Milguerres

21 mars 2013

Opération Attila

milguerres @ 23 h 42 min

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 Chronologie de la Seconde Guerre mondiale

 11 novembre Entrée de l’Allemagne en zone libre 

Opération Attila

Note : le déroulement des opérations suit un plan établi par les Allemands en 1940, connu sous le nom de plan Attila. Compte tenu du débarquement allié en Afrique du Nord, c’est une variation dénommée Opération Anton qui est effectivement engagée.

Le 8 novembre 1942, des mouvements de troupes importants signalés en zone occupée laisse présager un coup de force imminent sur la zone libre. Dans cette perspective, l’armée de terre a pris ses précautions. Un dispositif d’alerte depuis longtemps préparé par le général Jean-Édouard Verneau, a été déclenché. Un PC clandestin aménagé à la ferme de La Rapine à Lezoux est occupé par l’État-Major de l’Armée. Les divisions militaires sont alertées. Les troupes sont mises sur le pied de guerre, et gagnent les zones de regroupement choisies pour permettre la résistance immédiate et l’organisation ultérieure de maquis.
Le 11 novembre, à 4 h du matin Pierre Laval, en visite à Munich, est informé de la décision de Hitler de l’occupation totale de France. Pétain en est également informé par une lettre personnelle du Führer. Ainsi les données premières et les fondements de la convention d’armistice se trouvent supprimées sans qu’il y ait faute de la part de l’Allemagne ou de l’Italie. À 5 h 25, Hitler ordonne à ses troupes de traverser la France pour occuper la côte de la Méditerranée et participer avec les Italiens à la « protection » de la Corse. À 7 h Radio Paris diffuse « un message du Führer au peuple Français » :
« [...] L’Armée allemande ne vient pas en ennemie du peuple français, ni en ennemie de ses soldats. Elle n’a qu’un but : repousser avec ses alliés, toute tentative de débarquement anglo-américain. Avec l’Armée française ils entreprendront la défense des frontières françaises contre les attaques ennemis. »

Attila était en route, la convention d’armistice était violée, et Hitler reconnaissait qu’elle était devenue caduque. La menace d’une cobelligérance au côté des Allemands et des Italiens se précise. L’amiral Gabriel Auphan n’en avait pas tant espéré pour tenter de « sauver » la Flotte. Mais il lui faut l’accord de Pétain. Vers 23 h, un télégramme de Hitler indique :
« Conformément aux négociations et au vœu exprimé par l’amiral Auphan, le Führer exige une déclaration sur parole du commandement de la Flotte de Toulon de n’entreprendre aucune action dirigée contre les puissance de l’Axe et de défendre de toutes ses forces Toulon contre les Anglo-Saxons et des Français ennemis du gouvernement. En ce cas la place forte de Toulon ne doit pas être occupée. »

Pendant ce temps, les blindés allemands sont signalés entre Avignon et Marseille. Le 12 novembre à 9 heures, la « déclaration sur parole d’honneur » est lue par ordre du jour. Toulon est donc, désormais, l’unique enclave non occupée de la France métropolitaine.
Après le 15 novembre, les troupes françaises reçoivent l’ordre du QG allemand de se retirer du camp retranché de Toulon. Puis, les avions français sont interdits de survol sur la zone. Le 26 novembre, les Allemands occupent le camp d’aviation de Palyvestre à Hyères, laissé jusque-là à la disposition de l’Armée de l’air française. Toujours le 26, des concentrations et des mouvements de troupes et de blindés allemands et italiens sont signalés entre Bandol et Sanary ainsi qu’entre Le Beausset et Ollioules.

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