L’empereur Hirohito et les crimes de guerre du Japon
retour à la Seconde Guerre Mondiale
Meurtres de masse
Expériences sur des êtres humains et guerre bactériologique
Utilisation d’armes chimiques
Famines évitables
Tortures de prisonniers de guerre
Cannibalisme
Travail forcé
Femmes de réconfort (prostitution forcée pour les militaires japonais)
Pillage
Hommes enterrés vivants
dans cette liste ne sont pas évoqués les enfants, je préfère ne pas y penser … mais je vais ajouter
tout de même -> pédophilie, je ne pense pas qu’ils aient pu être épargnés !! (Hayet)
En raison du grand degré de souffrance causé par l’armée japonaise au cours des années 1930 et 40, elle est souvent comparée à l’armée du troisième Reich au cours de la période 1933-1945.
L’historien Chalmers Johnson (en) a écrit que :
« Établir lequel des deux agresseurs de l’Axe, l’Allemagne ou le Japon, fut au cours de la Seconde Guerre mondiale le plus brutal à l’égard des peuples qu’ils martyrisèrent est dénué de sens.
Les Allemands ont tué six millions de Juifs et 20 millions de Russes (c à d de citoyens soviétiques);
les Japonais ont massacré pas moins de 30 millions de Philippins, Malais, Vietnamiens, Cambodgiens, Indonésiens et Birmans, dont au moins 23 millions étaient ethniquement chinois.
Ces deux pays ont pillé les pays qu’ils ont conquis à une échelle monumentale, encore que le Japon a volé plus, et sur une plus longue période, que les nazis.
Les deux conquérants ont réduit en esclavage des millions de personnes et les ont exploitées comme main d’œuvre forcée – et, dans le cas des Japonais, comme prostituées(de force) pour les troupes du front.
Si vous étiez un prisonnier de guerre Nazi aux mains du Royaume-Uni, des États-Unis, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande ou du Canada (mais pas de la Russie), vos chances de ne pas survivre à la guerre s’élevaient à 4 % ;
en comparaison, le taux de mortalité pour les prisonniers de guerre aux mains des Japonais approchait les 30 %7. »
PS : on évoque plus lors de la Seconde Guerre Mondiale le massacre juif, mais voyez les chiffres des 20 millions de Russes et des 30 millions d’asiatiques … c’est phénoménal … !!!! pourquoi « l’Histoire » se focalise sur les juifs plus que sur les autres populations ? (les chiffres, ici, n’évoquent pas les massacres dans les pays de l’Est, en Grèce, en Afrique, et, en France …) Hayet
Publié le 06 janvier 2010 par Matsumiya
Hirohito (裕仁) ou Hiro-Hito, connu désormais au Japon sous son nom de règne posthume Shôwa Tennô (昭和天皇) ou Empereur Shôwa (né le 29 avril 1901 à Tôkyô – décédé le 7 janvier 1989 à Tôkyô), fut empereur du Japon du 25 décembre 1926 à sa mort.
Fils de l’empereur Taishô et de l’impératrice Teimei, frère des princes Yasuhito Chichibu, Nobuhito Takamatsu et Takahito Mikasa, il a été le 124e empereur selon la tradition shintô. Son règne, le plus long de l’histoire japonaise, coïncide avec l’ère Shôwa (昭和) d’où il tire son nom posthume.
L’empereur Shôwa est l’un des personnages majeurs de la Seconde Guerre mondiale. La question de sa responsabilité personnelle dans les activités militaires et les crimes de guerre du Japon en Asie avant puis durant la Seconde Guerre mondiale a eu une grande importance politique et fait l’objet de nombreux travaux historiques. (…)
De nombreuses personnes en Chine, en Corée et dans le sud-est asiatique estiment que l’empereur Shôwa est le principal responsable des atrocités commises par l’armée impériale en Asie pendant la Seconde Guerre mondiale et que, de même qu’un bon nombre de membres de la famille impériale, il aurait dû être jugé pour crimes de guerre. Cette famille est en conséquence encore considérée avec hostilité par de nombreux habitants des pays occupés par les Japonais durant la guerre.
La question cruciale est celle du pouvoir effectif exercé par l’Empereur sur les militaires japonais durant la guerre. La version la plus communément admise au Japon et en Occident jusque dans les années 1990 le présente comme un spectateur impuissant dans le domaine politique, marginalisé par un état-major militaire tout-puissant et des politiciens bellicistes.
Le débat sur le rôle effectif de l’Empereur fut éludé à la fin de la guerre car le général MacArthur, gouverneur suprême des forces alliées, voulait non seulement conserver l’institution impériale comme symbole et garant de la cohésion du pays mais plus encore s’assurer de la collaboration docile de la personne impériale. Balayant les pressions de nombreux dignitaires japonais et membres de la famille impériale comme les princes Takamatsu, Mikasa et Higashikuni qui souhaitaient l’abdication de l’Empereur Shōwa et la mise en place d’une régence, il refusa l’inculpation et même l’audition de l’Empereur lors des procès de Tôkyô. Afin de protéger au mieux ce dernier, cette exonération s’étendit à tous les membres de sa famille. À compter de 1954, les gouvernements japonais successifs ont appuyé la diffusion d’une image officielle d’un empereur isolé, s’opposant sans succès à la clique militariste.
Cette vision des choses a toutefois été ébranlée depuis les années 1990 [les italiques sont de nous] par l’analyse des archives japonaises dont notamment les documents rédigés par le général Sugiyama, le prince Konoe, le prince Takamatsu et le garde des sceaux Kido. La redécouverte du travail monumental de l’historien Shirô Hara, ancien membre de l’armée impériale, publié en cinq volumes en 1973 et 1974 sous le titre Daihon’ei senshi, a également contribué à cette révision.
Ces archives démontrent une implication directe et soutenue de l’Empereur, non seulement dans la gestion des affaires de l’État, mais aussi dans la conduite de la guerre [les italiques sont de nous]. Selon plusieurs historiens dont Akira Fujiwara, Akira Yamada, Peter Wetzler et Herbert Bix, l’Empereur n’était ni un belliciste, encore moins un pacifiste, mais essentiellement un opportuniste [les italiques sont de nous] qui gouvernait en collégialité. Conformément à la tradition, chaque décision d’importance était ainsi soupesée par l’état-major et le conseil des ministres puis soumise à l’empereur pour approbation

L’Australien Leonard Siffleet (en), capturé en Nouvelle-Guinée, est photographié quelques secondes avant son exécution par décapitation.

Soldat japonais s’exerçant à la baïonnette sur le cadavre d’un soldat chinois.
The Hengyang Massacre
When I got home this time, my sister handed me a book. She said that she was at a book signing, and she asked the author to sign the book to me personally. Thus, on the inside page, there is my name with the words « … who was born in Shanghai the year I left. » The author is Roy Rowan, and the title of the book is Chasing The Dragon.
Roy Rowan worked for Time-Life in China. His journalism career began while he was working for the United Nations Relief and Rehabilitation Administration (UNRRA). Here is his explanation from the book:
(p.70) My reporting was still confined to note-taking for the as-yet-unwritten « UNRRA in Bandit Land » exposé. The woman serving as my literary agent in New York City had probably now given up hope of ever getting it. « Why don’t you send me more pictures? » she wrote. « They’re easier to sell. »
I had already sent her a macabre set of photographs of five thousand Chinese skulls lined up temple-to-temple on a hillside — an eerie image of ten thousand empty eye sockets starting into space. She seemed excited about the possibility of the pictures being published. As my accompanying captions explained, the grisly gallery, which I called « A Stadium of Skulls, » had been erected by the citizens of Hengyang in Hunan Province as a memorial to their relatives, massacred by the Japanese in 1944. Buried in shallow trenches, the fleshless skeletons were exhumed right after the war. Then, the whitened skulls were arranged in tiers to simulate a grandstand of ghosts overlooking the scene of their slaughter. « That stadium of skulls is far eloquent than any man-made memorial, » the agent immediately wrote back. « I’ve forwarded the negatives to Lifemagazine. »
***
Question de la responsabilité personnelle de l’Empereur
De nombreuses personnes en Chine, en Corée et dans le sud-est asiatique estiment que l’empereur Shōwa est le principal responsable des atrocités commises par l’armée impériale en Asie pendant la Seconde Guerre mondiale et que, de même qu’un bon nombre de membres de la famille impériale, il aurait dû être jugé pour crimes de guerre. Cette famille est en conséquence encore considérée avec hostilité par de nombreux habitants des pays occupés par les Japonais durant la guerre.
La question cruciale est celle du pouvoir effectif exercé par l’Empereur sur les militaires japonais durant la guerre. La version la plus communément admise au Japon et en Occident jusque dans les années 1990 le présente comme un spectateur impuissant dans le domaine politique, marginalisé par un état-major militaire tout-puissant et des politiciens bellicistes.
Le débat sur le rôle effectif de l’Empereur fut éludé à la fin de la guerre car le général MacArthur, gouverneur suprême des forces alliées, voulait non seulement conserver l’institution impériale comme symbole et garant de la cohésion du pays mais plus encore s’assurer de la collaboration docile de la personne impériale. Balayant les pressions de nombreux dignitaires japonais et membres de la famille impériale comme les princes Takamatsu, Mikasa et Higashikuni qui souhaitaient l’abdication de l’Empereur Shōwa et la mise en place d’une régence, il refusa l’inculpation et même l’audition de l’Empereur lors des procès de Tokyo. Afin de protéger au mieux ce dernier, cette exonération s’étendit à tous les membres de sa famille. À compter de 1954, les gouvernements japonais successifs ont appuyé la diffusion d’une image officielle d’un empereur isolé, s’opposant sans succès à la clique militariste.
Cette vision des choses a toutefois été ébranlée depuis les années 1990 par l’analyse des archives japonaises dont notamment les documents rédigés par le général Sugiyama, le prince Konoe, le prince Takamatsu et le garde des sceaux Kido. La redécouverte du travail monumental de l’historien Shirō Hara, ancien membre de l’armée impériale, publié en cinq volumes en 1973 et 74 sous le titre Daihon’ei senshi, a également contribué à cette révision.
Ces archives démontrent une implication directe et soutenue de l’Empereur, non seulement dans la gestion des affaires de l’État, mais aussi dans la conduite de la guerre. Selon plusieurs historiens dont Akira Fujiwara8, Akira Yamada9, Peter Wetzler10 et Herbert Bix11, l’Empereur n’était ni un belliciste, encore moins un pacifiste, mais essentiellement un opportuniste qui gouvernait en collégialité. Conformément à la tradition, chaque décision d’importance était ainsi soupesée par l’état-major et le conseil des ministres puis soumise à l’empereur pour approbation.
Les années marquantes du règne de l’Empereur Shōwa (entre 1926 et 1945) virent l’accroissement de l’influence des partisans de l’expansionnisme colonial désireux de faire du Japon l’égal des grandes puissances occidentales. L’Empereur, d’abord réticent, se laissa peu à peu convaincre et cautionna une politique agressive qui allait déboucher sur l’invasion de la Mandchourie en 1931, puis du reste de la Chine en 1937 (appelée Deuxième Guerre sino-japonaise) ainsi que sur une alliance avec l’Italie fasciste et l’Allemagne nazie (pacte tripartite) et une invasion de l’Asie du sud-est qui entraîna la Seconde Guerre mondiale.
Ce courant donna également naissance à une idéologie nationaliste selon laquelle le Japon était une nation guidée par le descendant de la déesse Amaterasu Omikami et faite pour dominer ses voisins. Dès le début des années trente, des idéologues comme Sadao Araki, ministre de l’Éducation en 1938 et 1939, cherchèrent à revitaliser la doctrine traditionnelle du Hakko ichiu (huit coins sous un seul toit), et à en faire le cœur d’une « Restauration Shôwa ». Les principes fondamentaux de cette doctrine soutiennent que le Japon est le centre du monde et gouverné par un être divin et que le peuple japonais, protégé par les kami, est supérieur aux autres. La mission divine du Japon est donc d’unir les huit coins du monde sous un seul toit12. Des politiciens comme le premier ministre Fumimaro Konoe ordonnèrent ainsi la distribution, notamment dans les écoles, de pamphlets comme le Kokutai no hongi (les fondements de la politique nationale) reprenant ces principes. Cette conception de la supériorité japonaise eut de profondes répercussions lors de la guerre. Ainsi, les ordres émanant du quartier-général impérial utilisaient fréquemment le terme kichibu (bétail) pour décrire les Alliés, mépris qui favorisa selon certains auteurs la violence à l’encontre des prisonniers, conduisant jusqu’à la pratique du cannibalisme13.
Au fil des années, l’Empereur Shōwa devint de plus en plus directif et interventionniste, notamment par le biais du quartier-général impérial, institué en octobre 1937. Alors que l’armée impériale et la marine impériale disposaient d’un droit de veto sur la constitution des cabinets depuis 1900, l’Empereur imposa unilatéralement ses choix à partir de 1939.
notes :
9. ↑ Hirohito and the making of modern Japan, 2001
10. ↑ Walter Edwards, Forging tradition for a holy war : the Hakko ichiu in Miyazaki and japanese wartime ideology, 2003
11. ↑ Yuki Tanaka, Hidden horrors : Japanese war crimes in world war II, 1996, Selon Tanaka, « …le cannibalisme fut souvent une activité systématique menée par des escouades entières et sous le commandent d’officiers », p.127, Russell of Liverpool, The knights of bushido : A short history of Japanese war crimes, 2002, p.238
12. ↑ Walter Edwards, Forging tradition for a holy war : the Hakko ichiu in Miyazaki and japanese wartime ideology, 2003
13. ↑ Yuki Tanaka, Hidden horrors : Japanese war crimes in world war II, 1996, Selon Tanaka, « …le cannibalisme fut souvent une activité systématique menée par des escouades entières et sous le commandent d’officiers », p.127, Russell of Liverpool, The knights of bushido : A short history of Japanese war crimes, 2002, p.238
sources
wikipédia
http://www.zonaeuropa.com/20050406_1.htm
http://www.paperblog.fr/2798454/387-l-empereur-hirohito-et-les-crimes-de-guerre-du-japon/#jXcHDhII0Hvdt6Si.99
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