Milguerres

21 décembre 2012

Pourparlers de paix

milguerres @ 8 h 46 min

 

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Les USA et la Grande Guerre – Sommaire

Pourparlers de paix
Source Wikipedia

Le 28 septembre 1918, suite au déclenchement de l’offensive, Erich Ludendorff annonce à Paul von Hindenburg qu’il doit demander la paix au président américain Wilson, jugé plus accommodant que les dirigeants franco-britanniques. Les politiques tergiversent, mais une note est finalement envoyée dans la nuit du 3 au 4 octobre. Sans consulter ses partenaires, Wilson répond le 8 octobre par un questionnaire sur les intentions allemandes. Un certain flottement règne parmi les alliés, partagés entre l’inquiétude et la colère devant l’initiative américaine. Le président de la république française Raymond Poincaré craint « qu’on ne coupe les jarrets de nos troupes par un armistice, si court soit-il ». Il ne croit pas à ces « fausses négociations ».

Le 12 octobre, le gouvernement allemand de Max von Baden répond favorablement à Wilson. Le 14, sans doute encouragé par cette prise de contact, le président américain envoie une seconde note, toujours sans consulter personne. Les exigences de Wilson sont très floues, il n’est pas fait mention de l’Alsace-Lorraine. Chez ses alliés, c’est la consternation mais Ludendorff reprend espoir : peut-être tout n’est-il pas perdu pour l’Allemagne ? Une vague réponse est envoyée le 20, mais, le 23, l’Américain se montre soudain d’une fermeté inattendue. Hindenburg juge que les conditions qu’il propose sont « inacceptables ». Désormais persuadé que tout est perdu, Ludendorff démissionne dans l’indifférence.

Pendant ce temps, Foch prépare une offensive contre le sud de l’Allemagne pour le début 1919 dont l’objectif pour l’armée Américaine est Metz et la Lorraine. Mais l’agitation révolutionnaire qui a gagné l’intérieur du pays effraie les officiers impériaux : tous redoutent de voir leur pays subir le même sort que la Russie en pleine révolution. La défaite semble finalement moins grave que le bolchevisme d’autant que, le 5 novembre, un mémorandum, cette fois-ci rédigé par tous les alliés, parvient à Berlin. Les conditions en sont jugées acceptables et, le 7, des émissaires Allemands se présentent devant les lignes françaises. Le délai pour l’acceptation étant de trois jours, et Foch ayant refusé un cessez-le-feu immédiat, les combats continuent jusqu’au 11 novembre.

Enfin, l’armistice est signée à 5h15 et à 11 heures, les clairons sonnent officiellement la fin de la Grande Guerre.

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Défilé le 14 juillet 1918 au Mans des troupes Américaines.
« Pour rappeler que le passage et le séjour dans la Sarthe d’effectifs américains qui ont dépassé le chiffre de 1 650 000 hommes a été un événement considérable au point de vue de l’histoire régionale, une plaque fut posée à la bourse du commerce au Mans (La Sarthe, 13 juillet 1919)

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Plaque commémorative posé le 14 juillet 1919 au Mans

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