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25 décembre 2012

La guerre dans les airs Canada

milguerres @ 15 h 32 min

 

 

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Entrée en guerre du Canada

Les Canadiens à Ypres

De Ypres à Givenchy

Formation du Corps canadien

Prélude à la bataille de la Somme

Derrière les lignes : Les Dumbells

La cote 70 et la bataille de Lens

La troisième bataille d’Ypres et de Passchendaele

324 Chars à la Bataille de Cambrai

L’offensive allemande (1918)

Les cent jours du Canada

La guerre sur la mer

D’autres campagnes

Après l’Armistice

 

La guerre dans les airs
http://www.veterans.gc.ca/fra/histoire/premiereguerre/canada/chapitre16

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voir « L’aérodrome de la démocratie »

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L’avion, qui était tout au plus en 1914 une simple curiosité pour les militaires, allait devenir une arme indispensable au cours des quatre années suivantes. En effet, son rôle prit sans cesse de nouvelles dimensions grâce aux remarquables progrès réalisés dans le domaine de la guerre aérienne. Au début, on s’en servit essentiellement pour des reconnaissances, c’est-à-dire pour observer les mouvements de l’ennemi, repérer l’artillerie, obtenir des photos et des films. Par la suite, on l’utilisa comme arme offensive, pour détruire les centres industriels et ferroviaires derrière les centres industriels et ferroviaires derrière les lignes ennemies, attaquer les bases de dirigeables, faire la chasse aux sous-marins.

Les airs devinrent le théâtre de glorieux exploits enflammant les populations, à une époque où sur le terrain la guerre s’enlisait dans un cauchemardesque bain de boue et de sang. L’aviateur devint une nouvelle sorte de combattant, un preux chevalier due XXe siècle. Les aéroplanes bringuebalants étaient pratiquement dépourvus d’instruments et les parachutes n’existaient pas. Le rôle de pilote de chasse était un des plus dangereux et prestigieux. La conquête de l’air, entamée comme une aventure hazardeuse, allait devenir une source d’hécatombes. Un tiers des aviateurs de la Première Guerre mondiale, dont 1 600 Canadiens, perdirent la vie au combat.

Les Canadiens se distinguèrent particulièrement dans la guerre aérienne. Vingt-cinq mille d’entre eux servirent comme pilotes, observateurs et mécanos dans les forces britanniques. Les aviateurs canadiens méritèrent pour leur bravoure plus de huit cents décorations et citations, dont trois croix de Victoria. Parmi les « as » de la R.A.F., cinq d’entre eux étaient Canadiens. Des pilotes tels que W.A. « Billy » Bishop, W.G. Barker, Raymond Collishaw et A.A. McLeod se rendirent partout célèbres par leur audace et leurs exploits.

 

 

As Canadiens

La guerre dans les airs Canada as-canadiens-300x130

(source wikipedia)

L’entraînement aérien au Canada

http://www.museedelaguerre.ca/cwm/exhibitions/guerre/air-training-f.aspx

En août 1914, l’aviation en était encore à ses premiers balbutiements. Décoller et atterrir sans s’écraser était déjà un exploit.

Les grandes puissances ne disposaient en tout et pour tout que de quelques centaines d’avions et de dirigeables sur la ligne de front au début de la guerre. Avec le rôle rapidement croissant de l’aviation dans la photographie et les renseignements, les services aériens ne tardèrent pas à croître et à devenir plus complexes.

L’entraînement privé et militaire débute au Canada

Pour doter en personnel cette nouvelle armée aérienne, toutes les nations belligérantes créèrent des dizaines d’établissements d’entraînement, dont plusieurs écoles d’entraînement de pilotage privées au Canada. La plus grande d’entre elles fut la Curtis Flying School, à Toronto, où l’on exigeait 400 $ pour 400 minutes de cours de pilotage, ce qui équivaut à plus de 6000 $ aujourd’hui. En dépit de ce prix exorbitant, les listes d’attente étaient longues.

En 1917, le Royal Flying Corps établit six terrains d’entraînement dans le sud de l’Ontario et recruta activement des Canadiens. Canadian Aeroplanes Ltd., à Toronto, produisait les avions d’entraînement JN-4 utilisés dans le programme d’entraînement au pilotage. Ces écoles fournissaient des Canadiens partiellement entraînés qui étaient facilement acceptés dans les services d’aviation britanniques.

Des Canadiens servent dans la Royal Air Force

Le Canada ne disposa de sa propre aviation qu’au cours du dernier mois de la guerre, mais 22 000 Canadiens servirent dans l’aviation britannique. En novembre 1918, 25 pour cent des officiers de la Royal Air Force étaient canadiens. Quand la guerre prit fin, des milliers d’autres Canadiens suivaient un entraînement pour devenir pilotes et observateurs.

http://collections.civilisations.ca/public/objects/common/webmedia.php?irn=33936

http://collections.civilisations.ca/public/objects/common/webmedia.php?irn=33936

Coup d’oeil au pilote
Vue d’un instructeur depuis le siège de l’élève dans un avion d’entraînement Curtis JN-4 en vol. Les élèves pilotes s’installaient dans le premier siège de l’appareil, tandis que l’instructeur, qui était derrière, disposait des mêmes commandes au cas où il lui faudrait prendre la relève. Généralement, l’instructeur essayait de hurler ses ordres par-dessus le vacarme du moteur.
What Greets the Eye When You Look Back at the Pilot
Peinture par Francis Hans Johnston Collection d’art militaire Beaverbrook
MCG 19710261-0288

canadi16

http://collections.civilisations.ca/public/objects/common/webmedia.php?irn=5196897

Pris au piège
Cette affiche d’entraînement de la Royal Air Force prévient contre l’attaque d’une cible apparemment vulnérable telle qu’un ballon cerf-volant allemand. Il était important d’abattre les ballons pour empêcher l’ennemi d’obtenir des renseignements du haut des airs, mais ce chasseur Camel britannique a été pris au piège et des canons antiaériens tentent de l’abattre.
Affiche d’entraînement aérien
MCG 19850452-082

L’entraînement aérien au Canada, 1917-1918

Dépêches: Documents d’information sur l’histoire militaire du Canada

Hugh Halliday et Laura Brandon, Ph.D

http://www.museedelaguerre.ca/education/ressources-pedagogiques-en-ligne/depeches/lentrainement-aerien-au-canada-1917-1918/

 

 

Reconnaissance aérienne

http://www.museedelaguerre.ca/cwm/exhibitions/guerre/reconnaissance-f.aspx

On se servit d’avions au départ à des fins de reconnaissance, pour suivre les mouvements des troupes ennemies. Ils transportaient souvent des appareils-photo pour photographier le champ de bataille. Ces photos étaient plus tard utilisées pour étudier les fortifications ennemies et transformées en cartes pour l’infanterie. En 1916, des avions aidèrent l’artillerie à détecter les chutes d’obus, contribuant à coordonner et corriger les tirs. L’ennemi était obligé de camoufler les positions de ses canons et de ses troupes pour les dissimuler aux observateurs aériens.

Difficulté à communiquer avec le sol

Les communications air-sol constituèrent un problème tout au long de la guerre. Jeter des messages depuis les airs au moyen de banderoles ou dans des paquets était peut-être la technique la plus efficace, mais seulement si les destinataires au sol pouvaient les récupérer à temps pour qu’ils soient utiles. Plus tard au cours de la guerre, des communications sans fil primitives permirent la transmission de messages brefs et simples.

Combats aériens

Les commandants au sol en vinrent rapidement à se fier largement à l’information acquise du haut des airs en avion et comprirent la valeur de pareils renseignements pour l’ennemi. Ils essayèrent de s’assurer la « maîtrise des airs » en attaquant ou en éloignant les avions ennemis, et cherchèrent à dissimuler les activités au sol aux yeux d’observateurs aériens à l’aide du camouflage, en travaillant ou en se déplaçant la nuit ou par mauvais temps, et à l’aide d’autres tactiques.

Comme les appareils recueillant des renseignements devaient voler bas et lentement sur des trajectoires de vol prévisibles pour photographier le front ou suivre les déplacements des troupes au sol, ils constituaient souvent des victimes faciles pour les chasseurs ennemis et les canons antiaériens. En plus de comporter des écrans contre les chasseurs, beaucoup de ces avions possédaient deux sièges, et un artilleur utilisant une mitrailleuse pour repousser les attaques ennemies.

Bombardement stratégique et puissance aérienne tactique

http://www.museedelaguerre.ca/cwm/exhibitions/guerre/bombing-tactical-f.aspx

La guerre des airs évolua au cours de la Première Guerre mondiale pour comporter des bombardements stratégiques et une puissance aérienne intégrée dans le cadre d »actions offensives comme défensives.

Le bombardement de villes depuis les airs

En 1915, les Allemands lancèrent des raids au moyen de dirigeables rigides, les zeppelins, contre Paris et Londres. Comme les zeppelins s »avérèrent finalement vulnérables aux nouvelles balles incendiaires tirées depuis les aéronefs alliés supérieurs qui pouvaient monter plus haut dans les airs, les Allemands employèrent ensuite les bombardiers géants Gotha pour attaquer les villes.

Ces attaques aériennes causèrent environ 4000 pertes chez les Britanniques et annoncèrent les campagnes de bombardements massifs de la Seconde Guerre mondiale. Les Alliés préparèrent une campagne majeure de bombardements contre des villes allemandes en 1919, mais l »armistice de novembre 1918 la rendit inutile.

La maîtrise du ciel au-dessus du champ de bataille

I la fin de la guerre, la puissance aérienne tactique était un élément important de toute action offensive ou défensive. La maîtrise des airs au-dessus du champ de bataille permettait aux chasseurs d »attaquer des formations au sol au moyen de mitrailleuses ou de bombes. Les attaques aériennes pouvaient être terrifiantes pour les soldats au sol et meurtrières pour ceux qui se trouvaient à découvert. Toutefois, les avions, fragiles et relativement lents, étaient extrêmement vulnérables à basse altitude et beaucoup étaient abattus par des tirs depuis le sol

 

 http://collections.civilisations.ca/public/objects/common/webmedia.php?irn=1082930

Source : http://collections.civilisations.ca/public/objects/common/webmedia.php?irn=5193056

 

Souvenir d’un Zeppelin

 

Artifact Number        19650080-001

Museum         CWM;:;MCG

Person / Institution    Subject, Tempest , D.S.O., M.C., A.F.C., Wing Commander Wulstan Joseph;:;Sujet, Tempest ,

D.S.O., M.C., A.F.C., Lieutenant-Colonel d’Aviation Wulstan Joseph

Place of Use   Country – Germany, Municipality – no entry;:;Pays – Allemagne, Municipalité – pas d’entrée

Country – United Kingdom, England, Municipality – no entry;:;Pays – Royaume-Uni, Angleterre, Municipalité – pas d’entrée

 http://collections.civilisations.ca/public/objects/common/webmedia.php?irn=5193057

Source : http://collections.civilisations.ca/public/objects/common/webmedia.php?irn=5193057

Inscription      (reverse/verso): Piece of Zeppelin L31 flown by Kapitan Hermeich Mathy, brought down by Maj W. Tempest D.S.O. M.C. at Potters Bar Oct 1-2, 1916. Mounted on a part of his propeller which was broken on landing. Frank Clifford; (obverse/avers): 12 Grosste last 100 kg

Begin Date     1916/01/01

Measurements          Height 10.0 cm, Length 56.5 cm, Width 16.7 cm;:;Hauteur 10.0 cm, Longueur 56.5 cm, Largeur 16.7 cm

Events            1914-1919 First World War;:;1914-1919 Première Guerre mondiale

Service Component   Royal Flying Corps;:;Royal Flying Corps

German Air Force;:;Forces aériennes allemandes

Category        10: unclassifiable artifacts;:;10 : objets dont la fonction n’est pas identifiable

07: distribution and transportation artifacts;:;07 : objets de distribution et de transport

Sub-category  J020: artifact remnant;:;J020 : reste d’objet

G080: aerospace transportation accessory;:;G080 : transport aérospatial, élément

 http://collections.civilisations.ca/public/objects/common/webmedia.php?irn=5357649

Source : http://collections.civilisations.ca/public/objects/common/webmedia.php?irn=5357649

Le sous-lieutenant Wulstan Tempest devint instantanément célèbre en abattant un zeppelin allemand près de Londres en octobre 1916. Il créa plus tard ce trophée en associant sa photo à des fragments de l’hélice de son avion et à des morceaux du dirigeable allemand. En 1916, des avions britanniques effectuaient des patrouilles à haute altitude le long des routes d’attaque probables des zeppelins, et emportaient des balles traçantes et des balles incendiaires en plus des cartouches normales. Tempest visa sa cible à plus de 14 000 pieds (4267 mètres) après que celle-ci eut été éclairée par des projecteurs au sol. Des milliers de personnes observèrent depuis le sol la destruction d’un des plus grands et des plus récents dirigeables allemands, le L31, piloté par Heinrich Mathy, le commandant de zeppelin le plus expérimenté d’Allemagne. Il s’écrasa dans un champ, où Tempest se rendit voir les débris le lendemain.

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Wulstan Tempest was born in Blackburn Lancashire and after leaving school joined the merchant navy. On the outbreak of World War I Tempest joined up with the King’s Own Yorkshire Light Infantry and served with them in Flanders. In October 1914, Tempest was wounded at the first Battle of Ypres and was lucky to escape after being buried in a dugout by artillery fire.

Tempest returned to England to recover from his injuries and after learning to fly joined the fledgling RFC being posted to 39 Squadron at Suttons Farm. Here Tempest became firm friends with his fellow pilots William Leefe Robinson and Frederick Sowrey.

On the night of 1st/2nd October 1916 Tempest was ordered aloft on patrol and successfully intercepted the Super Zeppelin L31. This he accomplished despite having a broken fuel pump that required him to hand prime his engine at the same time as flying his aircraft and shooting. After only a single pass, Tempest managed to set the L31 alight and it fell in flames near Potters Bar in Essex. There were no survivors from its crew who were commanded by one of Germany’s leading Zeppelin commanders, Heinrich Mathy. Tempest and his plane were almost engulfed by the huge mass of flaming wreckage as it dropped from the sky but he narrowly spun his plane out of the way just in time. On return to Sutton’s Farm Tempest was so fatigued by the constant pumping to keep his engine working and the effects of intense cold that he crashed on landing. Luckily he survived with no more than a gashed head.

Like Leefe Robinson and Sowrey, Tempests success won him national admiration and public accolades. He was awarded the Distinguished Service Order (DSO) for his exploit.

 source texte : http://www.rafhornchurch.thehumanjourney.net/pilot_pages/tempest.htm

source image : http://www.militaryphotos.net/forums/showthread.php?76040-World-War-One/page49

 

 

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Albert Desbrisay Carter de Point de Bute, au Nouveau Brunswick, est un as de l’aviation canadienne durant la Première Guerre mondiale. Il compte de 27 à 31 victoires en 1917 et 1918. Il commence sa carrière militaire comme mitrailleur. Blessé au combat, il décide de s’enrôler dans le Royal Flying Corps. En février 1918, il reçoit la première de ses nombreuses citations pour « son courage, sa bravoure et son attachement au devoir ».
Don McClure Galerie historique de l’aviation, l’Aéroport international de Moncton
1914 – 1919
ROYAUME-UNI
Pointe de Bute, Nouveau-Brunswick, CANADA
BELGIQUE
http://www.museevirtuel-virtualmuseum.ca/edu/ViewLoitDa.do?method=preview&lang=FR&id=4186

 

fleche-boule8 dans

 

sources

textes :

http://www.veterans.gc.ca/fra/histoire/premiereguerre/canada/chapitre16

http://www.museedelaguerre.ca/cwm/exhibitions/guerre/air-training-f.aspx

http://www.museedelaguerre.ca/education/ressources-pedagogiques-en-ligne/depeches/lentrainement-aerien-au-canada-1917-1918/

http://www.museedelaguerre.ca/cwm/exhibitions/guerre/reconnaissance-f.aspx

http://www.museedelaguerre.ca/cwm/exhibitions/guerre/bombing-tactical-f.aspx

http://www.museedelaguerre.ca/cwm/exhibitions/guerre/photo-f.aspx?PageId=2.B.4.d&photo=3.A.5.f&f=%2fcwm%2fexhibitions%2fguerre%2fbombing-tactical-f.aspx

images et biographie :

http://www.rafhornchurch.thehumanjourney.net/pilot_pages/tempest.htm

http://www.museevirtuel-virtualmuseum.ca/edu/ViewLoitDa.do?method=preview&lang=FR&id=4186

http://collections.civilisations.ca/public/objects/common/webmedia.php?irn=33936

http://collections.civilisations.ca/public/objects/common/webmedia.php?irn=5196897

 http://www.militaryphotos.net/forums/showthread.php?76040-World-War-One/page49

http://collections.civilisations.ca/public/objects/common/webmedia.php?irn=5193056

http://collections.civilisations.ca/public/objects/common/webmedia.php?irn=5193057

http://collections.civilisations.ca/public/objects/common/webmedia.php?irn=5357649

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