Volkssturm
retour à la Seconde Guerre Mondiale
Volkssturm
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texte et images ci-dessous : source wikipédia
Le Volkssturm (que l’on pourrait traduire par Tempête du Peuple)note 1 est le nom donné à la milice populaire allemande levée en 1944 et qui devait épauler la Wehrmacht dans la défense du territoire du Reich à la fin de la Seconde Guerre mondiale, à la manière de la Home Guard britannique de 1940 et les corps combattants des citoyens patriotiques du Japon en 1945.
Le projet d’une mobilisation militaire totale du peuple allemand remonte aux suggestions du général Heinz Guderian de l’été 1944 qui vit à la fois le débarquement de Normandie à l’Ouest et le début de l’opération Bagration à l’Est. L’idée était de susciter une levée d’armes populaire fanatisée dans la lignée du Landsturm de 1813 qui libéra la Prusse de l’occupation napoléonienne.
Il prévoyait un appel sous les armes de tous les hommes valides de 16 à 60 ans dans des unités régionales qui épauleraient les forces armées « traditionnelles » dans la défense locale.
Mais le Volkssturm fut conçu comme un programme d’encadrement du peuple allemand, aussi bien politique que militaire; à ce titre, il jouait le rôle d’un catalyseur visant à fanatiser la résistance et ainsi à démoraliser les Alliés, en particulier occidentaux. Hitler craignait en effet que ne se reproduise la désastreuse situation intérieure de 1918, l’échec des offensives allemandes du printemps ayant entraîné l’effondrement du moral en Allemagne et le début des insurrections qui avaient amené l’effondrement de l’Empire (le « coup de poignard dans le dos »). Dans l’esprit de Bormann et d’autres membres du Parti, cette mobilisation avait aussi un caractère idéologique puisqu’elle devait symboliser la mobilisation totale de la race aryenne contre les hordes « ploutocrates » à l’Ouest et « judéo-bolchéviques » à l’Est.
Après l’attentat manqué du 20 juillet 1944, Hitler, de plus en plus méfiant à l’égard de l’Armée, décida de confier cette tâche au NSDAP – à la suite notamment des intrigues de son dirigeant, Martin Bormann.
La situation militaire à l’automne 1944
Après la retraite générale de la Wehrmacht à l’été 1944, la situation des fronts se stabilise, essentiellement en raison des problèmes d’intendance et de ravitaillement rencontrés par les troupes alliées, tant à l’Est qu’à l’Ouest, du fait de l’étirement des lignes de communication, et du fait du durcissement de la résistance allemande1.
À la suite du complot du 20 Juillet 1944, sont créés les officiers nationaux socialistes d’action psychologique, pour reprendre en main l’armée, dans un contexte de plus en plus marqué de décomposition de l’armée et d’un front de l’Est fragilisé par la préparation de l’offensive des Ardennes2. Au milieu du mois d’octobre 1944, Aix-la-Chapelle est conquise et la Vieille Prusse menacée.
Les dates de l’histoire du Volkssturm
- 20 juillet 1944 : attentat contre Hitler.
- 21 juillet 1944 : Heinrich Himmler est nommé commandant en chef de l’Ersatzheer, Heinz Guderian étant nommé à la tête de l’ OKHnote 2.
- Début septembre : Hitler accepte l’idée de Guderian de créer un Landsturm sous l’autorité conjointe de l’Armée et des SA. Martin Bormann suggère que le Parti National-socialiste – dont il est le dirigeant – prenne seul sous sa coupe une milice populaire, la Volkswehr (litt. Armée populaire).
- 25 septembre 1944 : publication du décret de Hitler créant le Volkssturm, sous la direction et la responsabilité des Gauleitern du Parti mais sous encadrement de la Wehrmacht.
- 7 octobre 1944 : les premières unités sont engagées sur le front de l’Est à Mémel.
- 18 octobre 1944 : commémorant la victoire de Leipzig, Himmler, annonce officiellement à la radio berlinoise la création du Volkssturm. L’enrôlement de masse commence à la fin du mois.
- 10 novembre 1944 : engagement des premières unités sur le front de l’Ouest au cours de la bataille de Metz aux côtés de la 462e Volks-Grenadier-Division.
- 12 novembre 1944 : prestation de serment de masse des unités du Volkssturm sur tout le territoire du Reich: à Berlin, la cérémonie est présidée par Goebbels, dans une cérémonie filmée, mettant en scène 100 000 hommes, la plupart en habits civils, dotés d’armes spécialement confiées pour la cérémonie, ce qui suscite des réactions amusées de la part des enfants et des soldats en permissions3.
- 1er avril 1945 : encerclement de la Ruhr par les Américains : 300 000 Allemands capitulent le 18 dont de nombreux Volkssturmmanner.
- 22 avril 1945 : les Russes encerclent Berlin .
- 9 mai 1945 : signature de l’acte de capitulation allemande.
- juin 1945 : les Alliés occidentaux libèrent les membres du Volkssturm et des soldats ayant des compétences professionnelles prioritaires pour pallier le manque de main-d’œuvre qualifiée nécessaire à la reconstruction : 663 576 hommes sont ainsi renvoyés dans leurs foyers.
Chronologie de la bataille du Reich 1944-45
- Front Ouest
- 6 juin 1944 : débarquement allié en Normandie
- 20 juillet 1944 : attentat contre Hitler
- 25 juillet 1944 : première percée alliée
- 15 août 1944 : débarquement en Provence
- 25 août 1944 : libération de Paris
- 3 septembre 1944 : libération de Bruxelles
- 11 septembre 1944 : les Américains entrent en Allemagne à Keppeshausen
- 4 octobre 1944 : Aix-la-Chapelle tombe aux mains des Américains
- 4 décembre 1944 : les Américains percent sur la Sarre
- 16 décembre 1944 – 16 janvier 1945 : contre-offensive allemande dans les Ardennes belges
- 1er janvier 1945 – 25 janvier 1945 : contre-offensive allemande en Lorraine et en Alsace : « Unternehmen Nordwind »
- 16 / 25 janvier 1945 : échec des contre-offensives allemandes
- début février : « Opération Veritable » : les Anglo-canadiens attaquent en direction du nord du Rheinland (NL/D)
- 23 février 1945 : « Opération Grenade » : les Américains percent au centre du Rheinland
- 7 mars 1945 : prise du pont de Remagen
- 23 mars 1945 : « Operation Plunder » : Montgomery franchit le Rhin et avance dans le Nord de l’Allemagne
Front Est
- 22 juin 1944 : « Opération Bagration » début de l’offensive générale soviétique contre le Groupe d’armées Centre
- 17 août 1944 : entrée des troupes soviétiques en Prusse Orientale
- 25 septembre 1944 : entrée des troupes soviétiques en Hongrie
- 10 octobre 1944 : l’Armée rouge isole le Groupe d’Armées Nord en Courlande
- 16 octobre 1944 : offensive générale soviétique en Prusse Orientale : le Volkssturm participe massivement à la défense et essuie de lourdes pertes
- 12 janvier 1945 : la progression soviétique borde l’Oder
- 16 avril 1945 : franchissement de l’Oder
- 22 avril 1945 : les Russes atteignent Berlin
- 2 mai 1945 : Berlin est entièrement entre les mains des Soviétiques, combats sporadiques qui dureront encore au-delà du 9 mai 1945
Organisation
Le personnel du Volkssturm fut réparti en quatre levées ( « Aufgebote » ), encadrées par les cadres du parti9 :
- Les levées I et II étaient constituées des hommes les plus aptes physiquement, embrigadés dans les unités de défense/combat locales de la taille d’un bataillon, les unités de la levée I étant susceptibles de servir au niveau régional du Gau et celles de la levée II au niveau local du Kreis;
- La levée III était constituée des jeunes de 16 à 20 ans, sous les auspices des Jeunesses Hitlériennes et avait pour mission première de ramener les jeunes mobilisables par l’armée à l’intérieur du Reich, loin des fronts, et d’assurer leur formation militaire de base en vue de la constitution des réserves de la Wehrmacht. Malgré l’image largement répandue par la propagande du Reich – et reprise dans l’imagerie d’Épinal de la 2ème guerre mondiale – la participation directe des Jeunesses Hitlériennes aux combats resta relativement marginale étant essentiellement le fait d’unités fanatisées sur le front de l’Est. Par contre, les Anglo-saxons captureront sur le front Ouest de nombreux jeunes volontaires des HJ engagés comme servants de la Flak (Luftwaffe)note 3 – y compris des « Helferinnen » féminines.
- La levée IV regroupait les personnels moins aptes physiquement en les cantonnant dans des missions de sûreté et de garde (usines, gares, camps du STO,…), d’intendance (distributions de repas, etc…) ou administratives.
Les membres du Volkssturm ont donc pour la plupart déjà une occupation, soit dans l’industrie de guerre, soit dans d’autres organismes de défense ou l’administration publique civile ou para-militaire (RAD, RLB, etc…). Leur mobilisation devient effective lorsque leur secteur est attaqué après une phase de pré-alerte. Leurs « uniformes » sont, de ce fait, souvent composés d’effets civils constitués principalement de bleus de travail, salopettes ou uniformes de leurs organismes d’origine… ou des vêtements les plus chauds ou les plus usagés. Certaines unités « privilégiées » recevront de vieux uniformes de prise (tchèques, hollandais, polonais) ou dépareillés de l’armée.
Les combattants de cette milice ne sont rémunérés que s’ils participent activement aux combats.
Équipement, armement, insignes
Afin de mettre les membres du Volkssturm sous la protection des conventions internationales en vigueur à l’époque, notamment en matière de protection des prisonniers de guerre, et de leur éviter les rigueurs des lois de la guerre exposant les civils en arme à de graves mesures de représailles, il fut décidé, faute d’uniformes, de les doter d’un système simplifié de grades propre à cette organisation et de brassards attestant de leur appartenance aux forces arméesnote 4.
Mal armés, Ces soldats de fortune, trop jeunes ou trop âgés, sont équipés, pour les plus heureux d’entre eux, de panzerfaust, certains, notent des témoins n’ont même pas pu disposer d’armes à feu10.
Ci-dessous le modèle initial de l’ Ärmelband (Brassard) qui existait en deux versions : blanche avec texte noir ou jaune avec texte vert.
Brassard « Deutscher Volkssturm / Wehrmacht ».
Un adolescent de 16 ans du Volkssturm de Prusse-Orientale.
Un homme âgé porte le brassard « Deutscher Volkssturm » sur son manteau
Début avril 1945, 2 hommes du Volkssturm équipés de casque Tchèques durant les combats en Silésie.
du Volkssturm équipés de casque Tchèques durant les combats en Silésie.
ces membres de la milice fêtant la Noël 1944 appartiennent manifestement pour la plupart à une ou diverses organisations paramilitaires. L’insigne de col du personnage à l’avant plan semble dénoter son appartenance à la SA ou à un organisme affilié (NSKK,NSFK).
L’armement distribué aux membres du Volkssturm est en partie le même que celui utilisé par la Wehrmacht, à savoir le Mauser 98K, le Mauser K43, le PM/MP 40 et dans une moindre mesure le fusil d’assaut Sturmgewehr 44, arsenal complété d’armes à faible coût spécialement fabriquées pour équiper le Volkssturm tel le PM/MP 3008. De nombreuses armes de prises furent également distribuées notamment des fusils néerlandais, tchèques ou polonais; des films d’époque montrent des membres du Volkssturm armés de FM Lewis pris à l’armée hollandaise en 1940. Bien entendu, les armes antichar, type Panzerfaust, furent très largement distribuées mais le Volkssturm ne disposait par contre d’aucune artillerie.
Deux Volkssturm
Compte tenu du contexte politico-militaire de la Seconde guerre mondiale, l’on peut littéralement parler de « deux » Volkssturm selon que l’on s’en réfère à la situation sur les deux principaux fronts allemands. Certains dirigeants allemands couvant secrètement l’espoir d’une rupture du front uni des Alliés. Si on peut parler de deux Volkssturm, les pertes essuyées montrent l’ampleur de l’engagement de ces soldats de fortune: en effet, 175 000 hommes sont morts au sein de cette armée6, essentiellement issus de la Levée 111.
Le Volkssturm sur le Front Ouest
Les Volkssturmmannern du front Ouest firent dans l’ensemble preuve de moins de mordant que leurs camarades de l’Ostfront. Leur mission était également quelque peu différente puisque le Volkssturm dut aussi fournir des équipages aux positions du Westwall, libérant ainsi des unités de forteresse de la Wehrmacht qui purent ainsi être réaffectées aux Volksgrenadieredivisionen, les divisions populaires d’infanterie aux effectifs allégés. Il dut aussi contribuer à la construction de positions complémentaires et à l’érection d’obstacles antichars. Ainsi, au cours du siège de Metz par la IIIe Armée américaine, un bataillon de Volkssturmmänner, comptant environ 400 hommes, fut intégré au dispositif défensif de la ville. Compte tenu de l’urgence de la situation, les décisions furent prises très rapidement. Le décret du 25 septembre 1944 appelant la levée en masse des hommes de 16 à 60 ans entra en vigueur le 19 octobre 1944, dans les territoires annexés par le Reich. Dans le CdZ-Gebiet Lothringen, l’institution du Deutscher Volkssturm fut applicable deux jours plus tard, soit le 21 octobre. Le SA-Gruppenführer Caspary reçut pour mission de lever immédiatement 12 bataillons dans le Gau Westmark. Placé sous l’autorité de Vollrath Lübbe, ces bataillons devaient notamment renforcer la 462e Volks-Grenadier-Division engagée depuis septembre dans la bataille de Metz. L’incorporation du Volkssturm Metz eut lieu à la Bayern-Kasern de Metz, à partir du 1er novembre 194412. Ce bataillon se composait essentiellement d’anciens fonctionnaires de police et de vétérans de 14-18 âgés de plus de 45 ans, mais aussi de jeunes de la Hitlerjugend âgés de moins de 18 ans, et de réfractaires de l’armée allemande. La capacité de combat de ce bataillon ayant été considérée, par le commandement allemand, comme nulle, et sa fidélité très réduite, les hommes du Volkssturm Metz furent placés sous l’autorité d’un Major de l’Ordnungspolizei et relégués à des tâches de maintien de l’ordre et de défense passive13. Les servants de batteries de la flak en particulier furent ainsi remplacés à Metz par des membres de la jeunesse hitlérienne et des Volkssturmmänner14.
Mais si la motivation des Volkssturmmanner sur le front Ouest fut plutôt tiède, leur résistance fut loin d’être purement symbolique, comme le relate John Russell dans son ouvrage No Triumphant Procession (cfr Bibliographie) retraçant les opérations anglo-canadiennes dans le Nord de l’Allemagne.
Le Volkssturm sur le front Est
Engagée aussi sur le Front de l’Est, la Volkssturm est utilisée dans les dernières batailles, à Königsberg, à Breslau et à Berlin, mais ces unités essuient des pertes importantes, entre soldats mis hors de combat et déserteurs, dans des combats acharnés15. les éléments de la Volkssturm se battent avec ardeur, comme l’ensemble des unités qui y sont engagées, galvanisées par les sentiments anticommunistes et les rumeurs qui circulent sur le comportement des soldats de l’Armée Rouge envers les civils15.
Dans les combats dans les villes, investies par l’Armée Rouge, qui émaillent les opérations sur ce front, les unités du Volkssturm se révèlent d’une efficacité redoutable, avec leur armement léger et leur connaissance du théâtre sur lequel ils se battent16.
Mais la Volkssturm n’est pas active dans les provinces de l’Est seulement sur le plan militaire: en effet, des unités participent, dans diverses mesures et à divers degrés, au sort des Juifs alors en route vers l’Ouest: dans certaines localités, les commandants, souvent d’anciens officiers allemands ayant participé à la Grande Guerre, s’opposent au passage des Juifs dans l’agglomération, voire à leur extermination, effectuée un fois cette obstacle écarté17, dans d’autres, sur ordre des unités encadrant les déportés, les membres du Volkssturm sont réquisitionnés pour creuser les fosses communes dans lesquelles des Juifs exterminés à la mitrailleuses doivent être ensevelis18.
La défense du port de Memel constitue le premier engagement d’unités du Volkssturm sur le front oriental; au prix de lourdes pertes, ces unités, composées de civils munis d’un brassard, parvinrent à repousser des poussées soviétiques peu importantes en direction de la ville19.
Notes.
- ↑ Littéralement le mot allemand « Volkssturm » se décompose en « Volk » (Peuple) et « Sturm » (tempête, orage ou assaut). « Sturm » est cependant à prendre dans son acceptation figurée militante et combattante, difficilement traduisible, à laquelle il est également fait allusion dans le nom du mouvement culturel « Sturm und Drang », dans le « Landsturm » de 1813, mobilisation contre l’occupation napoléonienne qui aboutira à la renaissance de l’armée prussienne et dans « Sturmabteilung » en abrégé « SA », la milice paramilitaire du « NSDAP »
- ↑ « Oberkommando der Heer » : Haut Commandement de l’Armée de Terre.
- ↑ Au sein de laquelle ils servent déjà depuis 1943 et ne faisant donc pas partie du Volkssturm
- ↑ Cette mesure visait plus particulièrement le front Ouest, les soldats réguliers capturés sur le front de l’est n’étant guère traités avec égards et dans le respect des Conventions par les Soviétiques, pas plus que les prisonniers russes ne le furent par les Allemands
Références.
Sur les autres projets Wikimedia :
- Volkssturm, sur Wikimedia Commons
- ↑ Philippe Masson, Histoire de l’armée allemande, p.426.
- ↑ Pierre Ayçoberry, La société allemande sous le IIIe Reich, p.366.
- ↑ Ian Kershaw, La Fin, pp.200-201.
- ↑ Pierre Ayçoberry, la société allemande sous le IIIe Reich, p.367.
- ↑ Pierre Ayçoberry, la société allemande sous le IIIe Reich, p.378.
- ↑ a et b R.J.Evans, Le IIIe Reich, 1939-1945, p.785.
- ↑ Ian Kershaw, La Fin, p.196.
- ↑ Ian Kershaw, La Fin, p.196.
- ↑ Pierre Ayçoberry, la société allemande sous le IIIe Reich, p.367.
- ↑ R.J. Evans, Le IIIe Reich, 1939-1945, p.785.
- ↑ P.Masson, Histoire de l’armée allemande, 1939-1945, p.430.
- ↑ Article « Levée en masse », in1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain Lorrain, Metz, 1994 (p.35).
- ↑ « Levée en masse », Op. cité p.35.
- ↑ Colloque sur le thème : Août 1942 : l’incorporation de force des Alsaciens et des Mosellans dans les armées allemandes (Colmar, 15-17 octobre 2002).
- ↑ a et b Pierre Ayçoberry, la société allemande sous le IIIe Reich, p.368.
- ↑ Ph.Masson, Histoire de l’Armée Allemande, p.455.
- ↑ D.Blatmann, Les Marches de la mort, p.134-135
- ↑ D.Blatmann, Les Marches de la mort, p.136
- ↑ Ian Kershaw, La Fin, p.152.