Soutien De Staline Aux Juifs Sionistes Et A Leur Nettoyage Ethnique De La Palestine
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Soutien De Staline Aux Juifs Sionistes Et A Leur Nettoyage Ethnique De La Palestine
Israël n’aurait pas pu remporter la guerre de 1948 sans l’aide de Staline ni mater les quelque 200 000 Palestiniens restés en Palestine occupée aprés le terrible nettoyage ethnique commis par les Juifs sionistes sans leur encadrement politique par le parti communiste israélien « soft power » accompagnant la loi martiale et le contrôle militaire appliqués à leur encontre jusqu’en 1966.
Pourtant Moscou et Tel Aviv à l’époque entretenaient des relations trés étroites et ce d’autant plus facilement qu’une grande partie des colons juifs installés dans les kiboutzs moshavim et autres villages qui allaient proliférer sur les ruines de villages palestiniens venaient essentiellement d’Europe de l’Est alors sous domination soviétique.
Le soutien de Staline au régime colonial juif sioniste a duré pendant plusieurs années jusqu’à ce qu’Israël considére plus interessant de se rapprocher des pays dit du Bloc de l’Ouest et notamment des Etats Unis que de rester dans le giron soviétique. En février 1953, à la veille de la mort de Staline, Moscou rompt ses relations diplomatiques avec Tel Aviv.
Assuré du soutien politique de Staline Ben Gourion lui même colon juif venu d’Europe de l’Est – de son vrai nom David Grün ou David Gryn, né le 16 octobre 1886 à Plonsk l’actuelle Pologne – a pu se permettre de déclarer l’existence de « l’état d’Israël » avant même toute décision de l’ONU par la déclaration d’indépendance le 14 Mai 1948 soit la veille du départ des Britanniques qui avait renoncé à leur mandat sur la Palestine et ainsi commencer à renforcer les institutions pré étatiques juives sionistes existantes.
Ben Gourion dirigeait déjà dés 1939 un » mini État » en Palestine avec son gouvernement (l’Agence juive), sa police, son armée (la Haganah*) harcelant sans cesse les Britanniques et les Palestiniens, son parlement (Asefat ha-nivharim), sa population (450 000 colons juifs majoritairement ashkenazes) et même ses milices racistes fascistes (Irgoun, Leri ….)
Mais c’est surtout grâce à l’aide militaire de Staline qui a fourni une grande partie de son armement à l’armée israélienne – Haganah devenue « Tsahal » – que le régime colonial juif sioniste a pu vaincre les armées arabes des états voisins et la resistance palestinienne lors de la guerre de 1948.
Fort de cette assistance militaire soviétique en armes les armées arabes ont pu être vaincues et le nettoyage ethnique de la Palestine (Plan Dalet) a pu se dérouler non stop sans même que la « communauté internationale » de l’époque n’y trouve à redire le colonialisme étant la norme ce qu’il est d’ailleurs toujours aujourd’hui.
En d’autres termes Staline est co responsable de ce nettoyage ethnique en Palestine.
Les 200 000 Palestiniens restés accrochés à leur patrie ayant survécus aux massacres et la terreur semée par les croisés juifs sionistes qui ont poussé des centaines de milliers à fuir au Liban, Syrie, Jordanie, se sont retrouvés sous dictature militaire dépendant jusqu’aux moindres détails de leurs vies du gouvernorat militaire juif sioniste.
Quant au « soft power » colonial juif sioniste il s’est progressivement développé pour embrigader les Palestiniens grâce au parti communiste israélien qui a réussi à s’implanter durablement au sein de la communauté arabo palestinienne.
En fait c’était un parti à grande majorité arabo palestinienne avec quelques colons juifs sionistes ce qu’il est toujours aujourd’hui d’ailleurs connu sous le nom de Hadash. Moscou avait exigé que le secrétaire général du parti soit juif. Le gouvernement Ben Gourion tolérait ce parti du fait des relations étroites entre Israël et l’Union soviétique mais ses membres étaient – et sont toujours – continuellement harassés par le Shin Bet la Gestapo juive sioniste qui n’hésite pas à avoir recours à la torture et aux détentions arbitraires de Palestiniens.
Ce parti communiste avait donc un casi monopole politique au sein de la communauté arabo palestinienne et tenait d’une main de fer les villes et villages arabes de la Palestine colonisée par l’entité juive sioniste, aucun arabe palestinien n’osait s’y opposer.
Ce n’est qu’en 1966 avec la fin du gouvernorat dictatoral militaire que les Palestiniens ont pu choisir entre différents partis arabes représentés ensuite au parlement israélien mais systématiquement mis à l’écart jamais inclus dans une coalition gouvernementale.
En effet il existe un accord tacite entre les groupes parlementaires juifs sionistes pour refuser toute alliance avec l’un de ces partis représentant la minorité arabo palestinienne – environ 20% de la population – inclus les groupes parlementaires dit de « gauche » Travaillistes et Meretz.
La seule exception à cette mise à l’écart qui enferme systématiquement ces députés arabo palestiniens dans une sorte de ghetto parlementaire donnant l’illusion qu’Israël est une « démocratie » c’est quand Yitzhak Rabin alors premier ministre israélien en 1993 a eu besoin de leur soutien sans toutefois les inclure dans sa coalition gouvernementale pour faire passer le vote sur les accords d’Oslo.
Ensuite, l’un des arguements fiéleux utilisés contre lui c’était qu’il n’avait pas eu pour ces Accords d’Oslo une « majorité juive » au parlement et qu’il avait accepté de donner une partie de « notre Terre don de Dieu » grâce au vote des groupes parlementaires arabes. A l’époque l’un des principaux accusateurs de Rabin c’était Benjamin Netanyahou.
La suite on l’a connait Rabin a été assassiné par un colon fanatique religieux juif sioniste et les Palestiniens n’ont toujours pas d’état.
La colonisation juive sioniste galopante restreint de jour en jour leur espace vital en Cisjordanie occupée et à Gaza où des terres arables ont été de facto transformées en no man’s land.
Ironie du sort donc ce sont les Palestiniens « de l’intérieur » – souvent désignée par les colons juifs sionistes comme une cinquième colonne – qui par leur soutien à Rabin et aux Accords d’Oslo ont donné le feu vert à la colonisation juive sioniste éffrenée de la Cisjordanie et de Gaza depuis la signature de ces Accords colonisation toujours en cours et qui a tué la solution à deux états au profit du « Grand Israël de la Méditérranée au Jourdain ».
Jusqu’au jour où cet espace géographique de la Méditérranée au Jourdain redeviendra la Palestine un état démocratique de tous ses citoyens libéré du joug de la dictature des croisés juifs sionistes.
* La Haganah groupe armé de défense des Juifs sionistes colonisant la Palestine officiellement interdite par le mandat britannique était dans les années 1920 sous l’autorité de la Histadrout. Cette puissante centrale syndicale juive a toujours été partie prenante du plan de colonisation de la Palestine.
Pourtant le dirigeant sortant de la CGT Bernard Thibault s’est rendu récemment à Gaza – pour y verser quelques larmes de crocodiles – puis en Israël où il a rencontré des dirigeants de cette même Histadrout l’un des piliers les plus anciens et les plus solides de la spoliation des Palestiniens et de leur utilisation comme main d’oeuvre exploitable et corvéable à merci.
Thibault aurait proposé ses services aux Palestiniens de Gaza ayant travaillé des années pour des Juifs sionistes payant les prélévements obligatoires imposés par l’entité sioniste mais qui sont privés de leurs retraites détournées et qui remplissent les coffres de l’état et de l’armée qui les bombarde régulièrement dans leur camp de concentration de Gaza.
Thibault serait-il suffisamment naïf pour croire qu’il obtiendra ne serait-ce qu’un chekel pour ces Palestiniens spoliés ? !
Les relations pour le moins ambigües de certaines centrales syndicales françaises avec la Histadrout constituent malheureusement une caution apportée à l’occupation colonisation de la Palestine et à toutes les guerres menées par l’entité coloniale juive sioniste contre le peuple palestinien spolié.