sur sa tombe, on peut voir deux rameaux entrelacés, pommier et olivier, symboles de la Normandie et de la Tunisie. L’ancien hôpital civil français de Tunis porte son nom depuis 1946. En 1953, l’Hôpital général de Rouen décide également, en reconnaissance de ses travaux, de prendre son nom.

Distinctions

Prix Nobel de physiologie ou médecine (1928)
Membre de l’Académie des sciences (1929)
171209 Commandeur de la Légion d’honneur (1931)2

Œuvres

En plus de nombreux articles scientifiques, Charles Nicolle a écrit tout au long de sa vie des ouvrages de fiction et de philosophie.
Œuvre littéraire
La Chronique de Maitre Guillaume Heurtebise (signé C.A***) Imprimerie Lecerf Fils, Rouen, 1903.
Le Pâtissier de Bellone, Calmann-Lévy, Paris 1913
Les Feuilles de la sagittaire, Calmann-Lévy, Paris 1920.
La Narquoise, Calmann-Lévy, Paris, 1922.
Les Menus Plaisirs de l’ennui, Rieder, Paris 1924.
Marmouse et ses hôtes, Rieder, Paris, 1927.
Les Deux Larrons, Calmann-Lévy, 1929.
Œuvre de philosophie biologique et médicale
Naissance, vie et mort des maladies infectieuses, Félix Alcan, Paris, 1930.
Biologie de l’invention, Félix Alcan, Paris, 1932.
La Nature, Félix Alcan, Paris, 1934.
Leçons au Collège de France
Introduction à la carrière de la médecine expérimentales, Félix Alcan, Paris, 1932.
Destin des maladies infectieuses, Félix Alcan, Paris, 1933.
L’Expérimentation en médecine, Félix Alcan, Paris, 1934.
Responsabilités de la médecine (1 et 2), Félix Alcan, Paris 1935 et 1936.

Rues portant son nom

Béziers : rue Charles Nicolle (ZI du Capiscol).
Savigny-le-Temple : Allée Charles Nicolle (Quartier des Sciences et Techniques)

Notes et références

↑ a et b (en) « for his work on typhus » in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1928 [archive] », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 25 novembre 2010

30 ans de loyaux services en Tunisie
article de Maurice Ricord, tiré du « Journal des débats politiques et littéraires
du 1943/05/17 (Numéro 1028) 

 

 

 

 

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Pour citer également un grand homme : Georges Duhamel 
qui termine sur ces paroles bien significatives : 

Il avait conclu dans cet article :
« La mort de Charles Nicolle est un deuil pour le monde entier
Elle est pour moi un immense chagrin de coeur.
Je me propose de travailler à la gloire de ce grand savant français.
Nous y avons travaillé aujourd’hui en parlant de lui »

tout à fait légitime que nous évoquions également ….

Biographie de Georges Duhamel (1884-1966)

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Georges Duhamel naît en juin 1884 à Paris dans une famille nombreuse et modeste. Son père, qui servira plus tard de modèle à « Ram » Pasquier, est un pharmacien fantasque et instable, qui entraîne sa femme et ses enfants dans des déménagements incessants. Georges n’en fait pas moins une brillante scolarité. Tiraillé entre deux vocations – scientifique et littéraire -, il choisit de n’en sacrifier aucune. Tout en poursuivant des études de médecine, il fonde avec son ami et beau-frère Charles Vildrac le groupe de l’Abbaye de Créteil, un phalanstère d’artistes (écrivains, musiciens, peintres.) vivant de travaux d’imprimerie.

Ses études achevées, Duhamel entre dans l’industrie pharmaceutique tout en publiant de la poésie et des pièces de théâtre et en débutant comme critique littéraire au Mercure de France. Durant la Première Guerre mondiale, il s’engage comme chirurgien militaire, une expérience traumatisante dont il fera la matière de deux recueils de nouvelles, Vie des martyrs et surtout Civilisation, qui lui vaut le prix Goncourt 1918 et une notoriété immédiate.

Il se consacre désormais entièrement à l’écriture et à une défense d’un humanisme moderne marqué par la dénonciation des impasses et des excès de la civilisation technique. De son oeuvre, protéiforme, qui mêle poésie, théâtre, essais, récits de voyages, etc., se détachent deux cycles romanesques, Vie et aventures de Salavin (5 volumes, 1920-32) et surtout Chronique des Pasquier* (10 volumes, 1933-45), à la fois fresque familiale et mémoires imaginaires, entreprise au moment où ses amis Roger Martin du Gard et Jules Romains écrivent respectivement Les Thibault et Les Hommes de bonne volonté. Époux de la comédienne Blanche Albane, Duhamel fréquente le théâtre de l’Odéon puis le Vieux-Colombier de Jacques Copeau, croise Picasso ou Gide, se lie au peintre Vlaminck. C’est désormais un intellectuel reconnu et écouté, qui a sa chronique dans le Figaro.

En 1935, il prend la direction du Mercure de France, en 1936, il est élu à l’Académie française, l’année suivante à l’Académie de médecine, avant d’être nommé président de l’Alliance française, tâche qui l’entraîne dans de nombreux voyages en France et à l’étranger. Ardent pacifiste, partisan du rapprochement franco-allemand, Duhamel ne tarde pas, face à la montée de l’hitlérisme, à revoir ses positions et à dénoncer les accords de Munich. Durant l’Occupation, son oeuvre est interdite par les nazis.

Nommé secrétaire perpétuel de l’Académie française (1942-46), il tient tête à la frange collaborationniste des « Immortels ». Cette position courageuse lui vaudra l’hommage public du Général de Gaulle. Après la guerre, Duhamel connaît « une vieillesse de grand prêtre de la langue française », comme l’écrivait Maurice Druon dans son hommage à son prédécesseur, lors de sa réception à l’Académie française. « Pour les générations cadettes, il s’était un peu confondu avec les apparences de ce glorieux sacerdoce. » Il s’efface peu à peu. Georges Duhamel meurt le 13 avril 1966.

À son fils Antoine, on doit les bandes originales de Pierrot le fou de Jean-Luc Godard, de Baisers volés de François Truffaut, ou plus récemment, de Ridicule de Patrice Lecomte.

sources 
article Gallica Bnf
textes et images : wikipedia et http://www.alalettre.com/duhamel-bio.php

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