Réhabilitez le lieutenant Chapelant fusillé pour l’exemple en 1914
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Exécuté sur son brancard !
Les crimes des Conseils de guerre : Chapelant texte de 1925
Les crimes des Conseils de guerre : Les quatre caporaux de Suippes texte de 1925
Les crimes des Conseils de guerre : Vingré texte de 1925
SOLDATS FUSILLES POUR L’EXEMPLE
D’autres noms pour l’exemple
Réhabilitez le lieutenant Chapelant fusillé pour l’exemple en 1914
Jean-Julien-Marius Chapelant n’est pas officiellement « Mort pour la France ». Condamné par un conseil de guerre spécial pour « capitulation en rase campagne », le sous-lieutenant d’Ampuis est aujourd’hui le symbole des « Fusillés pour l’exemple ». Des soldats fusillés – on parle de 600 – parce qu’il fallait montrer aux troupes qu’aucune faiblesse ne serait acceptée face à l’ennemi qui menaçait le territoire.
Quitte à s’accommoder d’une justice expéditive et pour le moins peu équitable.
Les témoignages recueillis a posteriori sur Chapelant ont beau lui avoir été favorables, la Cour de cassation a refusé par deux fois, en 1922 et 1925, de réhabiliter l’Ampuisait. Son exécution, attaché à sa civière, est même une scène du film de Stanley Kubrick « Les Sentiers de la gloire » qui dénonce les aberrations de la Grande Guerre.
Aujourd’hui, des associations, des élus poursuivent le combat. Un rassemblement sera organisé à Lyon ce vendredi (voir ci contre). Un groupe Facebook « Pour la réhabilitation de Chapelant » a été créé. Il compte 25 membres. Et le conseil général du Rhône doit examiner un vœu sur la question le 25 novembre prochain. Un vœu similaire a déjà été adopté le 30 août… 1923 ! « La condamnation de Chapelant est totalement injuste, il n’a pas eu un procès correct » assure Bernard Catelon, conseiller général socialiste de Condrieu qui va porter le dossier devant le conseil général.
Tout démontre son innocence, la seule chose qui bloque aujourd’hui pour une réhabilitation, ce sont les signatures d’officiers sur l’acte d’accusation », se persuade Stéphane Gomez, de la ligue des droits de l’Homme du Rhône. « Il ne devrait pas y avoir d’impossibilité à la République de reconnaître que des erreurs ont été commises. C’est un combat avant tout symbolique mais qui peut aboutir ».
Député communiste du Rhône, André Gerin a déjà porté ce combat. Il y a quatre ans, il avait interpellé le président de la République sur le cas Chapelant. « C’est un vrai sujet de reconnaissance « confie l’élu de Vénissieux. « Le président avait dit en 2007 qu’on allait examiner la question des fusillés pour l’exemple, mais rien n’a bougé depuis ».
Dans une réponse adressée à André Gerin début 2008, Alain Marleix, alors secrétaire d’État aux anciens combattants, avait annoncé de nouvelles enquêtes. Il n’a pas été possible ces derniers jours de savoir si elles avaient abouti ou d’en connaître le contenu, malgré plusieurs démarches.
Jean-Julien Marius Chapelant pourra-t-il être réhabilité, et avec lui l’ensemble des fusillés pour l’exemple ? Jacques Chirac s’était opposé à cette réhabilitation massive en 1998. Les défenseurs de cette cause espèrent que le centenaire de la Grande Guerre sera l’occasion rêvée.
En attendant, si la patrie n’honore pas Jean-Julien Marius Chapelant, les anciens combattants, par l’intermédiaire de l’UMAC, l’ont déjà fait. Sur la tombe de l’officier au cimetière d’Ampuis, ils ont déposé une plaque : « Les anciens combattants à leur frère d’armes, Jean Julien Chapelant, martyr des conseils de guerre ».
Evadé des lignes allemandes malgré un tibia brisé, il est exécuté à son retour
L’affaire Chapelant a été évoquée dans de nombreux ouvrages. Toujours en faveur de l’officier d’Ampuis.
Le 7 octobre 1914, à 5 heures du matin, la 1 ere section de mitrailleuses du 98 e d’infanterie de Roanne est au centre d’une très violente attaque des Allemands au sud d’Amiens. La section est encerclée, ses deux mitrailleuses hors-service. Chapelant sort de sa tranchée, pour se rendre ou pour observer la situation, selon les sources. Il est fait prisonnier avec ses hommes, dont trois parviennent à s’échapper. Chapelant est touché par une balle qui lui brise le tibia. Il parvient néanmoins lui aussi à s’échapper.
Deux jours plus tard, des brancardiers de son régiment le récupèrent, étendu sur le sol. Ramené dans les lignes françaises, il est transféré au PC du colonel. Ce dernier le traite de lâche. « Pourquoi le colonel me menace-t-il de me faire fusiller, j’ai cependant fait tout mon devoir » aurait confié Chapelant.
Il est traduit dès le lendemain devant le conseil de guerre avec cette recommandation du général Demange : « Le sous-lieutenant Chapelant doit être immédiatement livré au conseil de guerre spécial du 98 e RI lequel saura, je n’en doute pas, faire son devoir ».
Le président du conseil de guerre reçoit d’ailleurs comme recommandation du colonel Didier, « Il faut le fusiller ».
C’est ce qui sera fait le 11 octobre à l’aube. Mais comme Chapelant ne peut pas marcher, c’est attaché à un pommier sur son brancard qu’il sera fusillé.
« Je meurs innocent, on le saura plus tard » aurait dit Chapelant à l’aumônier.
Sources, Nadaud et Pelletier « Il ne s’était pas rendu lieutenant Chapelant » (1926), RG Reau « Les crimes du conseil de guerre ».
« C’est le seul officier qui n’a pas été réhabilité »
Philippe Puccini, auteur d’ »En avant capitaine »
« Le lieutenant Chapelant est un officier fusillé pour l’exemple à une période trouble, le début de la guerre, là où il y a eu le plus de fusillés pour l’exemple. Son affaire est tombée au mauvais moment Ce que cherchait l’armée, c’était un exemple. Ce qui est aussi très particulier dans son cas, c’est qu’il a été fusillé attaché sur son brancard.
Pour sa famille, cette affaire a été un chemin de croix. Les parents de Chapelant ont laissé toute leur fortune pour obtenir sa réhabilitation, mais sans résultat.
Il reste le seul officier fusillé qui n’a pas été réhabilité. Et on ne comprend pas pourquoi. Aujourd’hui, Chapelant, c’est un symbole.
C’est une affaire abominable, dramatique, du grand n’importe quoi. Chapelant était un militaire de carrière. Il avait été nommé officier sur le terrain, ce qui était forcément mal vu par les officiers sortant de Saint-Cyr. Et notamment par le colonel Didier, devenu par la suite général, qui va le faire fusiller.
Cette affaire est régulièrement mise en avant, mais ça n’avance pas. C’est maintenant une affaire politique. Jospin avait demandé une réhabilitation en masse, que Chirac avait refusée. Rouvrir aujourd’hui le dossier Chapelant, c’est un acte politique. »
Un rassemblement à Lyon
Un rassemblement pacifiste pour « la réhabilitation des fusillés pour l’exemple 1914-1918 » est organisé ce vendredi à 13 heures au monument aux morts de l’île du Souvenir au parc de la Tête d’Or. Il se fera sous l’égide de l’association laïque des amis des monuments pacifistes du Rhône, de la fédération du Rhône de la ligue des Droits de l’Homme, du comité du Rhône de l’association républicaine des anciens combattants et de la fédération du Rhône de la libre-pensée.
François Guttin-Lombard
A LIRE EGALEMENT
tiré du BLOG de Mr Chritian ROLLAT : http://christianrollat.sosblog.fr/Premier-blog-b1/CHAPELANT-commemoration-du-11-novembre-2011-a-quand-une-conference-historique-et-publique-a-AMPUIS-sur-le-sujet-des-fusilles-pour-l-exemple-avec-de-vrais-interlocuteurs-b1-p192.htm
CHAPELANT commémoration du 11 novembre 2011 : à quand la tenue d’une conférence historique publique à AMPUIS sur les fusillés pour l’exemple en 14/18 avec de vrais intervenants avant mai 2012 ?
En France de fil en aiguille, concernant la cause légitime de la réhabilitation des fusillés pour l’exemple sur ordre d’une hiérarchie dépassée, ça bouge de PARTOUT sauf à AMPUIS…La preuve lisez entièrement l’article et vous verrez comment votera Michel Mercier le 25 novembre vis à vis de CHAPELANT… en attendant signez la pétition en ligne sur Internet : pétition.com « pétition pour la réhabilitation des fusillés pour l’exemple » et mettez vos commentaires.
… et d’ailleurs depuis un an que s’est-il passé de nouveau à ce sujet ? Même à grands renforts de manchettes publiées dans la presse régionale afin de donner bonne conscience face à cette cause à défendre (pour certains membres du gouvernement en place que l’on ne veut surtout pas offusquer, par peur de perdre sa prochaine investiture), le cas de CHAPELANT n’a pas avancé d’un millimètre même si nous possédons des atouts imparables ! A quoi a servi la prise de position d’un administré de Condrieu qui au final a déclaré « qu’il ne servait à rien de se battre individuellement, que rien ne bougera » ceci est tout de même navrant à lire … Personnellement sensibilisé par le sujet et bien introduit dans le réseau national (http://www.fusilles14-18.fr/index.html) de ceux qui se battent sans étiquette, la preuve, j’ai écrit un livre sans censure retraçant le calvaire innommable de ce jeune Chapelant fusillé contre un arbre alors grièvement blessé et ligoté sur un brancard : voir « Revivre les Années Folles 1918/1931″ en vente à la FNAC, DECITRE, etc…
Autant, pouvons-nous comprendre que l’on essaye de reprendre le dossier différemment, autant est-il anormal de voir aucune initiative concrète prise par les élus des cantons concernés, Condrieu et Vienne par exemple, qu’il sollicite par un courrier à publier dans la même presse, les députés Durand et Remiller à faire bloc contre tous ces abus qui minent notre société, comme l’ineptie du Fret ferroviaire qui va basculer sur les deux rives du Rhône (*) sans aucune réelle mobilisation de la population (qui se bat comme elle peut même sur une seule journée), mais par la mise en place d’une pétition à faire signer avant les prochaines élections de 2012. Faute de quoi vous aurez tous compris que l’on nous mène une fois encore en bateau et chaque maire dans un sentiment républicain devra lire le jour du 11 novembre la prose de notre président qui veut nous réapprendre l’Histoire !
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
Nous devons dénoncer l’un de ces plus affreux scandales de la 1ère guerre mondiale, des actes inqualifiables que la grande muette étouffe encore, alors que dans d’autres coins de France on y croit encore et que l’on ne démobilise pas les troupes par des interviews incongrues à chaque veille du 11 novembre pour donner l’illusion que l’on fait quelque chose. Les photos parlent plus qu’un long discours et si besoin, je les republierais sur ce blog pour montrer comment on manipule en douceur l’opinion. Il est vrai que le Ministère des Anciens Combattants ne rapportent plus beaucoup d’électeurs (*)… et qu’il vaut mieux battre
la campagne avec Angela à Bruxelles…
(*) Michèle ALLIOT-MARIE; Hervé MORIN et aujourd’hui Alain JUPPE n’ont pas mouillé la chemise pour CHAPELANT et pour cause.
A coté des ruines enterrées de l’ancien château, le Bois des loges où a été fusillé Chapelant fait actuellement l’objet d’un dossier déposé à l’UNESCO dont pour l’instant nous ne pouvons dire plus, car ceci relève aux élus régionaux d’en informer je l’espère un jour leurs administrés et non à votre serviteur qui reste éveillé sur ce sujet…
(*) (Beuvraignes Somme) et sa périphérie côté Est (Crapeaumesnil et Fresnières Oise) ont été ciblés par les conseils généraux de l’Oise et de la Somme, à défaut de pouvoir obtenir un classement au titre des monuments historiques, pour être proposés au classement auprès de l’UNESCO comme site de mémoire ayant été le théâtre des sanglants combats durant des mois lors de la guerre 1914-1918. La stèle dédiée à la mémoire du Sous-Lieutenant J.J.M. CHAPELANT, injustement fusillé pour l’exemple en octobre 1914 a été édifiée à quelques centaines de mètres du lieu de l’exécution. La trace de son corps enfoui dans une fosse commune sur le site avec une cinquantaine d’autres ne parait pas avoir d’existence officielle. Mais qu’attendons-nous pour bouger chez nous ? Interpellez ceux qui se présentent à vos suffrages …
Jean-Julien-Marius Chapelant n’est pas officiellement « Mort pour la France ». Condamné par un conseil de guerre spécial pour « capitulation en rase campagne », le sous-lieutenant d’Ampuis est aujourd’hui le symbole des « Fusillés pour l’exemple ». Des soldats fusillés – on parle de 600 – parce qu’il fallait montrer aux troupes qu’aucune faiblesse ne serait acceptée face à l’ennemi qui menaçait le territoire.
Quitte à s’accommoder d’une justice expéditive et pour le moins peu équitable.
Les témoignages recueillis a posteriori sur Chapelant ont beau lui avoir été favorables, la Cour de cassation a refusé par deux fois, en 1922 et 1925, de réhabiliter l’Ampuisait. Son exécution, attaché à sa civière, est même une scène du film de Stanley Kubrick « Les Sentiers de la gloire » qui dénonce les aberrations de la Grande Guerre.
Aujourd’hui, des associations, des élus poursuivent le combat. Un rassemblement sera organisé à Lyon ce vendredi (voir ci contre). Un groupe Facebook « Pour la réhabilitation de Chapelant » a été créé. Il compte 25 membres. Et le conseil général du Rhône doit examiner un vœu sur la question le 25 novembre prochain. Un vœu similaire a déjà été adopté le 30 août… 1923 ! « La condamnation de Chapelant est totalement injuste, il n’a pas eu un procès correct » assure Bernard Catelon, conseiller général socialiste de Condrieu qui va porter le dossier devant le conseil général.
« Tout démontre son innocence, la seule chose qui bloque aujourd’hui pour une réhabilitation, ce sont les signatures d’officiers sur l’acte d’accusation », se persuade Stéphane Gomez, de la ligue des droits de l’Homme du Rhône. « Il ne devrait pas y avoir d’impossibilité à la République de reconnaître que des erreurs ont été commises. C’est un combat avant tout symbolique mais qui peut aboutir ».
Député communiste du Rhône, André Gerin a déjà porté ce combat. Il y a quatre ans, il avait interpellé le président de la République sur le cas Chapelant. « C’est un vrai sujet de reconnaissance « confie l’élu de Vénissieux. « Le président avait dit en 2007 qu’on allait examiner la question des fusillés pour l’exemple, mais rien n’a bougé depuis ».
Dans une réponse adressée à André Gerin début 2008, Alain Marleix, alors secrétaire d’État aux anciens combattants, avait annoncé de nouvelles enquêtes. Il n’a pas été possible ces derniers jours de savoir si elles avaient abouti ou d’en connaître le contenu, malgré plusieurs démarches.
Jean-Julien Marius Chapelant pourra-t-il être réhabilité, et avec lui l’ensemble des fusillés pour l’exemple ? Jacques Chirac s’était opposé à cette réhabilitation massive en 1998. Les défenseurs de cette cause espèrent que le centenaire de la Grande Guerre sera l’occasion rêvée.
En attendant, si la patrie n’honore pas Jean-Julien Marius Chapelant, les anciens combattants, par l’intermédiaire de l’UMAC, l’ont déjà fait. Sur la tombe de l’officier au cimetière d’Ampuis, ils ont déposé une plaque : « Les anciens combattants à leur frère d’armes, Jean Julien Chapelant, martyr des conseils de guerre ».
Evadé des lignes allemandes malgré un tibia brisé, il est exécuté à son retour
L’affaire Chapelant a été évoquée dans de nombreux ouvrages. Toujours en faveur de l’officier d’Ampuis.
Le 7 octobre 1914, à 5 heures du matin, la 1 ere section de mitrailleuses du 98 e d’infanterie de Roanne est au centre d’une très violente attaque des Allemands au sud d’Amiens. La section est encerclée, ses deux mitrailleuses hors-service. Chapelant sort de sa tranchée, pour se rendre ou pour observer la situation, selon les sources. Il est fait prisonnier avec ses hommes, dont trois parviennent à s’échapper. Chapelant est touché par une balle qui lui brise le tibia. Il parvient néanmoins lui aussi à s’échapper.
Deux jours plus tard, des brancardiers de son régiment le récupèrent, étendu sur le sol. Ramené dans les lignes françaises, il est transféré au PC du colonel. Ce dernier le traite de lâche. « Pourquoi le colonel me menace-t-il de me faire fusiller, j’ai cependant fait tout mon devoir » aurait confié Chapelant.
Il est traduit dès le lendemain devant le conseil de guerre avec cette recommandation du général Demange : « Le sous-lieutenant Chapelant doit être immédiatement livré au conseil de guerre spécial du 98 e RI lequel saura, je n’en doute pas, faire son devoir ».
Le président du conseil de guerre reçoit d’ailleurs comme recommandation du colonel Didier, « Il faut le fusiller ».
C’est ce qui sera fait le 11 octobre à l’aube. Mais comme Chapelant ne peut pas marcher, c’est attaché à un pommier sur son brancard qu’il sera fusillé.
« Je meurs innocent, on le saura plus tard » aurait dit Chapelant à l’aumônier.
Sources, Nadaud et Pelletier « Il ne s’était pas rendu lieutenant Chapelant » (1926), RG Reau « Les crimes du conseil de guerre ».
« C’est le seul officier qui n’a pas été réhabilité »
Philippe Puccini, auteur d’ »En avant capitaine »
« Le lieutenant Chapelant est un officier fusillé pour l’exemple à une période trouble, le début de la guerre, là où il y a eu le plus de fusillés pour l’exemple. Son affaire est tombée au mauvais moment Ce que cherchait l’armée, c’était un exemple. Ce qui est aussi très particulier dans son cas, c’est qu’il a été fusillé attaché sur son brancard.
Pour sa famille, cette affaire a été un chemin de croix. Les parents de Chapelant ont laissé toute leur fortune pour obtenir sa réhabilitation, mais sans résultat.
Il reste le seul officier fusillé qui n’a pas été réhabilité. Et on ne comprend pas pourquoi. Aujourd’hui, Chapelant, c’est un symbole.
C’est une affaire abominable, dramatique, du grand n’importe quoi. Chapelant était un militaire de carrière. Il avait été nommé officier sur le terrain, ce qui était forcément mal vu par les officiers sortant de Saint-Cyr. Et notamment par le colonel Didier, devenu par la suite général, qui va le faire fusiller.
Cette affaire est régulièrement mise en avant, mais ça n’avance pas. C’est maintenant une affaire politique. Jospin avait demandé une réhabilitation en masse, que Chirac avait refusée. Rouvrir aujourd’hui le dossier Chapelant, c’est un acte politique. »
Un rassemblement à Lyon
Un rassemblement pacifiste pour « la réhabilitation des fusillés pour l’exemple 1914-1918 » est organisé ce vendredi à 13 heures au monument aux morts de l’île du Souvenir au parc de la Tête d’Or. Il se fera sous l’égide de l’association laïque des amis des monuments pacifistes du Rhône, de la fédération du Rhône de la ligue des Droits de l’Homme, du comité du Rhône de l’association républicaine des anciens combattants et de la fédération du Rhône de la libre-pensée.
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Exécuté sur son brancard !
Les crimes des Conseils de guerre : Chapelant texte de 1925
Les crimes des Conseils de guerre : Les quatre caporaux de Suippes texte de 1925
Les crimes des Conseils de guerre : Vingré texte de 1925
SOLDATS FUSILLES POUR L’EXEMPLE
D’autres noms pour l’exemple